Préchac (Hautes-Pyrénées)

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Préchac
Préchac (Hautes-Pyrénées)
La mairie.
Blason de Préchac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité CC Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Chantal Viard
2023-2026
Code postal 65400
Code commune 65371
Démographie
Gentilé Préchacois
Population
municipale
240 hab. (2021 en augmentation de 5,73 % par rapport à 2015)
Densité 151 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 59′ 36″ nord, 0° 04′ 19″ ouest
Altitude Min. 420 m
Max. 640 m
Superficie 1,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Argelès-Gazost
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Préchac
Géolocalisation sur la carte : France
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Préchac
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
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Préchac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Préchac
Liens
Site web http://www.prechac65.fr/

Préchac est une commune française située dans l'ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Vue générale.

La commune de Préchac se trouve à 29 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 2 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.

Elle est incluse dans le Parc national des Pyrénées

Sur le plan historique et culturel, Préchac fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays Dabant-Aygues qui regroupe huit communes[3].

La commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Préchac est limitrophe de quatre autres communes dont Artalens-Souin au sud-est par un simple quadripoint, à Vielle.


Communes limitrophes de Préchac[4]
Ayros-Arbouix
Lau-Balagnas Préchac
Beaucens Artalens-Souin
(par un quadripoint)

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le moulin en 2021.

Elle est drainée par le gave de Pau, le ruisseau d'Aygueberden, le ruisseau d'Estibos, le ruisseau Estau et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[5],[Carte 1].

Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Loubouer, après avoir traversé 88 communes[6].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[8].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

  • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,8 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 216 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre :

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'Ayros-Arbouix, mise en service en 1982[12] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 031,4 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 22 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[16], à 12,6 °C pour 1981-2010[17], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[18].

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées[Note 4]. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[21],[22],[23].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) »[25], d'une superficie de 482 ha, sont un site est localisé sur deux domaines biogéographiques : 42 % pour le domaine atlantique et 58 % pour le domaine alpin. Il sconstituent des réseaux linéaires sélectionnés pour leurs capacités d'accueil du saumon Salmo salar[26].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[27] : le « Gave d'Azun, ruisseau du Bergons et Gave de Lourdes » (437 ha), couvrant 31 communes dont deux dans les Pyrénées-Atlantiques et 29 dans les Hautes-Pyrénées[28] et le « pied du massif de Hautacam entre Argelès et St-Créac » (961 ha), couvrant 12 communes du département[29].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Photo aérienne en couleurs de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.

Typologie[modifier | modifier le code]

Préchac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[30],[I 1],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,1 %), prairies (18,1 %), zones urbanisées (15,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), forêts (4,3 %)[32].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 150, alors qu'il était de 149 en 2015 et de 139 en 2010[I 4].

Parmi ces logements, 73,4 % étaient des résidences principales, 21,1 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,1 % des appartements[I 5].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Préchac en 2020 en comparaison avec celle des Hautes-Pyrénées et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (21,1 %) inférieure à celle du département (23,2 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 88,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84 % en 2015), contre 64,6 % pour les Hautes-Pyrénées et 57,5 pour la France entière[I 6].

Le logement à Préchac en 2020.
Typologie Préchac[I 4] Hautes-Pyrénées[I 7] France entière[I 8]
Résidences principales (en %) 73,4 67,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 21,1 23,2 9,7
Logements vacants (en %) 5,4 9,5 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Cette commune est desservie par les routes départementales RD 913 et 13.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Préchac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le gave de Pau. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[35]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2012 et 2013[36],[33].

Préchac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[37]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Préchac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[38].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 35,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 123 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 19 sont en aléa moyen ou fort, soit 15 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[33].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Chemin du nouveau bourg.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[41] qui rapporte les dénominations historiques du village :

  • in teratorio Praisago, latin (v. 860, livre vert de Bénac) ;
  • Guilhermus Lupi de Prexaco, latin (1022, Marca, Histoire Béarn) ;
  • in Prexaco, latin (XIe siècle, cartulaire de Saint-Pé) ;
  • Villinus Lupus de Prisag, latin et gascon (1037 ou v. 1040, livre vert Bénac) ;
  • Preishac, Preisac, Prexac, Prexag (v. 1050-1070, cartulaires Bigorre) ;
  • Pressag (v. 1085, cartulaire Saint-Savin ; 1131-1134, ibid.) ;
  • Preixag (1272, livre vert Bénac ; 1285, montre Bigorre) ;
  • De Preysaco, de Preyshaco, latin (1313, Debita regi Navarre) ;
  • de Prexaco, latin (1342, pouillé Tarbes ; 1379, procuration Tarbes) ;
  • Prexac, Preixac (1429, censier de Bigorre) ;
  • Prexac (1614, Guillaume Mauran) ;
  • Prechac (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).

Le nom dérive du nom de personnage latin Priscius (= le premier) et suffixe -acum : domaine de Priscius.

En occitan, la commune est dénomée Preishac.

Histoire[modifier | modifier le code]

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Préchac à l'est d'Argelès-Gazost.

Sous l'Ancien Régime, la localité relève de la Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, Arribèra de Davantaygue. Durant la Révolution française, elle est le chef-lieu du canton de Davantaygue (1790)[42].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement d'Argelès-Gazost du département des Hautes-Pyrénées.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Argelès-Gazost[43]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de la Vallée des Gaves

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Hautes-Pyrénées.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Préchac était membre de la petite communauté de communes de la Vallée d'Argelès-Gazost, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 1995 mars 2001 Maurice Phelouzat    
mars 2001 mars 2008 Dominique Labrit    
mars 2008 2014 Robert Camon[44]    
2014 juillet 2020 M. Dominique Billot    
juillet 2020[45],[46] automne 2023 Anne-Isabelle Robuste   Professeure ou profession scientifique
Mandat écourté par la démission de la maire et d'une partie du conseil municipal
octobre 2023[47] En cours
(au 30 novembre 2023)
Chantal Viard   « Personnel des services directs aux particuliers »

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[48].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Le foyer rural en 2021.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Préchacois ou Préchacoises.

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[51].

En 2021, la commune comptait 240 habitants[Note 9], en augmentation de 5,73 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
249267220282256283272289295
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
301268271244239211205190186
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
174158150136119129122120151
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
141127123198209193193194227
2014 2019 2021 - - - - - -
229234240------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Préchac est une commune rurale qui compte 240 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 106 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 242 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 550 [I 9] (20 420  dans le département[I 10]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 11] 3,6 % 6,8 % 6,7 %
Département[I 12] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 134 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (71,1 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 11],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 14]. Elle compte 36 emplois en 2018, contre 46 en 2013 et 40 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 99, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54 %[I 15].

Sur ces 99 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 91 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Sernin de Préchac.
  • Moulin

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Préchac (Hautes-Pyrénées) Blason
D'azur à la fasce ondée d'argent, au chef d'or chargé d'un fer de flèche de sable sur lequel sont posés deux oiseaux affrontés du même[53].
Détails
ce blason est officiel.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
  3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  4. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
  6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Préchac » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Argelès-Gazost » (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Préchac » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Préchac - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Préchac - Section LOG T7 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Préchac » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  53. Passion Bigorre