Quai Tilsitt

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Quai Tilsitt
Voir la photo.
Le quai et la grande synagogue de Lyon.
Vue depuis le pont Bonaparte.
Voir la plaque.
Situation
Coordonnées 45° 45′ 26″ nord, 4° 49′ 40″ est
Ville Lyon
Quartier Bellecour (2e arr.)
Début place Antonin Gourju (quai Maréchal Joffre)
Fin quai des Célestins
Morphologie
Type Quai
Histoire
Anciens noms quai des Chaînes (sud), quai de l'Arsenal (nord)
Monuments grande synagogue de Lyon
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Quai Tilsitt
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
(Voir situation sur carte : métropole de Lyon)
Quai Tilsitt

Le quai Tilsitt est une voie qui longe la rive gauche de la Saône dans le 2e arrondissement de Lyon, en France.

Situation[modifier | modifier le code]

Le quai Tilsitt se trouve à Lyon sur la rive gauche (côté ouest) de la Saône.

À l'extrémité amont (côté nord), le quai commence au pont Tilsitt (rebaptisé pont Bonaparte), au coin de la place Antonin-Gourju. Il est prolongé vers l'amont par le quai des Célestins[1],[2].

À l'extrémité aval (côté sud), il se termine au square Janmot, là où se trouvait anciennement le pont d'Ainay qui a disparu[n 1]. Il est prolongé vers l'aval par le quai Maréchal-Joffre[3],[4],[5].

Depuis le quai il y a une vue complète sur la Saône, le quai Fulchiron, le quartier et l'église Saint-Georges, et la colline de Fourvière[6].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le nom actuel commémore la paix signée à Tilsitt (aujourd'hui Sovetsk) sur le Niémen entre le tsar de Russie Alexandre Ier et Napoléon le , et deux jours après avec la Prusse, juste à la date à laquelle le pont, lui aussi nommé Tilsitt, prenait appui au nord du quai. Tilsitt est orthographié avec deux t finaux.

Autre nom : quai de l'Arsenal[modifier | modifier le code]

Le quai était anciennement connu comme quai Sainte-Claire ou quai de l'Arsenal[7], car l'arsenal de Lyon, construit sous François Ier en 1536 et puis reconstruit au XVIIIe siècle, était situé vers l'emplacement de la synagogue à l'angle du quai Tilsitt, de la rue du Plat (ancienne rue de l'Arsenal), et de la rue Sala. Pillé le , il est détruit par une explosion au moment du siège de Lyon en 1793[8].

Bas-port[modifier | modifier le code]

Le quai est bordé d'un bas-port planté d'arbres en ras de Saône. À partir du XVIIIe siècle et jusqu’au milieu du XXe siècle, de nombreuses bêches, sortes de bateaux à fond plat, permettaient aux Lyonnais de se baigner tout au long des quais de Saône[3].

Lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

Monuments historiques du XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Entre rue du Plat et le quai, deux maisons de la deuxième moitié du XVIIIe siècle sont monuments historiques.

Au no 9, la Fédération européenne des écoles[modifier | modifier le code]

La Fédération européenne des écoles, (en anglais, Federation for Education in Europe) ou FEDE, possède son siège au numéro 9 depuis 2001. Cette organisation internationale non gouvernementale est une institution supranationale, créée en 1963, basée à Genève et dotée du statut participatif auprès du Conseil de l’Europe[9]

Au no 13, la grande synagogue[modifier | modifier le code]

La grande synagogue de Lyon, inaugurée en 1864, est située au no 13, quai Tilsitt.

Au no 19, l’œuvre des Insignes du Sacré-Cœur[modifier | modifier le code]

Le siège de l’œuvre des Insignes du Sacré-Cœur était au no 19.

Depuis la peste de Marseille la coutume s’était répandue de recourir au Sacré-Cœur aux heures difficiles de la vie individuelle, sociale, ou nationale. Pour cette raison, dès l’œuvre envoie gratuitement aux soldats qui en font la demande directement, des insignes fabriqués à Lyon. Le "Pèlerin" du certifie la distribution en deux mois de trois millions de carrés d’étoffe blanche avec Sacré-Cœur imprimé en rouge ; au cours de la Première Guerre mondiale l’œuvre distribue douze millions d’insignes, 1 529 000 fanions, 375 000 Sacré-Cœur scapulaires et 32 425 drapeaux[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il en reste la « voûte d'Ainay », donnant sur la place Janmot vraisemblablement en face de là où le pont d'Ainay se trouvait.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Quai Tilsitt, pont Bonaparte, place Antonin Gourju et quai des Célestins à Lyon, carte interactive » sur Géoportail.
  2. « angle du quai Tilsitt et de la place Arthur Gourju à Lyon. Vue en caméra de rue », sur google.fr/maps.
    On peut faire glisser la vue vers la gauche ou la droite (placer le curseur sur le côté droit ou gauche de la vue, cliquer sur le bouton gauche de la souris, maintenir le bouton appuyé et faire glisser la vue vers la gauche ou la droite) ; faire avancer la caméra en cliquant sur la route ; et repositionner la caméra ailleurs en plaçant la souris dans la carte en encart en bas à gauche de la fenêtre, puis en cliquant sur un des traits bleus qui apparaissent.
  3. a et b Quai Tilsitt, sur ruesdelyon.net.
  4. « Quai Tilsitt, place Janmot et quai Joffre à Lyon, carte interactive » sur Géoportail.
  5. « angle du quai Tilsitt et de la place Janmot à Lyon. Vue en caméra de rue », sur google.fr/maps.
  6. « photosdom »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur photosdom.fr.
  7. Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , p. 293
  8. « Arsenal dit ateliers de construction de Lyon, actuellement Gendarmerie et édifice logistique de la Police Nationale », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Le statut participatif auprès du Conseil de l'Europe », sur coe.int (consulté le ).
  10. « lepeupledelapaix », sur lepeupledelapaix.forumactif.com (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • « Quai Tilsitt », Les rues de Lyon, sur ruesdelyon.net (consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article