Dampierre-sur-Linotte

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Dampierre-sur-Linotte
Dampierre-sur-Linotte
Le clocher de l'église de Dampierre.
Blason de Dampierre-sur-Linotte
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Montbozon et du Chanois
Maire
Mandat
Frédéric Weber
2020-2026
Code postal 70230
Code commune 70197
Démographie
Population
municipale
780 hab. (2021 en diminution de 2,99 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 30′ 44″ nord, 6° 13′ 59″ est
Altitude Min. 252 m
Max. 393 m
Superficie 32,48 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vesoul
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rioz
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Dampierre-sur-Linotte
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Dampierre-sur-Linotte
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Dampierre-sur-Linotte

Dampierre-sur-Linotte est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Dampierre-sur-Linotte est située dans le sud de la Haute-Saône.

La commune est très étendue en superficie (3 339 ha dont 1 330 ha boisés), et ses 725 habitants se répartissent entre le bourg de Dampierre-sur-Linotte, les hameaux rattachés (Trevey et Presle qui étaient à l'origine des communes à part entière et qui se sont réunies avec Dampierre en décembre 1972) ainsi que les fermes des environs (au nord : les Grillardes, les Tannards, les Bégoulots et les Montcuchots (ancienne chapelle), au nord-est : les Gillots, les Marmets, au nord-ouest : la Baume, les Mariottes et les Laurents, au sud : le Moulin Grandgeot).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Villers-le-Sec, Vy-lès-Filain, Bouhans-lès-Montbozon, Chassey-lès-Montbozon, Cognières, Filain, Fontenois-lès-Montbozon, Neurey-lès-la-Demie, Noroy-le-Bourg, Thieffrans et Vallerois-le-Bois.

Géologie et reliefs[modifier | modifier le code]

Alluvions modernes dans le cours de la Linotte, calcaires du Bathonien, calcaires de la Dalle-nacrée et marnes oxfordiennes. Le sous-sol de Dampierre remonte donc au Jurassique et s'est formé il y a 160 millions d'années.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 080 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Frotey_sapc », sur la commune de Frotey-lès-Vesoul à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 914,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,9 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Dampierre-sur-Linotte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,6 %), terres arables (20,3 %), prairies (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), zones urbanisées (1,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 377, alors qu'il était de 364 en 2013 et de 341 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 84,9 % étaient des résidences principales, 8 % des résidences secondaires et 7,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,7 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Dampierre-sur-Linotte en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Saône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8 %) supérieure à celle du département (6,2 %) et proche de celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,6 % en 2013), contre 68,7 % pour la Haute-Saône et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Dampierre-sur-Linotte en 2018.
Typologie Dampierre-sur-Linotte[I 1] Haute-Saône[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 84,9 83 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8 6,2 9,7
Logements vacants (en %) 7,2 10,8 8,2

Transports et voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire est composé essentiellement de forêts et de pâtures, le tout dans un cadre très vallonné. Il est traversé dans un axe nord-est/sud par la Linotte.
La commune est desservie par la ligne de bus VesoulAubertans du réseau Mobigo. Elle est aussi traversée par la D 26 reliant Noroy-le-Bourg à Clerval.
Le territoire est également traversé par un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, en provenance d'Allemagne.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Dampierre-sur-Linotte : dans les archives de la Haute-Saône, on retrouve le nom de de domni Petra en 1183 qui a évolué par Dampna Petra (1275) puis Dampiere (1280) et enfin Dampierre en 1406. Ce nom trouve ses racines dans le bas latin ecclésiastique domnus équivalent de saint sanctus et Pierre : paroisse mise sous la protection de saint Pierre.

Trevey : dans les archives de la Haute-Saône, on retrouve les noms de Trévii, Trivers ou encore Trevirs dans la deuxième moitié du XIIe siècle. Avant de fixer le nom de Trevey, au début du XIIIe siècle, les archives donnent encore les noms de Treve, Treves, voire Treveys et même Treveix. L'origine de ce nom est encore obscure de nos jours.

Presle : la première évocation de Presle dans les archives est Pratellis en 1257. Puis vers la fin du XIVe siècle, le nom de Presle semble fixé après être passé par Praelles (1335) ou Preeles (1355). Son origine remonte à l'ancien français où praele ou preels (issu du latin populaire pratella) servent à désigner un pré. Il était à l'origine au pluriel (Presles)[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

La fontaine Saint Mainboeuf
La fontaine Saint-Mainboeuf.
  • Dampierre : si la date de création du village de Dampierre semble remonter à des temps très anciens, les premières traces permettant de dater son existence remontent au 23 janvier 840, date à laquelle fut assassiné à coups de bâton et de couteau saint Mainboeuf (moine évangélisateur irlandais) venu se désaltérer près d'une fontaine. Il fut enterré dans l'église de Dampierre et les miracles s'y multiplièrent. Mais environ un siècle plus tard, le comte de Montbéliard obtint de ramener le corps dans son château. Des reliques ont existé mais elles ont aujourd'hui disparu.
    Au XIIe siècle, il semble qu'une famille noble portait le nom de Dampierre.
    Dans la carte de Franche-Comté par Maurice Tissot, un château féodal aurait existé à Dampierre. Il n'en reste ni vestige, ni tradition orale. Il semble plutôt que l'auteur ait voulu signaler la présence de ruines d'une maison de l'Ordre du Temple. En effet, des écrits de 1284 rapportent que les droits des hommes de Dampierre sont passés au commandeur de l'ordre de la Villedieu-en-Fontenette.

