Portraits de Jean Paulhan

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Portrait de Jean Paulhan 1945
Artiste
Date
Type
Dessin, encre de Chine
Dimensions (H × L)
36 × 38 cm
Localisation
Portrait de Jean Paulhan 1946
Artiste
Date
Type
Huile et acrylique sur masonite
Dimensions (H × L)
87,9 × 108,9 cm
Localisation
Portrait de Jean Paulhan (1947)
Artiste
Date
Type
Encre sur papier
Dimensions (H × L)
15,9 × 25,4 cm
Localisation
Collection privée[1], New York (Drapeau des États-Unis États-Unis)

Les Portraits de Jean Paulhan sont les éléments d'une série d'environ 20 à 27 portraits, réalisés par Jean Dubuffet dont le sujet est Jean Paulhan. Dubuffet a échangé une volumineuse correspondance avec Paulhan dont il est l'ami depuis leur voyage en Suisse, début 1945, où Paulhan a fait découvrir au peintre des artistes marginaux dont le travail sera réuni par Dubuffet dans sa collection, sous le nom d'Art brut[2].

Contexte[modifier | modifier le code]

Jean Paulhan s'est prêté à des poses dès 1945, Jean Dubuffet lui envoyait parfois ses esquisses. C'est également Jean Paulhan qui lui envoie des « modèles » : écrivains de son cercle d'amis, parmi lesquels Francis Ponge, que Dubuffet prétend ne pas aimer « autant que Jean[3] », mais dont il fera une grande quantité de portraits : Ponge feu follet noir, Francis Ponge jubilation, Ponge plâtre meringué, Ponge hilare (60,5 × 45,5 cm), Stedelijk Museum Amsterdam[4], Francis Ponge transfiguré, ou Francis Ponge traits à l’encre.

C'est encore Jean Paulhan qui présente René Drouin à Dubuffet. Cette galerie expose l'ensemble des Portraits par Dubuffet, en 1947[5]. Mais les œuvres de Dubuffet y sont exposées dès 1945, place Vendôme, et c'est encore Jean Paulhan qui organise l'exposition du au [6].

Les Portraits de Jean Paulhan[modifier | modifier le code]

Parmi ces œuvres qui portent toutes le titre Portrait de Jean Paulhan, on peut localiser une des toutes premières : Portrait de Jean Paulhan (1945), dessin, encre de Chine (38 × 32 cm), musée des arts décoratifs de Paris, donation Jean Dubuffet[7]. Jean Paulhan y a une tête longue, tout le contraire de sa tête réelle, que Dubuffet traite ensuite en « boule de billard chevelue »)[8]dans le Portrait de Jean Paulhan (1946), huile et acrylique sur masonite (108,9 × 88,9 cm), Metropolitan Museum of Art (New York)[9], encore intitulé Maast à la crinière[note 1] à la Fondation Dubuffet[10]. Une encre sur papier, Portrait de Jean Paulhan a été adjugée chez Christie's en 2009[11].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Maast était le pseudonyme d'écrivain de Jean Paulhan.

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]