Préchac-sur-Adour

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Préchac-sur-Adour
Préchac-sur-Adour
La rue principale en 2020.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Mirande
Intercommunalité Communauté de communes Bastides et Vallons du Gers
Maire
Mandat
François Lassalle
2023-2026
Code postal 32160
Code commune 32330
Démographie
Gentilé Préchacais
Population
municipale
192 hab. (2021 en diminution de 6,8 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 11″ nord, 0° 00′ 05″ ouest
Altitude Min. 126 m
Max. 142 m
Superficie 4,37 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pardiac-Rivière-Basse
Législatives Première circonscription
Localisation
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Préchac-sur-Adour
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Préchac-sur-Adour
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Préchac-sur-Adour

Préchac-sur-Adour (Preishac d'Ador en gascon) est une commune française située dans le sud-ouest du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Basse, un territoire qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude entre Bigorre et Gers.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Adour, le canal d'Alaric, le Las et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Préchac-sur-Adour est une commune rurale qui compte 192 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Préchacais ou Préchacaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Jean-Baptiste, inscrite en 1960.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Préchac-sur-Adour se situe dans le canton de Pardiac-Rivière-Basse et dans l'arrondissement de Mirande. Historiquement, Préchac-sur-Adour fait partie de la Rivière-Basse. Elle est limitrophe du département des Hautes-Pyrénées.

Préchac-sur-Adour est à 41 kilomètres au nord de Tarbes et à 48 kilomètres à l'ouest d'Auch[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Castelnau-Rivière-Basse, Galiax, Goux et Jû-Belloc.

Communes limitrophes de Préchac-sur-Adour[2]
Goux Galiax
Castelnau-Rivière-Basse
(Hautes-Pyrénées)
Préchac-sur-Adour
Jû-Belloc

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Cette commune aturine appartient à la vaste plaine de Rivière-Basse aux sols alluvionnaires (sables et galets)[3].

La superficie de la commune est de 437 hectares. L'altitude de la commune varie de 126 à 142 mètres.

Préchac-sur-Adour se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[4].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[5]. Elle est drainée par l'Adour, le canal d'Alaric, le Las, un bras de l'Adour et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[6],[Carte 1].

L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, prend sa source dans la commune d'Aspin-Aure et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Bayonne, après avoir traversé 118 communes[7].

Le canal d'Alaric, d'une longueur totale de 73,7 km, prend sa source dans la commune de Pouzac et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Izotges, après avoir traversé 38 communes[8].

Le Las, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune de Jû-Belloc et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arros à Tasque, après avoir traversé 5 communes[9].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 927 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Maumusson-Laguian à 8 km à vol d'oiseau[12], est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 021,5 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Adour »[17], d'une superficie de 2 694 ha, un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de la Loutre et de la Cistude d'Europe[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[19] : « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[19] : l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées[21].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune s'inscrit dans un cadre rural.

Typologie[modifier | modifier le code]

Préchac-sur-Adour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[22],[I 1],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,4 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), forêts (14 %), zones urbanisées (8 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Entrée ouest sur la D 946.

Préchac-sur-Adour est traversée du nord au sud par la D 173 et d'est en ouest par la D 946.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Préchac-sur-Adour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, le canal d'Alaric et le Las. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1999 et 2009[28],[25].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Préchac-sur-Adour.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 112 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 112 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2002 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'étymologie du nom vient du latin Priscus (le premier) et du suffixe -acum.

Le nom de la commune en occitan gascon est Preishac d'Ador[31].

