Puymaurin (Haute-Garonne)

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Puymaurin
Puymaurin (Haute-Garonne)
Puymaurin en 2022.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges
Maire
Mandat
Valentin Biason
2020-2026
Code postal 31230
Code commune 31443
Démographie
Gentilé Puymaurinois
Population
municipale
304 hab. (2021 en augmentation de 1 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 22′ 26″ nord, 0° 45′ 57″ est
Altitude Min. 197 m
Max. 312 m
Superficie 22,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cazères
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Puymaurin
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Puymaurin

Puymaurin (en occitan gascon Poumaourin) est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, la Gesse, le ruisseau de Larjo et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Puymaurin est une commune rurale qui compte 304 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 213 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Puymaurinois ou Puymaurinoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Puymaurin se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 60 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 30 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 32 km de Cazères[3], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de L'Isle-en-Dodon[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Molas (3,2 km), Montesquieu-Guittaut (3,9 km), Anan (4,4 km), Saint-Ferréol-de-Comminges (4,4 km), Monbardon (4,6 km), Gaujan (5,3 km), Nénigan (5,3 km), L'Isle-en-Dodon (5,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Puymaurin fait partie des collines gasconnes du Savès, délimitées au sud et à l'est par les reliefs plus marqués des collines du Comminges, annonciatrices de la chaîne des Pyrénées, qui se dévoile pleinement depuis les coteaux ou les vallées. Ce territoire s'organise autour de la large vallée de la Save, dont la confluence avec les autres vallées majeures que sont la Gesse et l’Aussoue, s'opère au nord[5],[6].

Puymaurin est limitrophe de neuf autres communes dont trois dans le département du Gers. Les communes limitrophes sont Molas, Anan, L'Isle-en-Dodon, Montesquieu-Guittaut, Nénigan, Saint-Ferréol-de-Comminges, Gaujan, Monbardon et Sarcos.

Description physique[modifier | modifier le code]

Puymaurin est situé sur la partie nord-ouest du de l'ex canton de L'Isle-en-Dodon, a pour limites au nord Molas, Gaujan, à l'ouest Montbardon et Sarcos, au sud Nénigan, Saint-Férréol, Montesquieu-Guitaut, Anan et l'Isle-en-Dondon. Son étendue est de 2224 hectares, la plus forte du canton.

La densité, en 2017, est de 14 habitants au kilomètre carré.

Le pays est très accidenté à la partie occidentale et à la partie méridionale ainsi qu'au centre. S'élèvent de nombreux coteaux bien accentués, dont la plupart s'enchantent d'une riche végétation et sont bien boisés.

À la partie méridionale, on y trouve de la pierre moellon, formée de carbone et de chaux. En fait de curiosité naturelle, Puymaurin n'offre rien de bien intéressant qui frappe l'imagination, ce que le visiteur admire, c'est la suite de ses paysages, sites pittoresques et ses points de vue remarquables par l'étendue de leur horizon et la variété de leur aspect.

L'altitude au point le plus bas est de 197 mètres pour 312 mètres au point culminant.

Le bourg lui-même, sur un piton, est ce que l'on appelle un village sentinelle.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Puymaurin.

La commune est arrosée par la Gesse et son affluent le ruisseau de Larjo.

La rivière de la Gesse, qui couvre la vallée de ce nom, la traverse dans toute sa longueur. Sur ses rives s'étendent de belles plaines naturelles aussi remarquables par leur étendue que par leur fertilité. Elle a un débit considérable depuis surtout qu'elle se trouve alimentée par les eaux de la Neste. Ce cours d'eau est parfois sujet à débordements, mais pour que les eaux sortent de leur lit, il faut des pluies abondantes et continues durant plusieurs jours.

Le ruisseau de Larjo, qui arrose la partie Est du territoire de cette commune, est sujet à des crues subites dont la cause est attribuée à la petite étendue de son cours.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 837 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Palaminy à 31 km à vol d'oiseau[10], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 715,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[14] : les « coteaux de la Gimone à Monbardon » (1 177 ha), couvrant 5 communes dont une dans la Haute-Garonne et quatre dans le Gers[15] et les « prairies humides de la Gimone à Gaujan et Monbardon » (52 ha), couvrant 3 communes dont une dans la Haute-Garonne et deux dans le Gers[16] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[14] :

  • le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » (3 085 ha), couvrant 60 communes dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne[17] ;
  • l'« ensemble de bois et bosquets de Montesquieu-Guittaut » (1 596 ha), couvrant 7 communes du département[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Le village vu depuis la D632. La commune s'inscrit dans un cadre rural.

