Présence sarrasine au nord des Pyrénées

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Prisonniers chrétiens exécutés par les Sarrasins

La présence sarrasine en Francie désigne une série d'attaques et de périodes d'occupations de l'actuel territoire français notamment de la Septimanie et de la Provence par les Omeyyades, s'étalant entre 730 et 973. Ces populations sont connues sous différents noms comme Arabes, Sarrasins, ou Maures et désignent surement une population Arabo-berbères

Une première phase de présence, à la suite de la conquête de l’Espagne par les armées omeyyades, est enregistrée dans la province de Septimanie avec Narbonne pour capitale entre 719 et 759. Cette armée arrive même à une centaine de kilomètres de Paris et détruit les faubourgs de Sens (Yonne) en 732[1].

Une seconde phase de présence dure près de 80 ans, entre 890 et 973 dans les environs de Saint-Tropez en plein massif des Maures où ils avaient établi plusieurs camps fortifiés[note 1],[2], avec pour chef-lieu Fraxinet que des sources écrites arabes dénomment le Gabal al qilâl (« la montagne des sommets »), et farahsinêt (transcription phonétique du Fraxinetum), soit l'actuel arrière-pays du golfe de Saint-Tropez.

Ils ont peut-être donné son nom au village voisin de Ramatuelle, Évariste Lévi-Provençal, qui n'est pas toponymiste, fait provenir le toponyme Ramatuelle de l'arabe Rahmat-ûllah (ou Rahmatu-Allah) « miséricorde divine » [3], mais pas au Massif des Maures, ni à la Maurienne où une partie de la communauté musulmane s'implanta dans la vallée de l'Arc[4],[note 2] : « Le nom Maurienne ne trouve pas son origine dans le mot « Maure », relatif aux incursions du xe siècle des Sarrasins. Mentionné par Grégoire de Tours au VIe siècle, il est plutôt un dérivé du latin Malus Rivus, mauvais ruisseau, qui a évolué en mau riou/rien. En effet, la rivière de l'Arc est connue pour ses crues »[5],[note 3].

Conquête: Les Omeyyades franchissent les Pyrénées

Origine de la présence en Septimanie

Le mot Septimanie apparaît au Ve siècle dans une lettre de Sidoine Apollinaire pour désigner une partie du sud de la Gaule, faisant référence à une province de sept territoires. Les Wisigoths appellent cette partie de la Narbonnaise au nord des Pyrénées, Gallia, ou Provincia Galliae. Ils ne lui donnèrent jamais le nom de Septimanie.

Les Francs, eux, désignèrent ce territoire sous le nom de Gothie, c’est-à-dire le pays des Goths. En raison de sa position excentrée dans le royaume wisigoth, la province est menacée par les Francs. Dans la seconde moitié du VIe siècle, ils lancèrent plusieurs incursions en Septimanie, sans jamais parvenir à la réduire. Les habitants de la province, sauf exceptions, se montrèrent en effet solidaires des Wisigoths[6] en raison de leur aversion au catholicisme puisqu'ils étaient en majorité Ariens.

Après avoir battu les Wisigoths en quelques mois et pris la majeure partie de la péninsule Ibérique en 711, les armées arabes s'emparent en 718 ou 719 de Narbonne, capitale de la dernière province wisigothique, la Septimanie, et en font la capitale de leur nouvelle province, pour près de quarante ans[7]. Le port leur permit d'acheminer des troupes et des vivres directement sur la côte languedocienne sans avoir à passer les montagnes. Les Omeyyades nomment à sa tête Yusuf al-Fihri gouverneur jusqu'en 747 quand, rapatrié à Cordoue, il devient gouverneur de toute l'Al-Andalus (qui sera par la suite divisée en cinq provinces distinctes dont la Septimanie) pour le compte des Omeyyades de Damas.

