Pontchâteau

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Pontchâteau
Pontchâteau
L'Hôtel de ville de Pontchâteau en 2014.
Blason de Pontchâteau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Pont-Château - Saint-Gildas-des-Bois
(siège)
Maire
Mandat
Danielle Cornet
2020-2026
Code postal 44160
Code commune 44129
Démographie
Gentilé Pontchâtelains, pontchâtelaines
Population
municipale
11 075 hab. (2021 en augmentation de 4,44 % par rapport à 2015)
Densité 199 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 26′ 14″ nord, 2° 05′ 17″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 52 m
Superficie 55,79 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Pontchâteau
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Nazaire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pontchâteau
(bureau centralisateur)
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Pontchâteau
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Pontchâteau
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Pontchâteau
Liens
Site web pontchateau.fr

Pontchâteau[1] (ou Pont-Château[2]) est une commune urbaine de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique (et historiquement en Bretagne dans le Pays nantais), en région Pays de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Situation de la commune de Pontchâteau dans le département de la Loire-Atlantique.

Pontchâteau est située au nord-ouest de la Loire-Atlantique, à 19 km au sud-est de La Roche-Bernard (Morbihan), à 30 km au sud de Redon (Ille-et-Vilaine), à 25 km à l'est de Saint-Nazaire et 53 km au nord-ouest de Nantes. La ville est traversée par le Brivet.

Les communes limitrophes sont Drefféac, Saint-Gildas-des-Bois, Missillac, Sainte-Reine-de-Bretagne, Crossac, Besné, Prinquiau, Campbon et Sainte-Anne-sur-Brivet.

Selon le découpage de la région Bretagne fait par Erwan Vallerie, Pontchâteau fait partie du pays traditionnel de la Brière et du pays historique du Pays nantais.

Communications[modifier | modifier le code]

Pontchâteau se situe à un carrefour routier important, au croisement de la RN 165, voie express Nantes-Vannes-Brest, et de la D 773, route Saint-Nazaire-Redon.

Pontchâteau se trouve aussi sur la ligne ferroviaire de Savenay à Landerneau et est desservie par une gare.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pontchâteau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pontchâteau, une unité urbaine monocommunale[12] de 10 684 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,5 %), terres arables (23,9 %), prairies (23,6 %), zones urbanisées (12,2 %), forêts (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %), zones humides intérieures (0,5 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes de Ponte Castelli en 1096, Castello de Ponte au XIe siècle, Pontem Castri en 1287[18].

Pontchâteau tire son nom du pont et du château construits autour de la ville au cours du Moyen-Âge.

La ville se nomme en gallo Pont-Chastèu selon l'écriture ELG[19], ou Ponchatéw selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [pɔ̃ʃɑ̈tew][20]. En breton, c'est Pontkastell-Keren[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Dès la préhistoire, la région fut habitée ainsi que l’attestent plusieurs monuments mégalithiques, cf le fuseau de la Madeleine et la carte Sites mégalithiques de la Loire-Atlantique.

La fin de l'empire Romain et le premier Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les Romains créent des défenses en Gaule et partout dans leur immense Empire contre les invasions qui s'annoncent. Il s'agit de mobiliser et d'utiliser des troupes[21] venant de tous les coins de l'Empire. L'île de Bretagne est bien sûr sollicitée. Avec ses troupes qui vont stationner un peu partout on va trouver une famille qu'on a coutume aujourd'hui d'appeler les Gérontides. Il s'agit d'une lignée complexe, moitié brittonique (issu de lignées royales des peuples de l'île) moitié romaine dont le personnage clef est Gerontius[22], un général de l'armée impériale. Il va combattre en particulier en dirigeant le contingent brittonique vers 400 de notre ère. Il sera éliminé en Espagne par l'empereur Constantin III mais sa famille s'implantera en Armorique où Gerontius[23] avait eu un commandement. Le nom de Gerontius en brittonique est Gereint et son manoir situé à Pontchâteau, sur le Brivet, sera appelé Les-Gereint en breton (la cour de Gereint) qui deviendra l'Escrin puis les Crins ou les Crains. Le ruisseau à proximité a laissé un lieu-dit Frocrain de Frout-Cerent (le ruisseau de Gereint) dans le même langage[réf. nécessaire]. Sa famille très nombreuse a été très influente tant dans l'Église (de nombreux saints) que dans l'administration. Citons Congar, Cado, Erbin ou Erpin, Salomon ou Sela, Iestin, Sulien et Séry dont on retrouve les noms dans beaucoup de lieux de la presqu'île guérandaise. Citons Herbignac et Penestin pour exemples. Un des fils de Gereint, Riwal Deroc sera le premier leader de l'Armorique post-romaine. Le général de troupes brittoniques Riotamus sera de sa famille qui livrera quelques-uns des derniers combats contre les germains sur la Loire près d'Orléans. Ses troupes battues seraient revenues partiellement vers Nantes en suivant la Loire.

