Péchabou

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Pechabou
Péchabou
La halle
Blason de Pechabou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Sicoval
Maire
Mandat
Dominique Sangay
2020-2026
Code postal 31320
Code commune 31409
Démographie
Gentilé Pechabboliens
Population
municipale
2 399 hab. (2021 en augmentation de 12,1 % par rapport à 2015)
Densité 672 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 30′ 07″ nord, 1° 30′ 32″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 261 m
Superficie 3,57 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toulouse
(banlieue)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Castanet-Tolosan
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Pechabou
Géolocalisation sur la carte : France
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Pechabou
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
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Pechabou
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Pechabou
Liens
Site web www.pechabou.fr

Pechabou (Pujabon [pydʒaˈbu] en Occitan) est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal du Midi et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Pechabou est une commune urbaine qui compte 2 399 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération toulousaine et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Pechabboliens ou Pechabboliennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Pechabou se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 2 km de Castanet-Tolosan[2], bureau centralisateur du canton de Castanet-Tolosan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Pompertuzat (1,3 km), Castanet-Tolosan (1,8 km), Rebigue (2,6 km), Deyme (2,8 km), Mervilla (2,9 km), Corronsac (3,2 km), Labège (3,6 km), Auzeville-Tolosane (3,6 km).

Sur le plan historique et culturel, Pechabou fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].

Pechabou est limitrophe de deux autres communes. Les communes limitrophes sont Castanet-Tolosan et Pompertuzat.

Communes limitrophes de Pechabou[5]
Castanet-Tolosan
Pechabou[5]
Pompertuzat

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 357 hectares ; son altitude varie de 148 à 261 mètres[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Péchabou.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le canal du Midi, le ruisseau de la Fage, le ruisseau de Maury et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[9].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 707 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cugnaux à 14 km à vol d'oiseau[12], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[16] : les « bords du canal du Midi de Castanet-Tolosan à Ayguesvives » (77 ha), couvrant 7 communes du département[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pechabou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[18],[I 2],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 063 235 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,5 %), zones urbanisées (36,6 %), terres arables (18,8 %), forêts (2,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Accès par la route départementale 813.

Transports[modifier | modifier le code]

La ligne 202 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à Castanet-Tolosan, en correspondance avec le bus à haut niveau de service Linéo L6 en direction de la station Ramonville du métro de Toulouse, la ligne 205 relie la commune à Castanet-Tolosan également, la ligne 350 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la station Université-Paul-Sabatier depuis Avignonet-Lauragais et la ligne 383 relie la commune à la station Université-Paul-Sabatier également depuis Salles-sur-l'Hers.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Péchabou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal du Midi. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1999 et 2009[23],[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Péchabou.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 720 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 616 sont en aléa moyen ou fort, soit 86 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1997, 2002, 2003, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (département de l'Aude). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Pech est un élément courant pour les toponymes occitans, dérivé du latin podium, qui signifie une petite éminence. Abou dérive probablement d'un patronyme d'origine germanique, Abbo ou Abbonius. Les occurrences médiévales sont podio Abono, podio bono ou podio bonio, dont la signification est « colline d'Abbon ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Aucune source écrite ne fait mention de l'histoire de Pechabou avant le XIIe siècle[27], pour lequel l'histoire des évêques et archevêques de Toulouse fait mention d'une donation à sa cathédrale de Géraud de Labarthe, évêque de 1164 à 1170, de ses propriétés de Balmar, Puécabo, Donaville et Castanet. Une donation de Bertrand Guilabert et son frère Martin à l'ordre du Temple en 1234 fait de Pechabou une limite du gardiage de Toulouse. À la disparition de l'ordre, le domaine revient aux hospitaliers de Pompertuzat. Le livre du prévôt de Toulouse en 1272 cite le capellanus de Podio Abono. Une charte de 1475 fait mention de l'existence de reliques et d'une confrérie de Saint-Antoine à Pechabou. Reliques encore présentes en 1596, citées par le visiteur épiscopal Martin Rouelle. En 1570, lors des guerres de religion, l'église et la maison presbytérale sont incendiées, puis rapidement reconstruites.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Pechabou

