Préchacq-les-Bains

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Préchacq-les-Bains
Préchacq-les-Bains
L'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Dax
Intercommunalité Communauté de communes Terres de Chalosse
Maire
Mandat
Daniel Cazeneuve
2020-2026
Code postal 40465
Code commune 40237
Démographie
Gentilé Préchacquois
Population
municipale
789 hab. (2021 en augmentation de 15,69 % par rapport à 2015)
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 33″ nord, 0° 54′ 26″ ouest
Altitude Min. 5 m
Max. 36 m
Superficie 8,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Dax
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Coteau de Chalosse
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Préchacq-les-Bains
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Préchacq-les-Bains
Liens
Site web Site officiel de Préchacq-les-Bains

Préchacq-les-Bains (Preishac las Banhèras en gascon)[1] est une commune française située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Préchacquois[2].

Elle dispose d'une station thermale spécialisée, comme Dax, dans le traitement des rhumatismes. La station possède des sources d'eau sulfatée calcique à 63 °C et une source sulfureuse froide.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la Chalosse.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Gamarde-les-Bains, Goos, Gousse, Louer, Pontonx-sur-l'Adour et Téthieu.

Communes limitrophes de Préchacq-les-Bains[3]
Pontonx-sur-l'Adour Gousse
Téthieu Préchacq-les-Bains Louer
Goos Gamarde-les-Bains
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Sur ses terres coule le Louts, affluent de l'Adour.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Littoral charentais et aquitain » et « Aquitaine, Gascogne »0[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 211 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bégaar à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 114,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Préchacq-les-Bains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dax, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,2 %), forêts (24,7 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), zones urbanisées (9,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Préchacq-les-Bains est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour et le Louts. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2004, 2009 et 2020[19],[17].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Préchacq-les-Bains.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 13,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 368 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 116 sont en aléa moyen ou fort, soit 32 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Préchacq-les-Bains est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

A l'origine, le bourg s'étend autour du clocher, au sud-ouest du village. A vu le jour en 1830 la toute première maison commune (mairie-école). En 1880, sous Jules Ferry, une nouvelle école intègre la mairie et puis en 1921 le monument au morts se dresse sur sa pierre de Bidache. Plus au centre, au lieu dit "les Arènes", en 1927 des arènes et une salle des fêtes y sont construite.

En gestation d'après guerre, le projet de construction d'un groupe scolaire en son sein, une mairie voit le jour sur le site (arènes-salle des fêtes). C'est en 1954 que le bourg confirme sa mutation, la salle des fêtes est démolie en 1965 au profit du foyer rural, le hall des sports attenant est érigée en 1983, les tribunes et le pesage disparaissent en 1990.

En février 1990, le village est en deuil à la suite du décès de Serge Dinclaux, joueur au Canaris de Préchacq, décédé à la suite d'une chute à l'entrainement.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Durée de mandat Identité Etiquette Profession
Depuis 2014 Daniel Cazeneuve DVG Chef d'entreprise
2008-2014 Sabine Lacaule DVG Secrétaire comptable
1977-2008 Elisabeth Vielle DVG
1975-1977 Raoul Dupouy
1971-1975 Renée Vielle
1945-1971 Albert Dinclaux
1933-1945 Séverin Prat
1929-1933 Auguste Lacoste
1912-1929 Jean Soussotte
1881-1912 Germain Soussotte

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24]. En 2021, la commune comptait 789 habitants[Note 3], en augmentation de 15,69 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
411458491555604583584616635
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
717660654635682712721718655
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
648630589527530533516502501
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
465471452428462462568598686
2018 2021 - - - - - - -
757789-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason à dessiner Blason
Tranché: au 1er de sable à trois grappes de raisin tigées et feuillées d'argent, au 2e d'azur à la source stylisée jaillissante d'argent; à la bande d'or chargée d'un rameau de chêne de sinople posé en barre en chef et d'une rivière posée en fasce, ondée d'azur et d'argent et alésée dans le sens de la bande, en pointe, brochant sur la partition[27].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Bertrand DUTHIL, Contes et récits de l'Adour en gascon et français, Éditions Charbonnier-Quillateau, , 227 p. (ISBN 978-2-918090-10-6), p. 66
  2. Nom des habitants des communes françaises sur le site Habitants.fr, consulté le 10 octobre 2013.
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Orthodromie entre Préchacq-les-Bains et Bégaar », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Begaar » (commune de Bégaar) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Begaar » (commune de Bégaar) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Préchacq-les-Bains », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  20. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.