Le Moyen Âge et la création de la ville[modifier | modifier le code]

Au XIe siècle, abandonnant le site de l’Écrin, les sires du Pont facilitèrent la construction de demeures non loin de leur château, sur les bords du Brivet. Le pont sur le Brivet était gardé par le château du baron. Il était probablement à droite sur la hauteur. Deux tours encastrées dans les habitations tendent à le confirmer. Au pied du château, les commerçants viennent abriter des détrousseurs leurs marchandises. La ville naît, centre d’échanges entre le pays haut des terres du plateau et les marais du bas pays de la Brière : pont et château, noyau d’origine, d’où son nom. À la même époque les seigneurs du Pont fondent avec les moines de Marmoutier[24] un prieuré.

Pont-Château se trouvait, au Moyen Âge, sur l’une des routes de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Le XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Au XVIIIe siècle, l’épopée du grand missionnaire Grignion de Montfort marque pour longtemps le terroir pontchâtelain et ses environs. Une léproserie et une chapelle se trouvaient alors dans la forêt de la Madeleine, à 500 m environ de la lisière actuelle. Venu prêcher dans la région, saint Louis-Marie Grignion de Montfort voulut marquer son passage par l’érection d’un calvaire. Il choisit d’abord le site des Roches-Bises à quelques kilomètres au nord-ouest du bourg de Campbon. En raison de difficultés avec les comtes de Coislin, seigneurs du lieu, il reporta son choix sur un site au sud de la forêt de la Madeleine.

L'ouvrage, commencé en 1709, ne fut terminé que quinze mois plus tard. Louis XIV, peut-être mal informé, en ordonna la destruction. Le calvaire actuel date du XIXe siècle et abrite une trentaine de statues et édifices sur environ 14 hectares : un Chemin de croix avec personnages, la Scala Sancta (1891), une chapelle de pèlerinage (1873), un prétoire... On peut aussi y voir la statue du Père Grignion de Montfort représentée avec son symbole, la pelle du bâtisseur (cf. Lieux et monuments).

La Révolution[modifier | modifier le code]

En 1790, le premier Maire de Pont-Château est Jean-Baptiste Pellé de Quéral.

À partir de 1793, les Pontchâtelains subissent sans trop de dégâts les occupations successives des chouans et des républicains. Dans l'ensemble, ils manifestent leur attachement aux prêtres réfractaires, dont plusieurs ont payé de leur vie leur service pastoral.

Les Cent-Jours[modifier | modifier le code]

Pendant les Cent-Jours, le marquis de Coislin, chef local de l’insurrection royaliste, a son quartier général à Pontchâteau. Rayonnant avec sa troupe, il a quelques engagements à Campbon et à Guérande contre des détachements ralliés à Napoléon.

De 1820 à nos jours[modifier | modifier le code]

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolongea à Pontchâteau comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d' au ), la reddition effective de la poche intervenant 3 jours après la capitulation de l'Allemagne.

  • 1946 : Première édition de la fête des barques fleuries sur le Brivet.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De vair chargé de trois croissants de gueules ordonnés 2 et 1.
Commentaires : Blason d'Éon de Blain, seigneur de Pontchâteau, porté aux Croisades par les Barons de Ponchâteau. Au IXe siècle, avant l'existence du Pays de la Mée, l'évêché de Guérande est créé. C'est la première seigneurie bretonne fondée au sud de la Vilaine. Le roi Alain Ier de Bretagne porte sur son costume de la fourrure de vair. Il siège à Plessé qui serait la capitale de cette seigneurie. Le baron de Pontchâteau participe à la première Croisade en 1095. À son retour, il fait modifier ses armoiries de vair en y ajoutant un croissant de gueules, symbole des pays musulmans. Puis au XIe siècle, ce blason est enrichi de nouveau par deux autres croissants de gueules donnant les armoiries actuelles de la ville de Pontchâteau. En 1293, le baron de Pontchâteau créé pour son cadet le fief de Blain. Il aura l'ancien blason de Pontchâteau, à un croissant, comme armoiries qui deviendront celles de la commune de Blain. Le même écu de vair se retrouve aussi sur les nouvelles armoiries de la ville de Montaigu créée par l'héraldiste Michel Pressensé. Car, dit-on, Montaigu gardait les marches sud de Bretagne au nord du département de Vendée.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis l'après-guerre, cinq maires se sont succédé à la tête de la commune.

