Prévessin-Moëns

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Prévessin-Moëns
Prévessin-Moëns
La mairie de Prévessin-Moëns.
Blason de Prévessin-Moëns
Blason
Prévessin-Moëns
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Gex
Intercommunalité Pays de Gex Agglo
Maire
Mandat
Aurélie Charillon (DVD)
2020-2026
Code postal 01280
Code commune 01313
Démographie
Gentilé Prévessinois, Prévessinoises
Population
municipale
9 063 hab. (2021 en augmentation de 15,31 % par rapport à 2015)
Densité 750 hab./km2
Population
agglomération
194 216 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 15′ 14″ nord, 6° 04′ 54″ est
Altitude Min. 419 m
Max. 486 m
Superficie 12,09 km2
Unité urbaine Genève (SUI)-Annemasse (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Genève (SUI)-Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Genis-Pouilly
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Prévessin-Moëns
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Liens
Site web prevessin-moens.fr

Prévessin-Moëns est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle appartient à l'Aire Urbaine de Genève - Annemasse. La commune est née le de la fusion des communes de Prévessin et de Moëns.

Ses habitants sont les Prévessinois et les Prévessinoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Carte

Située dans le Pays de Gex, au Nord-Est du département de l'Ain, la commune de Prévessin-Moëns est limitrophe de cinq communes françaises (Saint-Genis-Pouilly, Chevry, Ségny, Ornex, et Ferney-Voltaire) et de deux communes suisses appartenant au Canton de Genève (Satigny et Meyrin).

Rose des vents Chevry Ségny Ornex Rose des vents
Saint-Genis-Pouilly N Ferney-Voltaire
O    Prévessin-Moëns    E
S
Satigny
(ch)
Meyrin
(ch)

La commune est située à 8 km de Genève, 65 km de Bourg-en-Bresse, 110 km de Lyon, et 400 km de Paris (distances orthodromiques). Depuis Prévessin-Moëns, les reliefs du Jura et des Alpes (massif du Mont-Blanc) sont les éléments visuels les plus présents dans le paysage.

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

Les deux anciennes communes de Prévessin et de Moëns ont gardé leur appellation en tant que lieux-dits.

La commune regroupe plusieurs hameaux : Brétigny, Vésegnin, Magny, les Aglands.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Superficie[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 12,09 km2, son altitude de 460m, variant de 419m à 486m.

Géologie[modifier | modifier le code]

Au début de l'ère quaternaire, le glacier du Rhône a recouvert la région. Au moment de sa fonte, il a déposé des amas de rochers, recouvrant la molasse issue de l'ère tertiaire, prenant le nom de moraine.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le bassin hydrographique est le Bassin du Rhône. Sur le territoire, coulent :

  • au nord :
    • le ruisseau, le Petit Journans qui est affluent du cours d'eau le Lion ;
    • Le Lion, affluent de l'Allondon.
  • au sud : le Nant qui conflue à Ferney-Voltaire avec l'Ouye.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 303 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cessy à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 063,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records CESSY (01) - alt : 507m, lat : 46°18'37"N, lon : 6°04'49"E
Records établis sur la période du 01-05-2002 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,2 −1,4 1,7 5,3 8,9 12,9 14,3 13,9 10,8 7,4 2,9 −0,5 6,3
Température moyenne (°C) 1,8 2,5 6,4 10,8 14,3 18,7 20,5 19,9 16,1 11,5 6,3 2,4 10,9
Température maximale moyenne (°C) 4,9 6,3 11,2 16,2 19,6 24,6 26,7 25,9 21,5 15,7 9,6 5,4 15,6
Record de froid (°C)
date du record
−13,9
30.01.05
−16,3
01.02.03
−11
01.03.05
−6
08.04.03
−0,4
06.05.19
2,6
01.06.06
6,7
25.07.11
6,3
26.08.18
1,6
25.09.02
−3,4
26.10.03
−10
27.11.05
−14,7
20.12.09
−16,3
2003
Record de chaleur (°C)
date du record
15,9
01.01.23
19,5
23.02.20
22,4
16.03.12
26,5
22.04.18
32,8
24.05.09
35,5
25.06.03
37,6
07.07.15
38,5
24.08.23
31,2
11.09.23
27
09.10.23
21,4
02.11.20
16
18.12.19
38,5
2023
Précipitations (mm) 106 75,8 77,9 66,7 87 85,4 81,1 86,5 63 101,6 110,1 122,1 1 063,2
Source : « Fiche 1071001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Année 2019[modifier | modifier le code]

Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 1,8 3,9 8,2 10,3 12,4 19,9 22,6 20,6 17,2 13,2 6,3 4,9 11,8
Ensoleillement (h) 80 169 193 192 224 286 304 248 202 111 52 53 2 114
Précipitations (mm) 43 40 57 63 41 112 44 60 25 102 114 140 841
Source : MétéoSuisse, Office Cantonal de la Statistique, Genève.