Typologie[modifier | modifier le code]

Puymaurin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[I 2],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,8 %), prairies (15,4 %), forêts (14 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès par l'ancienne route nationale 632, entre Boulogne-sur-Gesse et Lombez, département du Gers et la ligne régulière de transport interurbain du réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT). Voir aussi l'ancienne ligne de Toulouse à Boulogne-sur-Gesse.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Puymaurin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gesse et le ruisseau de Larjo. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2008, 2009 et 2012[24],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Puymaurin.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 192 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 192 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2002 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Lunax sur la Gimone (départements de la Haute-Garonne et du Gers). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Du mot "puy", qui désigne une éminence, la suite du nom pouvant signifier "de couleur noire".En effet, la colline sur laquelle est édifié le village de Puymaurin est boisée ce qui,vu depuis la vallée de la Gesse lui donne une couleur sombre.

L'opinion populaire attribue aux Maures la fondation de localités ayant la terminaison de Maurin, comme Montmaurin. L'étymologie du nom Puymaurin viendrait "d'élévation maure, séjour des maures". Lors de l'invasion de la Gaule par les arabes, Puymaurin aurait été le théâtre de plusieurs combats. La tradition a conservé le nom des lieux où les collisions auraient eu lieu, tels Bataillé, Malaterre. Il est probable, en effet, que les Sarrasins ont séjourné dans le pays où ils ont fait des soldats martyrs comme Saint Ferréol et Saint Laurent mais aussi des héros locaux: un jeune légionnaire Saint Fragulphe (Frajou) et un religieux Saint Sabin.

Histoire[modifier | modifier le code]

Introduction historique[modifier | modifier le code]

L'ancienne Gaule avait été divisée par l'empereur Auguste en quatre provinces :

Nos ancêtres habitaient l'Aquitaine qui avait pour limites la Garonne, les Pyrénées et la mer. Les historiens s'accordent à dire que ces peuples étaient un mélange de Celtes et d'Ibères; et Strabon (géographie grec 58 av. J.-C. 21 ou 25 ap. JC) nous les montre plus semblables aux Espagnols qu'aux Gaulois. Il cite la tribu des Convènes groupée autour d'un bourg appelé Lugdunum Cinvenarum, Lyon de Convènes ou Comminges.

Lorsque le royaume des Francs fut divisé en provinces, le Comminges fit partie de la Gascogne.

Baronnie de Puymaurin (Podium Maurinum)[modifier | modifier le code]

Des historiens veulent que Puymaurin soit une bastide fondée au XIIe ou XIIIe siècle par un seigneur du nom de Maurin[28], nom très répandu à cette époque.

La ville se développe sur une éminence, elle est bien percée, les rues sont larges et assez régulières, aboutissant à des portes. Au centre se trouve la place avec une halle en brique qui a remplacé l'ancienne construite en bois de chêne (achevée vraisemblablement en 1894 comme l'indique la plaque sur l'entrée de la mairie).

Une rue couverte, la rue des Embans, abritait les marchands; des portes des ponts-levis fermaient la ville; enfin, tout à côté de l'église, au point culminant, se dressait, selon la légende, la forteresse, bâtie sur une sorte de promontoire appelé encore aujourd'hui le château ou le Pléch. Ce sont les vestiges des fondations et la configuration des lieux qui font apparaître une dépression dans le terrain, indiquant d'une manière sensible le tracé des fossés de défense, et du pont-levis ainsi que le chemin de ronde.

Quelques maisons conservent leur caractère ancien avec leurs murs en bois et torchis. Parmi les constructions récentes (1870) on peut et l'on doit citer la maison de Dougnac de Saint-Martin, habitation dont la dénomination de château conviendrait mieux, sous tous les rapports. Placée sur un point culminant qui lui assure une perspective étendue, cette demeure, récemment restaurée, accueille actuellement un hôtel-restaurant.

Une légende voudrait aussi que la ville de Puymaurin s'étendit primitivement du village actuel jusqu'à la route de Lombez à Boulogne, à un endroit qu'on appelle la Gleyzasse; et à ce sujet on ne manque pas de raconter l'histoire du chat parcourant, sans toucher la terre, les toits de cette cité fabuleuse.

Le la place forte fut prise par les huguenots. Moyennant la somme de 3 000 écus, les huguenots promirent d'évacuer la place, le paiement devant s'effectuer à Caumont. Le , les délégués se mettaient en route emportant en deux sacs les écus sacrifiés aux exigences huguenotes.

