Pontarlier
Pontarlier | |
Vue générale de la ville depuis la montagne du Larmont. | |
Blason |
Pontarlier Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs (sous-préfecture) |
Arrondissement | Pontarlier (chef-lieu) |
Intercommunalité | Communauté de communes du Larmont |
Maire Mandat |
Patrick Genre 2014-2020 |
Code postal | 25300 |
Code commune | 25462 |
Démographie | |
Gentilé | Pontissalienne, Pontissalien |
Population municipale |
17 413 hab. (2014) |
Densité | 421 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 54′ 24″ nord, 6° 21′ 20″ est |
Altitude | Min. 811 m Max. 1 323 m |
Superficie | 41,35 km2 |
Élections | |
Départementales | Pontarlier (chef-lieu) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-pontarlier.fr |
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Pontarlier est une commune française située en région de Franche-Comté, chef-lieu d'arrondissement du département du Doubs.
Centre commercial, industriel, culturel et touristique du Haut-Doubs, Pontarlier, située à plus de 800 mètres d'altitude, est la deuxième ville la plus haute de France après Briançon[1]. Elle connaît une renommée mondiale pour son absinthe (dont elle est la capitale), réintroduite depuis décembre 2001, mais aussi pour son apéritif anisé « Le Pontarlier », elle se situe sur l'itinéraire franco-suisse de la Route de l'absinthe. Elle fait également partie du réseau des Plus Beaux Détours de France.
Ses habitants sont appelés les Pontissaliens et les Pontissaliennes.
Géographie
Localisation
La ville se situe dans le centre-est de la France, dans le sud du département du Doubs, à une dizaine de kilomètres de la frontière suisse. Elle se trouve plus précisément à 45,3 kilomètres à vol d'oiseau au sud-est de Besançon[2], et à 48 kilomètres à vol d'oiseau au nord-ouest de Lausanne[3].
Galeries
-
Mairie de Pontarlier et la place d'Arçon.
-
Mairie de Pontarlier.
-
Rue de la République.
-
Porte Saint-Pierre.
Topographie
La ville s'est développée sur un plateau, à environ 800 mètres d'altitude, au pied du Larmont (1 323 mètres). Elle est traversée par le Doubs.
La ville possède plusieurs parcs fleuris (le Grand Cours, la place Clemenceau notamment) et des monuments, tels la porte Saint-Pierre (un arc de triomphe surmonté d'un « Haut » clocher), la chapelle de l'Espérance, l'église Saint-Bénigne, qui témoigne de l'histoire de Pontarlier durant le Moyen Âge. Le château de Joux, situé à proximité, est l'un des hauts lieux de l'histoire féodale et militaire du Haut-Doubs.
Climat
La ville de Pontarlier a un climat montagnard moyen continental, comportant des hivers longs avec de fortes gelées. En janvier, la température moyenne est de 0°C et elle peut descendre jusqu'à -36°C. En été, la température maximale moyenne est de 21°C et les nuits sont assez fraîches (10°C). Les hauteurs moyennes des précipitations sont de 1471 mm par an.
Située à proximité de Mouthe, village le plus froid de France, la température plus froide enregistré le 17 janvier 1985 : -41,2°C.
Transports et communications
L'accès à Pontarlier se fait principalement par voie routière, l'axe principal desservant la commune étant la route nationale 57 qui la relie au nord à Besançon (60 kilomètres) et l'Autoroute A36 (France) (70 kilomètres) et au sud à Lausanne (67 kilomètres) et au réseau autoroutier suisse. La route départementale 437, qui irrigue une bonne partie du massif du Jura, et un axe secondaire important qui permet de rejoindre Mouthe (30 km), Saint-Laurent-en-Grandvaux (56 km) et Saint-Claude (86 km) au sud et Morteau (32 km), Maîche (61 km) et Montbéliard (100 km) au nord.