Historique[modifier | modifier le code]

Moyennes annuelles observées entre 2010 et 2019
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 2,4 2,5 6,9 11,2 14,1 18,9 21,1 20,2 16,2 11,6 6,6 3,1 11,2
Ensoleillement (h) 58,7 91,2 167 196 205,7 246,1 279,8 252,1 200,4 130,1 65,2 52,4 1 944,7
Précipitations (mm) 80,8 55 52,3 60,1 79,9 80,7 68,9 63,3 50,9 66,9 89,5 94 842,3
Source : MétéoSuisse, Office Cantonal de la Statistique, Genève.


Moyennes annuelles observées entre 2000 et 2009
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 1,9 3,2 6,7 10,6 15,2 19,3 20,4 19,7 15,7 11,7 6,1 2,7 9,6
Ensoleillement (h) 75,3 110,6 163,5 197,4 217,9 275,7 264,5 239,6 198,4 131,9 80 48,4 2 003,2
Précipitations (mm) 71,9 56,4 84,5 74,7 75,4 74,5 91,9 111,7 82,1 104,9 93,2 75,9 997,1
Source : MétéoSuisse, Office Cantonal de la Statistique, Genève.


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Prévessin-Moëns est une commune urbaine[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 35 communes[10] et 194 216 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (27,7 %), zones urbanisées (23 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), forêts (10,7 %), prairies (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %)[15].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La proximité de Genève est marquée et son aire urbaine se prolonge au-delà de la frontière. De nombreux programmes immobiliers récents ont façonné la ville, néanmoins, les traces d’un passé agricole sont encore visibles, tout comme les espaces naturels (parc, boisements).

Une conurbation s'est formée sur les communes de Ferney-Voltaire, Prévessin-Moëns et Ornex. Si chaque centre-ville peut être identifié, l’agrégation des différents centres et hameaux composant ces trois communes a créé une seule entité urbaine.

Enfin, la densification du logement s'opère autour du centre-village, à Prévessin, avec une majorité de constructions produites en collectif, tandis que Moëns et les hameaux sont constitués majoritairement d'habitats individuels.

Logement[modifier | modifier le code]

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 4102, marquant une progression rapide. En 1999, la commune comptait 1893 logements, 2259 en 2007 (+19 %), et 3582 en 2012 (+58 %); cette augmentation soutenue tente à ralentir sur la dernière période observée (+20 %)[16].

Parmi ces logements, 82,7 % sont des résidences principales, 9,9 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants.

Ces logements étaient pour 46,7 % des maisons individuelles et pour 53,1 % des appartements. Cette proportion s’est inversée depuis 2007, puisque les maisons représentaient 59,9 % contre 39,9 % d’appartements.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 55,2%, en baisse par rapport à 2007 (65,7 %).

Concernant le nombre de pièces, 3,4 % des logements ont 1 Pièce, 12,5 % 2P, 20,5 % 3P, 18,6 % 4P et 44,9 % 5P ou plus. Cette dernière catégorie est essentiellement représentée par le logement pavillonnaire puisque les maisons ont en moyenne 5,7 pièces contre 3,1 pour les appartements.

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Les projets d'aménagement de la commune s'inscrivent dans les orientations prises par la communauté d'agglomération du Pays de Gex, inscrites au Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) et Plan Local d'Urbanisme intercommunal (PLUi).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est principalement desservie par la RD 35 qui la contourne, ainsi que par sa variante RD 35b qui la traverse. La RD 78 quant à elle relie les hameaux de Brétigny et Vésegnin à Moëns.

Un des plus importants passage entre la Suisse et le Pays de Gex (+ de 20 000 véhicules/jour) se situe sur la commune à la douane reliant Meyrin à Saint-Genis-Pouilly (RD984f).