Dans la vallée de la Gesse, à l'ouest du village on trouve le lieudit Batailhè ou bataillè qui serait le site d'un combat des guerres de Religion que monsieur Souriac évoque dans l'ouvrage Comminges et Nébouzan publié en 1984 par La Société Nouvelle d'Éditions Régionales et de Diffusion. En fait, selon les archives étudiées par M.Souriac, les Huguenots (protestants) venus de l'Isle-Jourdain et commandés par le vicomte de Larboust et le sieur de Sus (seigneur béarnais allié à la famille seigneuriale de Taurignan dans la chatellenie de Salies) auraient pris la place de Puymaurin par surprise dans la nuit du mardi gras de 1587 (). Le problème est aussitôt évoqué par l'assemblée générale des États du Comminges réunie à Aurignac les 20 et . Le procès-verbal de cette séance mentionne que le seigneur de la Ylhère, syndic de la noblesse, a pris la parole avec fermeté, jugez : On les doibt forcer et assieger aussitôt que sera possible, sans les prendre à composition quoi qu'il en coute. Le Tiers État se serait rangé à la position de la noblesse et les États du Comminges auraient décidé de lever 1 200 arquebusiers et soldats, on aurait même décidé d'aller louer 2 pièces de canon à Toulouse.

Cependant le vicomte de Larboust avait proposé de vuyder les lieux moyennant 6 000 écus. Les États de Comminges, dans un premier temps refusent la transaction. Pourtant, lors de l'assemblée tenue à Salies les 4 et , le baron de Montberaud est chargé de recevoir la place que les Huguenots ont rendue moyennant 3 000 écus.

Au-delà de ces faits, publiés par René Souriac en 1984, des fouilles archéologiques plus récentes effectuées à Saint-Ferréol ont permis de découvrir des squelettes enterrés avec des pièces béarnaises donc qui pourraient provenir des protestants tués au cours de cette période en février-.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[29],[30].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Puymaurin faisait partie de l'ex-canton de L'Isle-en-Dodon) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes des Portes du Comminges.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Maryse Casanova PS  
mars 2014 En cours Valentin Biason SE Retraité Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 304 habitants[Note 6], en augmentation de 1 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9419269941 0501 1301 1881 1961 1641 213
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1531 1501 0899971 0411 046998919922
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
870843783712697605570598515
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
480408380365321297293302302
2021 - - - - - - - -
304--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[35] 1975[35] 1982[35] 1990[35] 1999[35] 2006[36] 2009[37] 2013[38]
Rang de la commune dans le département 192 196 209 266 279 304 312 319
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement[modifier | modifier le code]

Puymaurin fait partie de l'académie de Toulouse.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 140 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 293 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 420 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 5,6 % 8,7 % 6,1 %
Département[I 8] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 167 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 43 emplois en 2018, contre 39 en 2013 et 46 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 115, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,4 %[I 11].

Sur ces 115 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 1,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

16 établissements[Note 9] sont implantés à Puymaurin au [I 14]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 43,8 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 16 entreprises implantées à Puymaurin), contre 12 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 56 43 33 29
SAU[Note 11] (ha) 1 503 1 401 1 298 1 579

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 43 en 2000 puis à 33 en 2010[41] et enfin à 29 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[42],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 503 ha en 1988 à 1 579 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 27 à 54 ha[41].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Vie locale[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Fête locale : 1er dimanche de juillet (sur 4 jours)
  • Salle des fêtes classée (192 personnes avec cuisine pour traiteur)
  • Trois gîtes (label Gîtes de France)

Sports[modifier | modifier le code]

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Puymaurin » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Puymaurin » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Puymaurin » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Puymaurin » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Puymaurin » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. Stephan Georg, « Distance entre Puymaurin et Saint-Gaudens », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  4. « Communes les plus proches de Puymaurin », sur villorama.com (consulté le ).
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  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  16. « ZNIEFF les « prairies humides de la Gimone à Gaujan et Monbardon » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  27. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  28. De très nombreux patronymes ont été formés directement sur le nom des Maures. Le premier, Moreau est l'un des plus répandus. Ces voisins sont très nombreux à énumérer: More, Moret, Morey, Moray, Maureau, Maureaux, Maurel, Maurelle, Morel, Morot, Morand (t), Moirand, Morillon, Morlet, Morlon, Morlon, Mornet, Moureu, Moureau (x), Maurin, Morin, Maury, Mory. On trouve encore Lamort, Lamorlette et d'autres matronymes comme Morette, Maurette...
  29. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
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  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).