Publius Claudius Appius Pulcher

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Publius Claudius Pulcher
Fonctions
Consul
avec Lucius Junius Pullus
Édile curule (?)
- av. J.-C. (?)
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Décès
Vers (?)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
P. Claudius Ap.f.C.n. PulcherVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine moyenne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Claudii Pulchri (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Claudia (d)
Caius Claudius Centho
Appius Claudius Russus
Tiberius Claudius Nero (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Gens
Statuts
Patricien (d), NobilitasVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit

Publius Claudius Pulcher est un consul de la République romaine durant la première guerre punique. Il est le fils d'Appius Claudius Caecus (censeur en 312 av. J.-C., à l'origine de l'Aqua Appia et de la Via Appia) et le père d'Appius Claudius Pulcher (consul en 212 av. J.-C.). Il est le premier des Claudii à avoir le surnom Pulcher (beau, en latin).

En 253 av. J.-C., il est édile curule.

En 249 av. J.-C., il est élu consul. Il mène les opérations militaires sur la côte ouest de la Sicile contre les places fortes carthaginoises de Lilybée et Drépane. Il est battu en mer, à la bataille de Drépane par l'amiral carthaginois Aderbal, perdant la plupart de ses navires[1].

Il fut accusé d'impiété, pour avoir avant la bataille méprisé le mauvais présage des poulets sacrés, et les avoir fait jeter à la mer, parce qu'ils refusaient de manger. Selon Valère-Maxime, Cicéron et Suétone, il s'écria, en les jetant à la mer : ut biberent, quando esse nollent ("qu'ils boivent, s'ils ne veulent pas manger")[2],[3],[4].

Le Sénat le rappelle et lui ordonne d'abandonner son mandat de consul et de désigner un dictateur comme remplaçant. Par mépris, il désigne l'un de ses affranchis, Marcus Claudius Glicia (qui abdiquera peu après), et fut condamné pour ce fait[4].

Les historiens considèrent qu'il meurt avant 244, car à cette date, sa sœur la vestale Claudia regrette son absence, en déplorant qu'il ne puisse la débarrasser de la foule qui encombre le passage en la mobilisant sur ses navires[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Polybe, Histoires, I, 49
  2. Cicéron, De la nature des dieux
  3. Suétone, Tibère, II ; Valère-Maxime, Faits et paroles mémorables, I, 4, 3
  4. a b et c Periochae de Tite-Live, résumé du livre 19

Voir aussi[modifier | modifier le code]