Portes-en-Valdaine

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Portes-en-Valdaine
Portes-en-Valdaine
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Montélimar-Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Bernard Charpenel
2020-2026
Code postal 26160
Code commune 26251
Démographie
Gentilé Portois, Portoises
Population
municipale
441 hab. (2021 en augmentation de 13,37 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 31′ 49″ nord, 4° 54′ 45″ est
Altitude Min. 157 m
Max. 470 m
Superficie 15,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dieulefit
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Portes-en-Valdaine
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Portes-en-Valdaine

Portes-en-Valdaine est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Portes-en-Valdaine est située entre Montélimar et Dieulefit, à 15 km environ des deux communes.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers[1] :

  • Cachan (220 m)
  • la Bouterie (404 m)
  • le Châtelard (452 m)
  • Mativet (325 m)
  • Serre de Ciersa
  • Serre de Fournat
  • Serre de la Dame (421 m)
  • Serre de la Fougère (443 m)
  • Serre de la Roumisère
  • Serre de la Verrière
  • Serre de Mirabel
  • Serre du Rozai
  • Serre Guillot (426 m)
  • Serre Pointu (469 m)

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le ruisseau de Lanson au cœur du village.

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • le Jabron
  • ravin de Couston
  • ravin de la Grande Combe
  • ravin de Malacombe
  • ruisseau de Brive
  • ruisseau de Lanson
  • ruisseau de Nicoule
  • ruisseau des Égasiers

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 903 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montboucher-S-Jabron », sur la commune de Montboucher-sur-Jabron à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Portes-en-Valdaine est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,4 %), zones agricoles hétérogènes (29,8 %), terres arables (9,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Brive
  • Champ Fournier
  • Chapelle Saint-Laurent
  • Darenne
  • Favier
  • Ferme Brés
  • Ferme de Fontaine Salée
  • Flachaire
  • Frangerouge
  • Gamberton
  • Grande Grange
  • Guerguy
  • la Citadelle
  • la Fère
  • Lanson
  • la Tour
  • la Treille
  • le Château
  • le Moulin
  • le Pouzet
  • le Prieuré
  • les Alliers
  • les Basses Granges
  • les Combettes
  • le Serre
  • les Pérouses
  • les Perrières
  • Maillet
  • Masserot
  • Monier
  • Pontias
  • Pradal
  • Rigaud
  • Saint-Laurent
  • Vinson

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • Allier est un hameau attesté en 1891[14].

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 127 et D 127a[1].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :

  • 1235 : Portas (archives de la Drôme, fonds de Saint-Ruf).
  • 1332 : castrum Portae (Gall. christ., XVI, 129).
  • 1374 : castrum Portarum Triscatinensis diocesis (d'Hozier, III, 298).
  • 1381 : dominus de Portis (Long, notaire à Crest).
  • 1732 : Portes en Valdaine (archives de la Drôme, 6783).
  • 1891 : Portes, commune du canton de Montélimar.

(non daté)[réf. nécessaire] : Portes-en-Valdaine.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie[15] :

  • Au point de vue féodal, Portes-en-Valdaine était une terre (ou seigneurie) de la baronnie de la Garde-Adhémar, relevant en fief des comtes de Valentinois.
  • 1215 : elle est inféodée par les Adhémar aux Mirabel (qui la possédaient encore en 1320).
  • Entre 1320 et 1381 : elle passe aux Rac.
  • Avant 1427 : recouvrée par les Adhémar.
  • Avant 1507 : passe aux Eurre.
  • 1528 : la terre est partagée entre les Eurre et les Bedos (ou Budos).
  • 1560 : la part des Eurre passe (par mariage) aux Alrics.
    • Avant 1731 : elle passe aux Lattier
  • 1573 : la part des Bedos passe aux Ducluseau.
    • Avant 1602 : cette part passe aux Bompart.
    • Vers 1638 : elle passe aux Leblanc.
  • 1656 : les droits appartenant aux Lolle passent aux Lattier.
  • 1789 : la terre a pour dernier seigneur monsieur de la Garde.

1765 (démographie) : 67 habitants[15].

Avant 1790, Portes était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux dont l'église, dite de Saint-Pierre-aux-Liens ou de Saint-Pierre-de-Lançon, était celle d'un prieuré séculier connu dès le début du XVe siècle, et dont les dîmes appartenaient an prieur du lieu qui présentait à la cure[15].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune est comprise dans le canton de Châteauneuf-de-Mazenc. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Montélimar[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 ?    
1989 1995 ?    
1995 2001 ?    
2001 2008 Jean-Bernard Charpenel (sans étiquette) cadre
2008 2014 Jean-Bernard Charpenel   maire sortant
2014 2020 Jean-Bernard Charpenel   maire sortant
2020 En cours
(au 21 février 2021)
Jean-Bernard Charpenel[16][source insuffisante]   maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une station de traitement des eaux[1].

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

En 2021, la commune comptait 441 habitants[Note 3], en augmentation de 13,37 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
385394402544511545514525578
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
568569567566531485523506486
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
453416413330330326310313287
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
238241220253274333376380397
2021 - - - - - - - -
441--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête : le deuxième dimanche d'août : démonstrations d'ailes volantes[21].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : lavande, plantes aromatiques, céréales, ovins, porcins[21].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Artisanat d'art[21].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Portes-en-Valdaine possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e https://www.geoportail.gouv.fr/
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Portes-en-Valdaine et Montboucher-sur-Jabron », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Montboucher-S-Jabron », sur la commune de Montboucher-sur-Jabron - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Montboucher-S-Jabron », sur la commune de Montboucher-sur-Jabron - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Allier).
  15. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 283 (Portes).
  16. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. a b c d e et f Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Portes-en-Valdaine.