Geta (empereur romain)
Geta | |
Empereur romain | |
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Buste de Geta (ca. 208) originaire de Gabies. | |
Règne | |
– (~11 mois) | |
Période | Sévères |
Précédé par | Septime Sévère |
Co-empereur | Caracalla |
Suivi de | Caracalla seul |
Biographie | |
Nom de naissance | Publius Septimius Geta |
Naissance | - Milan[1] |
Décès | (à 22 ans) |
Père | Septime Sévère |
Mère | Julia Domna |
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Geta (Lucius Publius Septimius Antoninus Geta) ( - ) est un empereur romain, qui régna en 211.
D'origine berbère[2],[3],[4] par son père Septime Sévère, il participa avec son frère aîné Caracalla aux campagnes de son père, lequel, à sa mort, les désigna tous deux pour lui succéder. Comme les deux frères se haïssaient depuis leur enfance, Caracalla accusa Geta de complot et le fit assassiner par une troupe de centurions alors qu'il se réfugiait dans les bras de sa mère[5],[6], au bout d'une année de règne commun. Il fit ensuite effacer son nom et son image de tous les monuments publics (notamment de l'arc de triomphe de Septime Sévère toujours debout au Forum romanum) et de toutes sortes de documents[7] (damnatio memoriae).
Noms successifs
- 189, naît Lucius Septimus Geta à Milan
- 198, fait César par son père : Publius Septimius Geta Caesar
- 211, devient coempereur avec Caracalla à la mort de son père : Imperator Caesar Publius Septimius Geta Augustus Britannicus
- 212, titulature à sa mort : Imperator Caesar Publius Septimius Geta Augustus Britannicus, Tribuniciae Potestatis IV, Consul II, Pater Patriae
Notes
- Histoire Auguste, Vie d'Antonin Geta, III,1
- « Si l'empire romain est tombé en décadence, la faute en est à Caracalla ; ce dégénéré, fils d'un Berbère et d'une Syrienne a commis la dernière sottise : il est né à Lyon ; c'est un Français ; comment s'étonner que la constitutio antonina s'inspire des plus abjects principes de 89 ! », Henri Irénée Marrou ironise en 1938 sur les fascistes qui considèrent l'édit de Caracalla accordant la citoyenneté à tous les hommes libres de l'Empire comme la cause de sa chute, dans Crise de notre temps et réflexion chrétienne de 1930 à 1975, Beauchesne, 1978, p.124
- Marcel Le Glay. Rome : T2, Grandeur et chute de l'Empire p.336, Librairie Académique Perrin, 2005, ISBN 978-2-262-01898-6
- Gilbert Meynier. L’Algérie des origines : De la préhistoire à l’avènement de l’Islam p.74. La découverte, 2007, ISBN 978-2-7071-5088-2
- Une lacune dans Hérodien , III, 4, 8 masque le détail de la mort de Geta, mais sa mort est racontée par Dion Cassius, 77, 2 [1] et dans l'Histoire Auguste, Vie d'Antonin Caracalla, II, 4.
- Zosso et Zingg 1995, p. 75
- « La damnatio memoriae dont Géta fut victime a bien été, dans la réalité des faits, l'une des plus remarquables de l'époque impériale. » Paul Mertens, « La damnatio memoriae de Géta dans les papyrus », Hommages à Léon Herrmann, Bruxelles, coll. Latomus n° 44, 1960, p. 540.
Bibliographie
- Histoire Auguste, Vie d'Antonin Geta, traduction et commentaires d'André Chastagnol, éditions Robert Laffont, collection « Bouquins », 1994, (ISBN 2-221-05734-1)
- François Zosso et Christian Zingg, Les Empereurs romains, édition Errance, (ISBN 2877722260)