Une voie douce (piétons et vélos) relie Prévessin-Moëns au hameau de Mategnin en Suisse. Cet accès était auparavant une route, la présence d'un ancien poste de Douane en témoigne.

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les lignes de bus 64 et 66 des Transports publics genevois (TPG), et par la ligne 33 des Cars Région Express.

L'Aéroport international de Genève est situé à 7 km, les gares de Genève-Cornavin à 10 km en Suisse et Bellegarde-sur-Valserine à 30 km permettent l'accès aux transports nationaux et internationaux.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Tel que disponible en , la commune ne présente aucun Plan de Prévention des Risques: ni Naturel (PPRN), ni Technologique (PPRT). Le risque sismique est modéré de niveau 3 ; il existe une exposition au retrait-gonflement des sols argileux[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Prévessin est attesté sous la forme Privissin en 1257. Le toponyme Prexessin apparaît dans le Procès-Verbal de démarcation de la frontière en 1825 (cf. section La frontière de Prévessin-Moëns avec la Suisse).

Moëns est attesté sous la forme Moyns en 1211, Villa de Moinx en 1236. Selon Ernest Nègre, ce toponyme semblerait dériver de l'anthroponyme germain Modonius.

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La frontière de Prévessin-Moëns avec la Suisse[modifier | modifier le code]

L'actuelle frontière entre Prévessin-Moëns et la Suisse est issue du traité entre la France et les Puissances Alliées, conclu à Paris le , dit Traité de Paris de 1815, défini dans son Article 1er, alinéa 3. Ce traité pose les principes de cession d'une partie du Pays de Gex au canton de Genève, la commune voisine de Meyrin étant cédée au canton.

Les multiples bornes implantées aux limites de la commune attestent d'un abornement effectué en 1818, mais il faut néanmoins attendre le procès-verbal de démarcation de la frontière entre la France et le Canton de Genève du pour entériner le Traité de Paris. Ce document, descendant au niveau communal, spécifie notamment la frontière française aux limites des deux communes de Moëns et de Prexessin[18].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Au printemps 1942, Klaus Barbie est nommé chef de la sécurité à Gex avec pour mission d'enlever Alexander Foote (un agent secret travaillant pour l'URSS à Genève). Barbie réussit donc à soudoyer le chef d'un poste de la garde-frontière suisse et s'introduit en Suisse par le poste de Prévessin-Moëns, douane proche de sa résidence privée, avant de constater qu'Alexander Foote avait disparu.

Faits divers[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Commune et intercommunalité[modifier | modifier le code]

Née de la fusion des communes de Prévessin et de Moëns le , Prévessin-Moëns a rejoint la communauté de communes du Pays de Gex (CCPG) lors de sa création en 1996 ; la CCPG s'étant transformée en communauté d'agglomération du Pays de Gex (CAPG) en 2019. La CAPG est membre du Pôle Métropolitain du Genevois Français.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes, du département de l'Ain, et de l'arrondissement de Gex.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Les électeurs de la commune votent au sein de la 3e circonscription législative de l'Ain.

Avant l'entrée en vigueur du redécoupage cantonal de 2014, l'élection du conseiller général se faisait pour le canton de Ferney-Voltaire, puis à partir de , les conseillers départementaux représentant la commune sont des élus du canton de Saint-Genis-Pouilly.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Commune ayant une population comprise entre 3500 et 9999 habitants, le nombre de conseillers municipaux à élire est de 29 et celui de conseillers communautaires de 4 ; c'est un scrutin de liste(s).

Résultats[modifier | modifier le code]

Le résultat des élections les plus récentes :

Chronologie des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires qui se sont succédé depuis la naissance de la commune en 1975:

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 1983 Gaston Laverrière Gaulliste  
1983 1989 Joseph Raphoz UDF  
1989 1995 Jean Vanier    
juin 1995 mars 2014 Jean-Paul Laurenson DVG[21]  
mars 2014 En cours Aurélie Charillon DVD Ingénieure - conseillère départementale
Les données manquantes sont à compléter.

Autres élections et référendum[modifier | modifier le code]

Elections présidentielles[modifier | modifier le code]

En 2017, les élections présidentielles voient Emmanuel Macron se hisser en tête des suffrages avec 80,11 % des voix ; il devance Marine Le Pen qui obtient 19,89 % des voix. Emmanuel Macron était aussi arrivé en première position au 1er tour, 32,53 %, devançant François Fillon 32,26 %, et Jean-Luc Mélenchon 13,9 %. Dans la commune, le taux de participation s'élève à 79,53 % au second tour, légèrement inférieur au 1er tour, 80,02 %[22].