Liste des maires depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1973 Maurice Sambron RI Industriel
Sénateur de la Loire-Atlantique (1965 → 1973)
Conseiller général de Pontchâteau (1951 → 1973)
Décédé en fonction
1974 1989 Yves Mesnier DVD
puis RPR
Cadre des assurances
Conseiller régional (1978 → 1986)
Conseiller général de Pontchâteau (1974 → 1994)
Député suppléant d'Olivier Guichard (1981 → 1986 et 1988 → 1993)
1989 2002 Dominique David DVD
(RPR app.)
Pharmacien
Conseiller général de Pontchâteau (1994 → 2002)
Décédé en fonction
2003 2014 Bernard Clouet DVD Informaticien
Conseiller général de Pontchâteau (2003 → 2015)
Président de la CC du Pays de Pont-Château Saint-Gildas-des-Bois (2008 → 2014)
Député suppléant de Christophe Priou (2007 → 2017)
2014 En cours Danielle Cornet DVG Chargée d'études marketing
Conseillère départementale de Pontchâteau (2015 → )
11e vice-présidente du conseil départemental (2021 → )
1re vice-présidente de la CC du Pays de Pont-Château Saint-Gildas-des-Bois (2014 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[26]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, Pontchâteau est une ville isolée qui est le centre d'un bassin de vie. Elle fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Saint-Nazaire[27]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 99 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 1 % dans des zones « très peu denses »[28].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 11 075 habitants[Note 4], en augmentation de 4,44 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 7032 5722 6783 1003 3003 4303 5163 5583 667
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 7094 4494 1584 2004 3684 4814 6564 6324 814
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 8925 0044 8834 6754 6134 6064 5185 1885 200
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2011
5 3345 8356 3947 2207 5497 7708 5698 9249 836
2016 2021 - - - - - - -
10 66611 075-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 320 hommes pour 5 451 femmes, soit un taux de 50,61 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,3 
5,5 
75-89 ans
8,7 
14,6 
60-74 ans
16,6 
20,7 
45-59 ans
18,1 
20,8 
30-44 ans
20,1 
16,0 
15-29 ans
14,8 
21,8 
0-14 ans
19,5 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le bois de Coët-Roz est célèbre pour sa beauté, sa tranquillité et pour accueillir régulièrement des grands championnats de cyclo-cross.
  • Lieux de culte :
    • L'église Saint-Martin, fin XIXe siècle.
    • L'église Saint-Guillaume, au village éponyme.
    • L'église Saint-Roch, au village éponyme.
    • Le Calvaire : le calvaire actuel est édifié au cours du XIXe siècle à l'initiative du Père de Montfort. Il comprend un Chemin de croix avec personnages : un groupe important rappelle l’Ascension ; des grottes représentant Bethléem, l’Agonie ; il est complété par une Scala Santa de 1891, œuvre de Joseph Vallet ; le Calvaire de Pontchâteau est le plus fréquenté de France[34] ; de la butte artificielle sur laquelle s’élève le calvaire proprement dit, on fait un tour d’horizon complet embrassant la Brière, la Bretesche, la forêt du Gâvre et les rives de la Loire.
  • Monuments mégalithiques :
  • La Stèle aux Aviateurs, sur la route de Crossac, commémore le cinquantenaire de la mort de 7 aviateurs alliés (5 Canadiens et 2 Écossais) abattus sur le territoire de Saint-Guillaume le  ; ils reposent au cimetière de Pontchâteau.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Pontchâteau est célèbre pour son cyclo-cross qui a accueilli sur le circuit de Coët-Roz deux Championnats du monde (1989 et 2004), trois Championnats d'Europe (2005, 2016 et 2023) et six fois les Championnats de France (1978, 1999, 2008, 2009, 2015 et 2021).

Cinq manches de la Coupe du monde (1995-1996, 1997-1998, 2000-2001, 2010-2011 et 2018-2019) ainsi que deux manches du Coupe de France (2002 et 2012) se sont également disputées sur ce circuit.

Le Tour de France 1988 s'est élancé de Pontchâteau, pour une première étape à destination de Machecoul. En 2015, la commune est également le point de départ de la 49e édition du Tour de Bretagne[35].

Il faut noter également l'Hippodrome du Calvaire de la Magdeleine.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Pontchâteau est jumelée avec :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nom officiel selon le Code officiel géographique
  2. Nom d'usage utilisé par la mairie.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Pontchâteau et Montoir-de-Bretagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Pontchâteau », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis », sur fr.brezhoneg.bzh (consulté le ).
  19. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
  20. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
  21. L FLEURIOT Les origines de la Bretagne Payot 1980
  22. AJ RAUDE L'origine géographique des Bretons armoricains Dalc'homp sonj 1996
  23. ZOZIME Historia Nova L.6
  24. Le Diocèse de Nantes, Yves Durand, Éditions Beauchesne, - 310 pages.
  25. François Palau, Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 2 : 1858 - 1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 2-950-94212-1), chap. 5.54 (« Savenay-Lorient, 21 septembre 1862 »), p. 174-175.
  26. « Pontchâteau. Danielle Cornet réélue maire », Presse Océan,‎ (lire en ligne)
  27. « Commune de Pontchâteau (44129) », Insee (consulté le ).
  28. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Pontchâteau (44129) », (consulté le ).
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  34. Site de la commune : Histoire et patrimoine
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