Le 16 juillet 1637 au cours de la guerre de Dix ans, l'armée de Louis XIII, composée de mercenaires suédois (Schweds) et allemands, incendie le village de Dampierre[15].

  • Presle : Pour ce qui est de Presle, les premières traces écrites évoquent dans un acte de 1251, que l'administration du village a été confiée par l'abbaye de la Chaise-Dieu à Hugues de Bourgogne. En 1320, Presle appartenait au prieuré de Grandson (diocèse de Lausanne) puis fut une annexe des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem conjointement avec le prieur Grandson et le commandeur de la Villedieu-en-Fontenette. Après les guerres de 1636-1641, le village était entièrement détruit. En 1697, les deux seigneurs du village le vendirent donc à ses habitants pour remonter sa population.
  • Trevey : Trevey n'était à l'origine qu'une grange appartenant aux seigneurs d'Avilley. Elle fut donnée par Humbertus Piper à l'abbaye de Bellevaux en 1143 qui n'en eut définitivement la totale propriété qu'en 1285. Progressivement, la grange se transforme en village pour atteindre 16 ménages à la fin du XVIe. Comme Presle, le village fut presque totalement détruit en 1636 pendant la guerre de Dix Ans.

Par le traité de Nimègue signé en 1678, la Franche-Comté est rattachée à la France.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

Dampierre-sur-Linotte fait partie depuis 1793 du Canton de Montbozon[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Rioz.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Dampierre-sur-Linotte était membre de la communauté de communes du Pays de Montbozon, créée le .

Dans le cadre de la mise en œuvre du schéma départemental de coopération intercommunale approuvé en décembre 2011 par le préfet de Haute-Saône, et qui prévoit notamment la fusion la fusion des communautés de communes du Pays de Montbozon et du Chanois, afin de former une nouvelle structure regroupant 27 communes et environ 6 500 habitants[17],[18], la commune est membre depuis le de la communauté de communes du Pays de Montbozon et du Chanois[19].

La commune est également membre du Pays des 7 Rivières

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[20]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1806   Joseph Guillot    
1806 1812 Claude François Lhomme    
1813 1815 Louis Carrot    
1815 1815 Pierre Joseph Cultet   géomètre
1815 1815 louis Carrot    
1815 1824 François Carrot Vieux   mort en fonction
1824 1830 Claude Joseph Carrot    
1831 1870 Jean Claude Joseph Gabriel Monnin   notaire
1871 1875 Louis Victorin Millot    
1875 1877 Jean Claude Joseph Gabriel Monnin    
1877 1881 Pierre Lhomme    
1881 1888 Jean Claude Anatole Coudry    
1888 1901 Pierre Lhomme    
1902 1903 Aimé Ragot    
1903 1906 Henri Lhomme    
1906 1907 François Bougeot    
1908 1912 Henri Lhomme    
1960 1966 Jean Lhomme    
1973 1977 Michel Reguillot (à la suite de la fusion des trois communes)    
1977 1983 Michel Reguillot    
1983 1989 Eugène Poncey    
1989 1991 Andre Varlet (décédé en 1991)    
1991 1995 Jean Sibille DVD  
1995 2001 Jean Sibille DVD  
2001 2008 Gilbert Grangeot[21] UMP Enseignant en mécanique, directeur d'IUT
Président de la CC du Pays de Montbozon (2001 → 2008)
2008 2020 Martial Marchesini[22] PS  
juillet 2020[23] En cours
(au 6 juin 2023)
Frédéric Weber [Note 4] Cadre administratif ou commercial
Vice-président de la CC du Pays de Montbozon et du Chanois (2020 → )

Équipements publics et services[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune scolarise l'ensemble des enfants durant le cycle maternel et primaire. La rentrée de septembre 2012 a vu l'ouverture d'une 5e classe. 114 élèves sont scolarisés en 2012.

L'accueil des enfants se fait dans le bâtiment du centre village, construit en 1850 à cet effet, et entièrement réhabilité en 2011-12, aux normes BBC rénovation. Outre les 5 classes, il accueille aussi une cantine scolaire, un espace périscolaire et un centre de consultation médicale pour la petite enfance.

Pour les études secondaires (collèges et lycées), les Dampierrois vont à Vesoul.

Santé[modifier | modifier le code]

Les professions de santé représentées au 8 mars 2010 sont :

  • 2 médecins généralistes ;
  • 1 cabinet d'infirmière ;
  • 1 pharmacie.

L'hôpital le plus proche est celui de Vesoul.