Son blasonnement est : ’'de sable aux trois bandes d‘or.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie
La mairie

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf[28],[29].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, du Sicoval et du canton de Castanet-Tolosan.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1848 1891 Jean-Baptiste Pagès    
1891 1915 Vivian Larrouy    
1915 1919 Étienne Cazeneuve    
1919 1947 Paul Rolland    
1947 1969 Roger Le Goux Rad.ind.[30] Conseiller de tribunal administratif
Conseiller général de Castanet-Tolosan (1955 → 1960)
1969 Henri Reynis    
Émile Guilhaumon    
Marc Lemoine    
Jeany Beauville    
Georges Karsenti DVD Chirurgien-dentiste
Vice-président du Sicoval
[31] En cours Dominique Sangay SE-DVD Clerc de notaire
Vice-présidente du Sicoval[Note 5]
Élue à la suite de l'élection municipale partielle du 3 avril 2016

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

En 2021, la commune comptait 2 399 habitants[Note 6], en augmentation de 12,1 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
183204220240236219188206264
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
268240224210186188185172157
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
149140130124118123136140164
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2122845136631 0231 2991 4961 5232 011
2015 2020 2021 - - - - - -
2 1402 3632 399------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[36] 1975[36] 1982[36] 1990[36] 1999[36] 2006[37] 2009[38] 2013[39]
Rang de la commune dans le département 247 165 165 118 115 116 104 103
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement[modifier | modifier le code]

Pechabou fait partie de l'académie de Toulouse.

La commune possède une école maternelle "Le Petit Prince" et une école élémentaire "Saint-Exupéry".

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Pechabou dispose d'une médiathèque, d'une salle des associations et de la salle Occitane qui servent aux 21 associations[40], dont un bar associatif[41] à la salle des Glaces.

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Pétanque et diverses activités, notamment proposées par l'association sportive et culturelle (ASC) de Pechabou[42]. Le Club Loisirs organise également l’épreuve en duo du Run & Bike, tous les ans en octobre[43].

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sicoval[44].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 963 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 2 454 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 29 440 [I 8] (23 140  dans le département[I 9]). 72 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (55,3 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 5,8 % 6,4 % 5,3 %
Département[I 11] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 510 personnes, parmi lesquelles on compte 81,1 % d'actifs (75,8 % ayant un emploi et 5,3 % de chômeurs) et 18,9 % d'inactifs[Note 9],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 244 emplois en 2018, contre 255 en 2013 et 185 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 157, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 66,9 %[I 14].

Sur ces 1 157 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 79 travaillent dans la commune, soit 7 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,6 % les transports en commun, 7,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

141 établissements[Note 10] sont implantés à Pechabou au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 17].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 141 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
8 5,7 % (5,7 %)
Construction 18 12,8 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
20 14,2 % (25,9 %)
Information et communication 8 5,7 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 2 1,4 % (3,8 %)
Activités immobilières 2 1,4 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
43 30,5 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
25 17,7 % (16,6 %)
Autres activités de services 15 10,6 % (7,9 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,5 % du nombre total d'établissements de la commune (43 sur les 141 entreprises implantées à Pechabou), contre 19,8 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :

  • Midiscom, activités des agences de publicité (2 471 k€)
  • Transports Metzler, transports routiers de fret interurbains (305 k€)
  • Panamapilou, activités des sociétés holding (198 k€)
  • BMI, activité des économistes de la construction (171 k€)
  • Cocagne 31, promotion immobilière d'autres bâtiments (143 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 11 5 7 5
SAU[Note 12] (ha) 198 60 110 555

La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 555 ha[48],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Chargée de l'urbanisme stratégique et réglementaire. [1]
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Pechabou » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Pechabou » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Toulouse » (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Pechabou » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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