Ses armées conquièrent ensuite Agde, Béziers et Nîmes (en 718) qui tombent aux mains du Califat[7]. C'est lors de cette conquête que furent notamment incendiées les Arènes de Nîmes[8]. Échouant devant les défenses de Toulouse en 721, les Sarrasins prennent cependant Carcassonne en 725[2].

En 756, à la suite de la chute des Omeyyades à Damas devant les Abbassides, le gouverneur Yusuf al-Fihri est battu par Abd al-Rahman Ier devant Cordoue. Ce dernier prend possession de toutes les dépendances arabo-musulmanes en Europe en créant un nouvel État l'Émirat de Cordoue qui durera jusqu'en 929, duquel naîtra le Califat de Cordoue, jusqu'à son éclatement en l'an 1031 en plusieurs petits émirats, les taïfas.

La domination franque sur la Catalogne voisine commence avec la conquête de Gérone (785) et de Barcelone (801). Le territoire gagné sur les Musulmans devint la Marche d'Espagne, composée par des comtés dépendants des monarques carolingiens. Parmi eux, celui qui joua le plus grand rôle, fut le Comté de Barcelone, d’où la reconquête prendra plus ou moins son départ jusqu’à la fameuse date de 1492.

La Septimanie : province de Narbonne 719-759

Le Califat de Cordoue en l'an 750

Les Omeyyades sont en période d’expansion à l'ouest : outre la péninsule Ibérique et la Septimanie, ils débarquent en Sicile, qui est conquise en 720 ; la Sardaigne, la Corse et les Baléares (conquête définitive en 902) suivent en 724. Les gouverneurs à la tête de la Narbonnaise lancent alors des expéditions en Aquitaine pour s'emparer de butins[9].

Sous la domination musulmane, Narbonne devint Arbûna, le siège d'un wâli pendant quarante ans, capitale d'une des cinq provinces d'al-Andalus, aux côtés de Cordoue, Tolède, Mérida et Saragosse[10]. L'historien égyptien Mohamed Abdallah Inane[11] situe cette province au nord des Pyrénées, incluant les côtes méditerranéennes jusqu'aux Bouches-du-Rhône, il ajoute que les principales villes de cette province sont Narbonne (Arbuna), Carcassonne (Qarqachounah), Béziers (Bazyih), Nîmes (Nimah), Agde (Ajdah) et Castelsarrasin (Majlounah).

Les musulmans laissèrent aux anciens habitants, chrétiens et juifs, la liberté de professer leurs religions moyennant tribut[12]. En outre, ils firent venir d'Afrique du Nord des familles entières avec femmes et enfants afin d'élargir les bases de leur occupation[13],[14].

On connaît un certain nombre de walis, gouverneurs de la province narbonnaise. Le premier est Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Rhafiqi nommé en 720. Ensuite, Athima vers 737, Abd-er-Rahman el Lahmi à partir de 741, Omar ibn Omar vers 747. Le dernier gouverneur est Abd-er-Rahman ben Ocba (756-759) qui continuera à gouverner les territoires encore soumis aux musulmans, des Pyrénées jusqu'à Tortose sur l'Èbre[15].

À partir de 725 ou 730, depuis la province narbonnaise et pendant quarante années, les musulmans lancent plusieurs raids vers le nord de la Gaule, remontant la vallée du Rhône, ils mènent des excursions jusqu'en Aquitaine et Bourgogne lors, notamment, de la bataille de Bordeaux.

Entretemps, Eudes le duc d'Aquitaine, parvient en 721 à briser le siège de Toulouse. Mais quelques années plus tard, il s'allie au gouverneur omeyyade Munuza Uthman Abu Naissa, subordonné du gouverneur d'Al-Andalus Anbasa ibn Suhaym Al-Kalbi. Munuza tente de se constituer une principauté indépendante en Cerdagne[16]. Nommé en 730, le susnommé gouverneur Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Rhafiqi, dirige alors une expédition punitive contre Munuza, qui est battu et tué.