Dampierre-sur-Linotte est la seule commune de l'ex-canton de Montbozon à accueillir une permanence de la Protection maternelle et infantile (PMI), structure médicale départementale qui organise régulièrement des consultations pour les enfants en bas âge.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2021, la commune de Dampierre-sur-Linotte comptait 780 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9899791 0089841 1291 0911 0881 0871 050
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
926940885866885907875828795
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
811796745618640614600503530
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
529557606709697696721725800
2017 2021 - - - - - - -
802780-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Centre nautique de la Linotte
Centre nautique de la Linotte.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église de Dampierre : Elle a été reconstruite en 1853 sur l'emplacement de la précédente démolie la même année. Elle a de grandes proportions intérieures. Haute façade rectangulaire, portail à linteau plat avec corniche sur consoles surmonté d'un médaillon ovale portant la croix. Elle a un clocher carré à 3 étages avec un fronton arrondi et couverture en dôme atypique dans la région (clocher comtois). À l'intérieur on trouve un crucifix en bois polychrome du XIVe, 2 grandes torchères en bronze du XVIIIe, des boiseries en chêne à bas reliefs, des peintures de Victor Jeanneney Ollans (fondateur du musée et de l’école de dessin à Vesoul en 1882), un tabernacle en bois laqué du XVIIIe, un maître-autel-tombeau en marbre gris et une statue de saint Mainboeuf en pierre naturelle du XVIe[31].
  • Fontaine de la Mairie à Dampierre : Entre l'église et la mairie, on trouve une fontaine arrondie avec au centre une colonne cannelée dorique à boule pointue.
  • Fontaine Saint-Mainboeuf à Dampierre : Au nord de l'église, au pied d'un rocher, se situe une fontaine lavoir avec une charpente en chêne. Dans le rocher, se trouve une niche abritant une statue de saint Mainboeuf en bois doré du XVIe.
  • Fontaine-lavoir à Dampierre : De style plus classique, ce lavoir se situe au sud de l'église. Connu aussi sous le nom de lavoirs des 4 Gouliches, les gouliches étant les bouches par lesquelles coule l'eau.
  • Église de Presle : Construite en 1862 sous le titre de Saint-Pierre en remplacement de l'ancienne qui tombait en ruines. À l'intérieur, on trouve quelques anciennes pierres tombales du XVIIIe et des statues datant de la même époque (Notre-Dame des Ermites, Vierge à l'enfant et saint Pierre).
  • Chapelle de Trevey. : Chapelle de tolérance dédiée à l'Assomption, construite en 1732.
  • Inscriptions « Architecture et patrimoine » par le ministère de la Culture : croix de procession : classée au titre objet le 25/10/1962. Localisation : église paroissiale de Presles. Description : croix de procession en cuivre. Bouton à décor linéaire. Le Christ est surmonté d'INRI inscrit dans un cartouche Renaissance. Au-dessus un médaillon avec trois fleurs de lys. Les trois extrémités de la croix sont ornées de frises encore gothiques et terminées par des boules. Celle du haut est coupée en deux. Sur la face trois médaillons des évangélistes, le 4e est au revers, au-dessus de la statuette de Vierge, sous un dais. Hauteur : 66 cm sans la hampe de bois.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Dampierre-sur-Linotte Blason
De gueules à la cotice en barre d'azur accompagnée en chef de deux clés versées entretenues d'or et d’une coupe du même dans une main dextre de sable, le tout rangé en barre et en pointe d’un bouquet de trois glands d'or posé en bande et feuillé de trois pièces de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Contrairement à ce qui a pu être indiqué, le maire ne figure pas sur la liste exhaustive des maires EELV élus en 2020 [1] (Source officielle : EELV).

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Dampierre-sur-Linotte et Frotey-lès-Vesoul », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Frotey_sapc », sur la commune de Frotey-lès-Vesoul - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Frotey_sapc », sur la commune de Frotey-lès-Vesoul - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vesoul », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. d'après le Tome II du nouveau dictionnaire des communes - Société d'agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône
  15. Jean Lhomme (ill. Flora Contet), Dampierre-sur-Linotte de Charles Quint à l'aube du XXe siècle, J. Lhomme, (ISBN 2-9514503-0-3 et 978-2-9514503-0-1, OCLC 468415359)
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 3.
  18. « Communauté de communes du Pays de Montbozon : dernier conseil avant la fusion », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  19. « Présentation de la CCPMC », Communauté de communes du Pays de Montbozon et du Chanois (consulté le ).
  20. Données communiquées par le Maire à Cquoi (d · c · b), sur la base des délibérations du conseil municipal, cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Sujet:Xprpdiw29vzbfmad
  21. « Dampierre-sur-Linotte : Gilbert Grangeot n’est plus », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  22. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Martial Marchesini pour un deuxième mandat », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  23. « Frédéric Weber élu maire », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Voie Verte le Chemin vert ».
  26. « Carte de l’itinéraire du chemin vert » [PDF], .
  27. a et b « Les 21 Boucles cyclables »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  28. Chemin de Compostelle en Haute-Saône
  29. Les itinéraires vers Compostelle (Alsace et Franche-Comté)
  30. Chemin de Compostelle en Haute-Saône
  31. Base Palissy Site officiel.