Histoire[modifier | modifier le code]

Il y a peu d'indices d'une occupation humaine antérieure au XIIe siècle, siècle de construction de l'église. Mais une voie antique longeait le canal d'Alaric[3].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Mirande du département du Gers. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription du Gers.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Plaisance[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au Canton de Pardiac-Rivière-Basse.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre fondateur de la communauté de communes Bastides et Vallons du Gers, créée fin 2000.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Compte tenu de la population de la commune entre 100 et 499 habitants, le conseil municipal de Préchac-sur-Adour comprend, en plus du maire, 10 conseillers municipaux[33]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1789   Saint Lanne Passalié    
1802 1816 Jean-Marie Dupleix    
1817 1826 Jean-Marie Domengieux    
1826 1830 Romain Gauté    
1831 1832 Jean-Marie Domengieux    
1832 1835 Bertrand Crotte   Cultivateur
1835 1865 Jean-Marie Domengieux    
1865 1870 Romain Pesquez ou Pesquès   Docteur en Médecine
1870 1871 Jean-Baptiste Laborde    
1871 1876 François Dupeyré   Cultivateur
1876 1881 Jean-Marie Saint-Luc    
1881 1884 Henri Crotte    
1884 1895 Jean-Baptiste Laborde    
1896 1902 Jules Meillon    
1902 1908 Lambert Dominique Lamazouade    
1908 1910 Jules Meillon    
1910 1912 Xavier Pouey    
1912 1924 Lambert Dominique Lamazouade    
1924 1934 Henri Amiel    
1934 1935 Amédée Dulitges    
1935 1945 Laurent Meillon    
1945 1947 Siméon Sénac   Contrôleur principal des douanes
1947 1965 Henri Amiel   Chevalier de la Légion d'Honneur
1965 1971 René Dabadie    
1971 1978 Guy Chiffoleau    
1978 2001 André Montoya    
mars 2001 2006 Frédéric Rimauro   Démissionnaire
décembre 2006 octobre 2016[35] Francis Bosseaux PRG Retraité
Démissionnaire
novembre 2016[36] septembre 2023 Marie-Martine Adler   Retraité
Démissionnaire
novembre 2023 En cours François Lassalle    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

En 2021, la commune comptait 192 habitants[Note 5], en diminution de 6,8 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
241190236297293306307310319
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
274262255269275270261228221
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
217205203192229241244260216
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
191190190212213214214206196
2021 - - - - - - - -
192--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le village ne possède plus d'école maternelle publique depuis 2018. Les écoles maternelles et élémentaires et le collège sont situés à Plaisance du Gers.

Une école privée démocratique hors-contrat a ouvert en 2018[40].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La salle des fêtes.

Santé[modifier | modifier le code]

Le village ne possède aucun service de santé. Les médecins et la pharmacie les plus proches sont à Plaisance du Gers et l'hôpital est à Tarbes.

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 91 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 194 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 300 [I 4] (20 820  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 6 % 7,3 % 9,6 %
Département[I 7] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 114 personnes, parmi lesquelles on compte 70,2 % d'actifs (60,5 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 29,8 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 69, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,5 %[I 10].

Sur ces 69 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

11 établissements[Note 8] sont implantés à Préchac-sur-Adour au [I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 54,5 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 11 entreprises implantées à Préchac-sur-Adour), contre 14,6 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 837 [I 15].

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 123 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,4 % d'actifs dont 62,1 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs[I 16]

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 14 10 6 6
SAU[Note 9] (ha) 261 140 111 167

La commune est dans la Rivière Basse, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (14 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 167 ha[43],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune comprend plusieurs lieux intéressants :

  • le château d'Armagnac (privé)[45] ;
  • l'ancien moulin à eau[3] ;
  • de nombreuses croix[45] ;

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Préchac-sur-Adour » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Préchac-sur-Adour » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Préchac-sur-Adour » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Préchac-sur-Adour » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Préchac-sur-Adour » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).
  15. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee » (consulté le ).
  16. « Résultats de la recherche | Insee » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Lionel Delvarre delvarre@yahoo.fr, « Lion1906 : Localisation Interactive Orthodromie et Navigation », sur lion1906.com (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. a b c et d Georges Courtès, Les communes du département du Gers. Tome 3, L'arrondissement de Mirande, Société archéologique et historique du Gers, (ISBN 2-9505900-7-1), Préchac-sur-Adour.
  4. BRGM, « Didacticiel de la règlementation parasismique > Département : 32 > Commune : PRECHAC-SUR-ADOUR - Le Plan Séisme », sur planseisme.brgm.fr (consulté le ).
  5. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Fiche communale de Préchac-sur-Adour », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
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