À l'ouest l'armée de l’émir andalou Abd al-Rahman Ier se livre à la bataille de Poitiers (732) (en arabe : maʿrakat Balāṭ aš-šuhadāʾ, « bataille du Pavé des Martyrs »), où elle est finalement défaite par Charles Martel[17].

En 735, une partie des vaincus de Poitiers rejoignit la vallée du Rhône. Lyon est pillé, quelques églises détruites (mais certaines de celles qui l'ont été à cette période ont été à tort imputées aux armées arabes, alors qu'elles seraient le fait des attaques de Charles Martel, Pépin le Bref et Charlemagne[18]).

En 736, Charles Martel prend les villes d'Aix, Marseille et Arles, après que Mauronte, duc ou patrice de Provence, se soit allié avec les Maures pour sauver son autonomie[19]. Puis en 737, les Francs entrèrent en Septimanie, après avoir pris Avignon et égorgé une partie de sa population. Ils battirent par deux fois les Sarrasins, à Montfrin et sur le plateau de Signargues, près de Rochefort-du-Gard. Nîmes subit un sort pire qu’Avignon, les chroniqueurs parlent de têtes coupées, amoncelées en pyramide dans les Arênes. À l’appel du patrice Mauronte, horrifié par les exactions des Francs, les Sarrasins revinrent en alliés à Avignon et Marseille.

Principales avancées de Pépin le Bref et du duc d'Aquitaine entre 752 et 759

Pépin, le fils de Charles Martel, et Liutprand, roi des Lombards, s’allièrent pour les vaincre. Les deux cités provençales furent prises d’assaut. Des seigneurs francs reçurent en fief des cités stratégiques en Provence afin d’empêcher tout retour des Sarrasins[20]. Ce n'est qu'en 759 que le fils de Charles Martel, prend Narbonne aux musulmans et conquièrent la province de Septimanie[21]. À noter qu'une mosquée aurait été construite par les Arabes entre 712 et 759 dans l'église Saint-Rustique de Narbonne mais son authenticité est contestée[22].

Raids et Razzias

Ce qui ne les empêche point de revenir en Provence en 760, puis en 787 dans les Dentelles de Montmirail où ils pillèrent Prébayon. Leur pression fut à nouveau si forte en Septimanie que Charlemagne chargea son cousin Guillaume, comte de Toulouse, de les faire refluer. Les deux armées se combattirent de 793 à 795. En 793, une nouvelle expédition sarrasine échoue devant les portes de Carcassonne. Guillaume libéra Orange, ce qui lui valut le titre de Prince de cette cité et défit les Sarrasins du côté de Narbonne.

Malgré l'extension de l'empire carolingien et sa puissance certaine, la Méditerranée reste dominée par la marine musulmane, en ces temps d’expansion arabo-musulmane, le contrôle de la Sicile, de la Corse, des îles Baléares et de la péninsule Ibérique leur permet une grande mobilité au long des côtes de Septimanie et de Provence entre autres pour mener leur raids et razzias[23], comme ils le feront, pendant la même période, dans le sud de l'Italie et jusqu'à la période barbaresque.

Ayant fait de la Corse leur repaire, ils revinrent pourtant sur les côtes provençales en 813 afin de se fournir en esclaves. Puis on les retrouve assiégeant Marseille en 838, la pille et emmène en captivité clercs et moniales. L'abbaye Saint-Victor de Marseille est détruite. Entre 844 et 850, ils remontèrent la vallée de l’Ouvèze où ils pillèrent Vaison puis redescendirent vers Arles qu’ils assiégèrent. Ils furent à nouveau en basse Provence en 869 pour s’en prendre à Marseille et à Arles.

Huit nouvelles décennies de présence: 890-973

Le Massif des Maures : le retour des Maures

Expansion des Francs ; la bande rouge marque le royaume wisigoth convoité par les Arabes

Les années 880/890, marquèrent un tournant dans leur stratégie. Venus d’Alicante, ils s’installèrent à demeure près de Saint-Tropez dans le Freinet (actuels cantons de Grimaud et Saint-Tropez) et de là essaimèrent dans toutes les Alpes. Cette « place forte » n'a jamais été retrouvée ; il n'est pas prouvé à ce jour que ce « contingent » ait été permanent : il peut d'agir d'opérations et d'occupations temporaires, ponctuelles.