Du 31 mai 1987 au 15 décembre 2013, des rames du TGV Lyria desservaient la gare de Pontarlier en provenance de Paris-Gare de Lyon et Berne (Suisse) avec un aller-et-retour quotidien. La desserte ferroviaire de la ville est actuellement assurée par des trains régionaux TER qui la relient à la gare de Frasne et à la gare de Dole-Ville coté français et à la gare de Neuchâtel côté suisse. L'aérodrome de Pontarlier se situe à l'ouest de la ville. L'aéroport international le plus proche est celui de Genève (Suisse), situé à un peu plus d'une heure de route (116 km).
La desserte intra-urbaine de la ville est réalisée par le réseau de transports en commun Pontabus[4] (groupe Keolis) qui se compose d'une ligne régulière de bus dont le service est assuré en semaine entre 7 heures le matin et 19 heures le soir, et le samedi de 8h à 18h30. Aucun bus ne circule les dimanches, jours fériés et après 19 heures.
Environnement
La région de Pontarlier est caractérisée par des hivers froids et secs, qui n'excluent pas une grande richesse écologique, liée à la variété des milieux de moyenne montagne et à la présence de forêts. L'enneigement favorise les activités liées au ski.
On signale cependant des pullulations de campagnols (Microtus arvalis) qui sont vecteurs de l'échinococcose dont le renard, le chien et le chat seraient les meilleurs relais vers l'homme. Une étude récente[5] a montré qu'alors qu'à Annemasse les crottes analysées porteuses de ce parasite étaient surtout rurales (26,6 % de 346 fèces en milieu rural, contre 13 % de 301 fèces collectées en milieu urbain), à Pontarlier, la proportion était de 14,1 % des fèces trouvées en milieu urbain (249 fèces) pour seulement 6,2 % de 210 fèces trouvées en milieu rural). Chiens et chats pourraient y être des vecteurs potentiellement porteurs, qu'il convient donc de vermifuger régulièrement.
Toponymie
Une station de l'Itinéraire d'Antonin, Ariolica, située entre Urba (Orbe) et Vesontio (Besançon), semble correspondre à Pontarlier. Elle est appelée également Abrolica dans les tables de Théodose[6]. La Table de Peutinger indique Ariarica, Ariolica ou encore Abiolica. Ensuite on trouve Punterli en 1255[7].
Ce toponyme originel explique l'élément -arlier dans la deuxième partie du nom de Pontarlier[8] et dans celui de sa plaine, la Chaux d’Arlier, avec cependant une substitution de finale, -ie (issue de -ica) ayant été remplacé par -ier. L'élément Pont- (issu du gallo-roman PONTE) a été ajouté au toponyme initial à l'époque médiévale comme on l'observe souvent (cf. Pontfarcy, Calvados, Pons Falsi 1278 ; Pont-de-Ruan, Indre-et-Loire, Rotomagus Ve siècle, Ponte Ruanni 1247)[8].
L'identification exacte du second élément -arlier est plus complexe, et l'on doit sans doute se baser sur la forme Ariolica qui est la seule qui soit récurrente dans les formes anciennes, les autres étant vraisemblablement des cacographies. En outre, le type Ariolica est bien représenté dans la toponymie de la Gaule. Xavier Delamarre interprète ce type toponymique Ario-lica « (lieu) Devant-la-Falaise » ou « La Roche-Devant », plutôt que « Noble-Roche »[9]. Il serait basé sur les éléments celtiques ario- de l'indo-européen *prio [*prhio] « qui est en avant, éminent », racine *per(h) « devant, en avant », d'où le sens dérivé « qui est en avant, éminent »[10]. Le second élément -lica représenterait lica ou licca « pierre plate, dalle », peut-être aussi « falaise »[10].
Pontarlier est couramment surnommé Pontus[11]. Son nom en arpitan est Pontali ou Pontalie, on le retrouve dans le dicton « On ot biau verie, deverie, On ne voit ra d'té que Pontalie »[12],[13].
