Prince de Liège

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Le titre de prince de Liége[1], ou prince de Liège, a été octroyé par le roi Léopold III à son plus jeune fils, le prince Albert, devenu Albert II, 6e roi des Belges, le .

Historique[modifier | modifier le code]

Ce titre est un hommage à la fois à l’ancienne principauté de Liège, disparue en 1795, mais aussi en souvenir de la défense héroïque de Liège face à l’invasion des troupes allemandes en . La résistance farouche de la place forte de Liège permit de ralentir l’avancée des troupes allemandes et ainsi permettre à l’armée française de mieux se préparer face à cette offensive[2].

À la suite des querelles communautaires, le roi Albert II décida en 2001 de ne plus octroyer ces anciens titres dynastiques (comte de Flandre, comte de Hainaut et prince de Liége)[3] aux membres de la famille royale afin de ne pas heurter les différentes composantes linguistiques du pays.[réf. souhaitée]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prince de Liége et non Prince de Liège. En effet, dans l’A.R. du , Liège est écrit Liége avec un accent aigu et non un accent grave. C’est l’ancienne orthographe du nom. Actuellement, Liège ne s’écrit plus qu’avec un accent grave. L'accent aigu perdure cependant toujours dans l'orthographe (et la prononciation) du gentilé liégeois(e).
  2. John Horne et Alan Kramer (trad. de l'anglais), 1914, les atrocités allemandes : la vérité sur les crimes de guerre en France et en Belgique, Paris, Tallandier, , 684 p. (ISBN 978-2-84734-826-2 et 2-84734-826-3, OCLC 800509712, lire en ligne)
  3. Pierre-Yves Monette, Métier de Roi : Famille, Entourage, Pouvoir, de A à Z, Bruxelles, Alice Éditions, , 256 p. (ISBN 2-930182-51-2), « Titres dynastiques », p. 196-199.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]