Un de leurs raids les plus meurtriers eut lieu en haute Provence et dans le pays d'Apt en 896. Pendant près d’un siècle ils vécurent sur le pays qu’ils pillèrent et rançonnèrent.

En 923, les Sarrasins, débarqués dans l'actuel massif des Maures, ne peuvent s'emparer de Marseille, mais dévastent à nouveau l'abbaye de Saint-Victor. L'évêque de Marseille quitte la ville pour se réfugier à Arles[24]. S'ensuivent plusieurs alliances et mésalliances avec les princes locaux, jusqu’à la rupture définitive avec les Vicomtes de Marseille.

Dans la nuit du 21 au , ils firent prisonnier l’abbé Cluny, Maïeul, au pont du Châtelard, près d’Orsières dans le Valais. Les Maures pensèrent qu'en l'enlevant, ils pourraient en obtenir une importante rançon. Depuis 921, les bandes sarrasines, provenant de Provence, s'étaient rendues maîtresses de nombreux passages d'importance dans les Alpes occidentales (d'autres versions prétendent que les Francs les avaient installé là pour faire barrage aux Lombards…) dont le col du Mont-Joux que l'abbé venait de franchir avant d'être reconnu et pris. Les moines de Provence réussirent à réunir la rançon demandée. Tenant parole, les Sarrasins libérèrent leur otage.

Celui-ci avait sa famille paternelle originaire de haute Provence. En septembre, Guillaume et Roubaud, fils du comte Boson II, rallièrent toute la noblesse provençale, mais aussi du Bas-Dauphiné et de Nice. À la tête de l'ost provençal renforcé par les troupes d'Ardouin, comte de Turin, ils traquent les Maures qu'ils écrasent lors de la bataille de Tourtour en 973, puis les chassent de Provence[25],[26]. Le site précis de la bataille reste inconnue.

Naissance de l’aristocratie de Provence

Cette campagne militaire contre les Sarrasins conduite sans les troupes de Conrad, masque en fait une mise au pas de la Provence, de l'aristocratie locale et des communautés urbaines et paysannes qui avaient jusque là toujours refusé la mutation féodale et le pouvoir comtal. Elle permet à Guillaume d'obtenir la suzeraineté de fait de la Provence et avec le consentement royal, de contrôler le fisc de la Provence.

Il distribue les terres reconquises à ses vassaux, comme le territoire d’Hyères qu'il attribue aux seigneurs de Fos. Il arbitre les différents et crée ainsi la féodalité provençale[27]. Avec Isarn, évêque de Grenoble, il entreprend de repeupler le Dauphiné et autorise un comte italien nommé Ugo Blavia à se fixer près de Fréjus au début des années 970 pour remettre les terres en culture.

Articles connexes

Notes et références

Notes

  1. Camps dont on n'a retrouvé, à ce jour, aucune trace.
  2. « nous voyons ensuite le même prince, par une contradiction insigne, faire un traité d'alliance avec ces infidèles, et leur donner des terres dans les montagnes qui séparent l'Italie d'avec la Suisse, pour les opposer à Bérenger son ennemi : de là des traces de ces Africains dans les vallées de Maurienne, de Tarentaise et du Faussigny », François-Emmanuel Fodéré, Voyage aux Alpes Maritime, Levrault, 1821, t.1, p. 45
  3. Cette hypothèse est contredite par les linguistes et les toponymistes qui y voient un appellatif géographique prélatin ou éventuellement un nom de personne latin Maurus, suivi du suffixe -ana. Voir les nombreux Morienne