Lors des élections présidentielles de 2012, Nicolas Sarkozy arrive en tête du scrutin au second tour avec 60.62 % des voix devant Francois Hollande, 39.38 % des voix. Au 1er tour, Nicolas Sarkozy avait réuni 38.99 % des voix devant François Hollande, 21.12 %, et François Bayrou, 14.24 %. Le taux d'abstention au 2nd tour est de 20.9 %, il était de 22.1 % lors du premier tour[23].

Référendum[modifier | modifier le code]

Les deux référendum sur les traités portant sur la construction européenne sont révélateurs d'une population très largement europhile.

Ainsi, à la question "Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le Président de la République autorisant la ratification du traité sur l'Union Européenne ?" du Traité de Maastricht, le les Prévessinois disent oui à 73,60 %, contre 51,04 % au niveau national[24].

Il en est de même pour le référendum sur la Constitution Européenne du , où le oui à la question "Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ?" recueille 71,95 % des suffrages, contre un rejet à 54,67 % en France[25].

Instances de démocratie participative[modifier | modifier le code]

La ville est dotée d'un conseil municipal des jeunes.

Finances communales[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

Le service de la distribution de l'eau et de l'assainissement, ainsi celui des déchets, est sous la gestion de la communauté d'agglomération du Pays de Gex.

Espaces publics[modifier | modifier le code]

Parc du Chateau[modifier | modifier le code]

Poumon vert au centre de la commune, ce parc d'une surface de près de 19 ha est planté d'arbres remarquables, dont certains auraient plus de 400 ans. Le parc garde un caractère sauvage, mais est néanmoins équipé de jeux pour enfants, ses allées sont fréquentées par les promeneurs et coureurs.

Poids public - Moëns.

Poids public[modifier | modifier le code]

Au centre de Moëns se situe le poids public construit en 1935, et qui a fonctionné jusque dans les années 60.

Fontaines[modifier | modifier le code]

Un grand nombre de fontaines peuplent les hameaux.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les établissements scolaires sont rattachés à l'Académie de Lyon.

La commune est dotée de trois écoles élémentaires : Les Grands-Chênes, La Bretonnière et ALICE. Le nom de l'école ALICE fait référence à l'une des expériences menées par le CERN : A Large Ion Collider Experiment.

L'école intercommunale Jean-de-la Fontaine est partagée avec la commune de Ferney-Voltaire, et est administrée par le SIVOM de l'Est-Gessien.

Pour l'enseignement secondaire, les élèves ont à disposition le collège Le Joran sur la commune, ainsi que le lycée international qui compte 2 sites, à Ferney-Voltaire et à Saint-Genis-Pouilly.

Poste et télécommunication[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité et secours[modifier | modifier le code]

Les juridictions dont dépend la commune sont situées à Bourg-en-Bresse (tribunaux de grande instance, de commerce, pour enfants), à Nantua (tribunal d'instance, conseil de prud'hommes), et à Lyon (tribunal administratif et cour d'appel).

En matière de sécurité publique, la commune dispose d'une police municipale, et dépend de la circonscription de brigade de gendarmerie située à Ornex.

Le Centre d'Intervention et de Secours de l'Est-Gessien est situé sur la commune et est l'un des 57 centres de sapeurs-pompiers du département.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

En 2021, la commune comptait 9 063 habitants[Note 3], en augmentation de 15,31 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
223274247239312339353389318
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
330345342332376363347317334
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
340352361341364343337323329
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3544061 5092 2403 7234 2614 7664 8115 980
2015 2020 2021 - - - - - -
7 8608 9489 063------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Prévessin-Moëns possède un club sportif, l'AS Prévessin-Moëns fondé en 1975. Le sport le mieux représenté localement par cette association est le football. Possède deux terrains de foot, un synthétique et un normal à côté de la salle Gaston-Laverrière. Il y a deux salles omnisports présentes sur le territoire de cette commune, le gymnase Saint-Simon à côté du collège Le Joran, et la salle Gaston-Laverrière, proche de l'école des Grands-Chênes. À côté de cette salle, il y a aussi la possibilité de faire de nombreuses activités comme du tennis à court ouvert ou en salle, mais aussi un city-stade, des terrains de pétanque, un terrain de volley, un skate-park mais aussi un square pour enfants.