Histoire
L'axe d'échanges reliant le nord au sud de l'Europe a fait de Pontarlier, dès le Moyen Âge, le centre commercial d'une région convoitée pour ses frontières avec la Suisse. La cluse de Joux, située à 5 km de la ville, est connue depuis l'Antiquité comme le lieu de passage principal pour traverser le massif du Jura.
Comme tout le Haut-Doubs, elle souffrira beaucoup de l'invasion française durant la guerre de Dix Ans. Elle est occupée puis pillée et incendiée en janvier 1639.
Ère industrielle
Pontarlier était la plus grosse productrice de liqueur d'absinthe, jusqu'à son interdiction en 1915. Elle était à ce titre considérée comme la capitale de l'absinthe. Il faut savoir que l'absinthe a été réintroduite par la Distillerie Pierre Guy de Pontarlier en décembre 2001.
Pontarlier est également une ville pionnière de l'aviation. La première page de l'histoire aéronautique de la ville est écrite, le 29 octobre 1910, par Auguste Junod à bord de son biplan Farman de 50 ch. Ce premier vol suscite l'admiration de la foule venue très nombreuse pour admirer cette machine. Les 2 et 3 juillet de l'année suivante sont marqués par l'arrivée de deux autres machines à Pontarlier pour effectuer le premier meeting aérien de Franche-Comté. L'événement attire environ 10 000 personnes. L'aéroclub de Pontarlier est créé 20 ans plus tard, le 12 mars 1930, par une poignée de passionnés d'aviation. À cette époque, l'association, présidée par M. Eugène Thévenin ne dispose pas encore d'avion, faute de fonds suffisants. Leurs premières actions visent donc à réunir de l'argent. Le 13 mai 1934 l'aéroclub reçoit son premier avion, un Potez 43, monoplan triplace de 100 ch., baptisé pour l'occasion : Ville de Pontarlier. Toute une génération d'appareils suit ce précurseur. Aujourd'hui, l'aéroclub a pris un véritable envol et est bien doté : 2 pistes de 1 000 mètres (dur et herbe), ainsi que d'une flotte de cinq avions à ailes hautes, à ailes basses, biplace, triplace ou quadriplace[14].
Seconde Guerre mondiale
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Pontarlier est libérée le 5 septembre 1944 par la 3e DIA, qui fait partie des troupes débarquées en Provence[15].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Politique environnementale
En 2010, la commune de Pontarlier a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[16].
Liste des maires
Le maire sortant Patrick Genre a été réélu au premier tour des élections municipales françaises de 2008[17].
Élu maire en 1995, André Cuinet (Démocratie libérale) doit démissionner en 1999 après avoir été reconnu coupable de prise illégale d'intérêt et de faux et usage de faux. Il est remplacé par son adjoint Patrick Genre, lequel est réélu trois fois en 2001, 2008 et 2014.
Jumelages
La ville de Pontarlier est engagée dans trois jumelages[18] :
- Villingen-Schwenningen (Allemagne) depuis 1964 ;
- Zarautz (Espagne) depuis 1994 ;
- Yverdon-les-Bains (Suisse) depuis 2003.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[19],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 17 413 habitants, en diminution de −4,68 % par rapport à 2009 (Doubs : 2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
L'unité urbaine, composée des communes de Pontarlier, Doubs, Houtaud et Dommartin, atteignait 22 634 habitants. L'aire urbaine totalisait 29 218 habitants[22].
Enseignement
Santé et secours
Pontarlier dispose d'un centre hospitalier général assurant les interventions chirurgicales les plus courantes (les cas spécifiques sont transférés au CHU de Besançon, hormis les interventions traumatiques qui sont gérées sur place). Le CHG est composé de pôles de médecine, chirurgie, mère-enfant, urgences-SMUR, psychiatrique, gériatrique et de rééducation. Une Drop Zone est installée au sein du centre hospitalier permettant à l'hélicoptère de la sécurité civile ou fréquemment à la garde aérienne Suisse de sauvetage de déposer ou prendre en charge rapidement un patient.