Références

  1. Histoire des villes de France, Volume 3, p. 109.
  2. a et b Boris Thiolay, Des Sarrasins aux émigrés, 2012, L'Express — Dossier spécial
  3. Histoire de l'Islam et des Musulmans en France, page 64 ; citant Évariste Lévi-Provençal, Histoire de l'Espagne Musulmane, tome II (1950).
  4. Philippe Sénac, Musulmans et Sarrasins dans le sud de la Gaule du VIIIe siècle au XIe siècle, Sycomore, 1980, p. 52-53
  5. Jean Prieur, La province romaine des Alpes Cottiennes : recueil des inscriptions : (thèse complémentaire pour le doctorat), Villeurbanne, Faculté des lettres et sciences humaines - R. Gauthier, , 257 p., p. 61.
  6. André Bonnery ; La Septimanie sème la zizanie
  7. a et b « Les invasions au Moyen âge : Les Sarrasins », sur http://www.cosmovisions.com, Cosmovision (consulté le ).
  8. Adolphe de Pontécoulant, « Les Sarrasins chassés de la Vallée du Rhône par Charles Martel en 736 », sur http://www.nemausensis.com, Nemausensis, (consulté le ).
  9. Élisabeth Carpentier, op. cit., p. 42.
  10. Dawlatou Al Islam Fi Al Andalus (terre d'islam en Andalousie) Mohamed Abdellah Inane, Tome I - De la conquête au temps d'Al Manzur
  11. Dawlatou Al Islam fi AL Andalus, دولة الإسلام في الأندلس - الجزء الأول (دولة الإسلام فى الأندلس
  12. Philippe Sénac, « Présence musulmane en Languedoc » in Islam et chrétiens du Midi, Cahier de Fanjeaux, no 18, 2000, p. 50-51
  13. Commission archéologique de Narbonne, Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, Imprimerie Caillard, 1877, v. 20, p. 349
  14. Jean Lacam, Les Sarrazins dans le haut Moyen Âge français (Histoire et archéologie), par G.P. Maisonneuve, 1965, p. 22
  15. André Bonnery, La Septimanie, Loubatières, 2005, p. 109
  16. Alain Corbin (dir.) et Françoise Micheau, 1515 et les grandes dates de l'histoire de France : revisitées par les grands historiens d'aujourd'hui, Seuil, (ISBN 2020678845), p. 36.
  17. Dalil Boubakeur, Les Défis de l'islam, Flammarion, (ISBN 208067997X, lire en ligne), p. 88
  18. Guichet du savoir, « Invasions arabes à Lyon », sur http://www.guichetdusavoir.org, Bibliothèque municipale de Lyon, (consulté le ).
  19. Edgard Weber, Maghreb arabe et Occident français: : jalons pour une (re)connaissance interculturelle, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, , 406 p. (ISBN 9782866003838), p. 93
  20. Cartulaire d’Apt, op. cit., p. 17-19.
  21. (en) Franco Cardini, Europe and Islam, Blackwell Publishing, coll. « The Making of Europe », (ISBN 0631226370, lire en ligne), p. 10-11
  22. Mohammed Telhine, L'Islam et les musulmans en France : une histoire de mosquées, Éditions L'Harmattan, , p. 36
  23. Philippe Sénac, Musulmans et Sarrasins dans le sud de la Gaule du VIIIe siècle au XIe siècle, Sycomore, 1980, p. 47, et « Les Musulmans en Provence au Xe siècle » dans Histoire de l'Islam et des musulmans en France du Moyen Âge à nos jours, Albin Michel, 2006, p. 26
  24. Édouard Baratier, Histoire de Marseille, édition Privat, Toulouse, 1990, p. 59 (ISBN 978-2-7089-4754-2)
  25. Des sources tardives comme la Chronique de la Novalaise et la Vie de Saint Bobon donnent des informations romancées de ces événements.
  26. Cartulaire d’Apt, op. cit., p. 19.
  27. Jean-Pierre Poly, La Provence et la société féodale (879-1166), Paris,

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