Vie associative[modifier | modifier le code]

De nombreuses associations sont présentes dans la ville, notamment des associations solidaires. Comme le P'tit Bazar[30], qui organise deux ventes par an dans la salle Gaston-Laverrière, et reverse une partie des bénéfices des ventes à des associations locales. Le principe de ces ventes est d'inciter les gens de la région à venir faire un vide-grenier en vendant des affaires non-utilisées à moindre coût afin que chacun puisse en profiter.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous reprend les statistiques des ménages fiscaux de la commune.

Ménages fiscaux, revenus et taux de pauvreté[31]
2012 2013 2014 2015 2016 2017 Dépt

(2017)

Région

(2017)

Nombre de ménages fiscaux 2 636 2 601 2 631 2 667 2 616 2 787
Part des ménages fiscaux imposés 54% 53% 52% 51% 49% 49% 54,1% 52,7%
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux 6 812 6 755 6 831 6 929 6 661 7 026
Médiane du revenu disponible (EUR) 36 303 35 836 36 875 38 874 40 080 38 720 22 640 21 840
Taux de pauvreté 14% 15% 14% 13% 13% 14% 10,5% 12,5%

Emploi[modifier | modifier le code]

Population active, emploi et chômage[modifier | modifier le code]

La commune de Prévessin-Moëns a une population active, c'est-à-dire en âge de travailler (15 à 64 ans), plus élevée que celle observée dans le département, la région, et en France. En parallèle, le taux de chômage observé y est inférieur.

Population active de la commune[32]
2007 2012 2017 Dépt

(2017)

Région

(2017)

France

(2017)

Ensemble 3 437 4 976 5 387
Actifs 73 % 75,9 % 79,5 % 77,9 % 75,2 % 74,0 %
dont Chômeurs 5,3 % 6,2 % 8,0 % 10,4 % 11,9 % 13,9 %
Inactifs 27 % 24,1 % 20,5 %
dont élèves, étudiants 8,8 % 9,4 % 9,7 %
dont retraités 5,9 % 4,8 % 3,1 %

L'emploi frontalier[modifier | modifier le code]

L'attractivité économique de la Suisse et la proximité de la frontière font que les communes françaises frontalières hébergent de nombreux actifs travaillant de l'autre côté de la frontière. Ceci est d'autant plus vrai depuis les accords bilatéraux de portant notamment sur la libre circulation des personnes. Depuis cette date, la progression du nombre de travailleurs frontaliers est constante. Cela dit, il est impossible de connaître avec exactitude le nombre de travailleurs frontaliers, puisque la statistique publiée par les autorités suisses exclut les Suisses, les binationaux ainsi que les fonctionnaires internationaux.

Les travailleurs frontaliers établis sur la commune de Prévessin-Moëns sont majoritairement recensés sur le canton de Genève, et une plus faible partie dans le canton de Vaud.

Habitants de la commune titulaires d'un permis frontalier dans le canton de Genève[33]
1985 1990 1995 2000 2002 2005 2010 2015 2018
Ensemble 265 419 364 383 460 631 913 1395 1612

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

CERN - Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire[modifier | modifier le code]

Le CERN, Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire, est créé en 1952, puis est remplacé par l'Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire en 1954 ; malgré tout, l'acronyme CERN restera.

Entrée du Centre de Contrôles du CERN à Prévessin-Moëns

Initialement situés à Meyrin, les infrastructures et bâtiments de l'Organisation se retrouvent vite à l'étroit, et le une convention franco-suisse est signée, relative à l’extension du domaine du CERN en territoire français.

Ainsi, Prévessin-Moëns devient la première commune en surface de parcelles mises à disposition de l'Organisation: sur les 624 ha dont dispose l'Organisation, environ 301 sont sur la commune[34].

Sous la commune passe l'anneau du Super Proton Synchrotron et les bâtiments du Centre de Contrôles y sont hébergés.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église de l'Assomption.

Lieux et Monuments[modifier | modifier le code]

Église de l'Assomption[modifier | modifier le code]

L'église de l'Assomption fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [35].

