Potence (pendaison)

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Pendaison d'un criminel de guerre à la prison de Landsberg (Allemagne) en 1946. Le prêtre est Karl Morgenschweis.

Une potence (du latin potentia = puissance, appui) ou un gibet est une structure, généralement en bois, utilisée pour les exécutions par pendaison. Le terme de « gibet » est aussi souvent utilisé pour désigner les fourches patibulaires destinées à exposer les cadavres des condamnés à mort dans un but de dissuasion. On utilise également, de manière moins précise, le terme d’échafaud.

Développement[modifier | modifier le code]

Dans sa forme la plus simple, la potence ressemble à un « L » inversé, avec une poutre verticale et une autre horizontale, à laquelle une corde terminée par un nœud coulant est attachée. Elle peut aussi être en forme de « U » inversé. La potence peut être permanente, de manière à exercer un effet dissuasif, à représenter le pouvoir politique, seul habilité à exercer la haute justice — le terme de potence vient du latin potentia, le « pouvoir » ; ou bien elle peut n'être mise en place qu'à l'occasion d'une exécution. À l'époque contemporaine, la potence est le plus souvent érigée à l'intérieur d'une prison.

En France et en Angleterre, les condamnés à la pendaison devaient passer sous l’échelle adossée au gibet alors que leur bourreau la contournait, d'où l'expression « passer sous une échelle porte malheur ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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