Cette église est un des témoins du riche passé historique du territoire. Lors de sa rénovation en 1973, les fouilles ont révélé des traces de différentes époques confirmant la succession de divers édifices. Les historiens qualifient l’église actuelle de cinquième église. Le premier sanctuaire bâti à cet endroit date de l’époque mérovingienne. Au XIIe siècle, le prieuré de Payerne devient propriétaire de l’église, effectue d'importants travaux, et place l'église sous la protection de la Vierge Marie. Durant les siècles qui suivirent, ce sont les paroissiens qui veillaient à l'entretien, jusqu'à ce que l’apparition et l’extension du culte protestant en 1536 fit que l’église fut plus ou moins laissée à l’abandon. Au début du XVIIe siècle, l’église est rendue au culte catholique par François de Sales, évêque de Genève siégeant à Annecy, puis à partir du XVIIIe siècle, la mobilisation des paroissiens pour sa rénovation lui a donné son aspect actuel.

Bornes milliaires[modifier | modifier le code]

Un ensemble de deux bornes milliaires est situé à l'entrée du porche de l'église de l'Assomption.

Ce sont deux pierres monolithes cylindriques intégrées dans les piliers d'angles soutenant la toiture du porche. Elles datent du IIIe siècle, et leur hauteur est de 1,80 m et leur diamètre de 40 cm.

Ces milliaires employés dans la construction de l'église primitive, furent retrouvés lors de la reconstruction de l'église au XVIIIe siècle et réutilisés ; ils supportaient les bas-côtés de la nef de l'église carolingienne.

Ils étaient placées sur la route allant de Genève à Nyon. Tous les deux indiquent le troisième mille à partir de Nyon, capitale de la Colonie Equestre, en direction de Genève, c'est-à-dire le village de Céligny. L'un a été daté de 219 après J.-C. (sous l'empereur Héliogabale) et l'autre entre 235 et 238 après J.-C. (empereur Maximin). NB : un mille romain correspond environ à 1,5 km[36].

Ancien Poste de Douanes[modifier | modifier le code]

Bornes frontières[modifier | modifier le code]

Autres monuments[modifier | modifier le code]

  • L'ancienne église de Moëns, qui est aujourd'hui une grange, datant approximativement de 1000 ans.
  • Vestiges du prieuré de Prévessin.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Albert Fouilloux (1870-1953), homme politique français, est né et mort à Prévessin. Conseiller général du canton de Ferney-Voltaire depuis le , il devint maire de Prévessin le et président du conseil général de l'Ain le . La route entre Vésegnin et Brétigny porte son nom.
  • Jean-Claude Romand (1954 -), criminel français

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Prévessin-Moëns

La commune de Prévessin-Moëns porte :

Parti : au premier d'azur à la Vierge à l'Enfant assise d'argent, le tout auréolé d'or, au second de gueules à la clef contournée d'or[37].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Prévessin-Moëns et Cessy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Cessy », sur la commune de Cessy - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Cessy », sur la commune de Cessy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « INSEE - LOG T1 - Évolution du nombre de logements par catégorie ».
  17. « Informations générales sur les risques dans la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr.
  18. Orthographe rigoureusement conforme au document déposé aux Archives de l’Etat de Genève
  19. « Affaire d'esclavage domestique dans l'Ain ».
  20. « La femme de Bachir Saleh condamnée à Bourg pour esclavage va faire appel ».
  21. Comité de soutien aux candidats de gauche à Ferney-Voltaire.
  22. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  23. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  24. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections en France », sur interieur.gouv.fr.
  25. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections en France », sur interieur.gouv.fr.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. « Vide-dressing P'tit Bazar Prévessin-Moëns », sur P'tit Bazar (consulté le ).
  31. INSEE, « Dossier Complet par Commune », sur insee.fr.
  32. INSEE, « Dossier complet par Commune », sur insee.fr.
  33. Canton de Genève, « Titulaires d'un permis frontalier dans le Canton de Genève », sur ge.ch.
  34. Hugues SAURY, « ACCORD FRANCO-SUISSE PORTANT MODIFICATION DE LA CONVENTION RELATIVE À L’EXTENSION EN TERRITOIRE FRANÇAIS DU DOMAINE DU CERN », sur senat.fr, .
  35. Notice no PA00116536, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. Ministère de la Culture, « Patrimoine mobilier (Palissy) - NoticePM01000313 », sur pop.culture.gouv.fr, .
  37. « Armes de Prévessin-Moëns »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur labanquedublason2.com.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]