Le centre de secours principal de Pontarlier, composé d'environ 50 sapeurs-pompiers professionnels et 50 sapeurs-pompiers volontaires assure en moyenne 2400 interventions annuelles. Le Groupe de Reconnaissance et d'Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP) est spécialisé dans les actions en moyenne montagne notamment dans l'évacuation de personnes bloquées en télésiège. Plusieurs équipes spécialisées sont présent au centre de secours principale de Pontarlier :
- GRIMP
- Plongeurs et sauveteurs aquatiques
- Risques chimiques
Sports
- Club Nautique Pontarlier Triathlon
- Aéroclub de Pontarlier
- CA Pontarlier (football)
- CA Pontarlier (handball)[23]
- Club athlétique Pontarlier rugby
- Cercle d'escrime du Haut Doubs
- CA Pontarlier Basketball[24]
- Société de tir de Pontarlier[25]
- Aigles de Pontarlier (Roller hockey de Pontarlier)
- Club Alpin Français: CAF Haut-Doubs
- Pontarlier gym
- Canoë Kayak Pontarlier
- DSA (Doubs Sud Athlétisme)
- Vélo-Club Pontissalien (VCP)
- Club cyclotouriste Pontarlier
- Station de ski du Larmont
- GESP (Club de plongée)
- Everest Frisbee Club
Manifestations culturelles et festivités
- Rencontres internationales de cinéma de Pontarlier
- Biennale de cinéma d'animation
- Fête de l'absinthe
- « Les Estivales »
- « Artisans au Grand Cours »
- « La ville aux artistes »
- Festival de théâtre « Paroles en marge »[26]
- Festival de Théâtre Amateur et Populaire (FTAP)[26]
- Championnat de France de tarot
- Défilé des Classes, le premier dimanche d'avril
- Le comice (une fois tous les 5 ans)
Médias
Parmi les journaux qui couvrent les événements locaux, se trouvent La Presse Pontissalienne (mensuel) et L'Est républicain (quotidien) dans son édition Doubs - Haut-Doubs.
Économie
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie du Doubs.
Industrie
L'industrie est un secteur d'activité important à Pontarlier : en 2007, la zone d'emploi de Pontarlier comptabilisait ainsi 3169 salariés, soit 22,4% du total des salariés[27].
Agroalimentaire
L'industrie agroalimentaire représentait à elle seule 7,5% de l'emploi salarié total en 2007 dans la zone d'emploi de Pontarlier. L'usine Nestlé emploie 310 personnes dans la fabrication de poudres chocolatées (Nesquik) et constitue le deuxième site industriel de la ville en termes d'effectifs. La fromagerie Badoz qui produit comté, Mont d'Or, cancoillotte et autres spécialités fromagère, compte une quarantaine de salariés. La distillerie Pierre Guy et à la distillerie les fils d'Émile Pernot comptent entre 5 et 10 salariés et produisent de l'absinthe et un apéritif anisé qui porte le nom de la commune, le Pontarlier (apéritif)[28].
Fabrication de matériel de transport
L'usine Schrader est le plus important site industriel de Pontarlier en termes d'effectifs avec 391 salariés. L'usine Gurtner, 106 salariés, produit des pièces industrielles pour l'automobile.
Autres
Parmi les autres entreprises notables, l'usine Armstrong Building Products fabrique des panneaux et dalles de plafonds suspendus et compte 195 employés et l'usine Amyot qui produit des mandrins de tours (1er producteur français, 4e producteur mondial). L’usine Idealec, comptant une soixantaine de salariés, fabrique depuis 2001 des composants électroniques (barres laminées d'alimentation).
Commerce
Grande distribution
Les grandes surfaces commerciales sont regroupées au sein de la zone commerciale Les Grands Planchants : on y trouve notamment un hypermarché de l'enseigne Géant Casino dont l'effectif dépasse les 120 salariés.
Culture et patrimoine
Monuments
- Porte Saint-Pierre de Pontarlier (XVIIIe siècle) ;
- Portail de l'ancienne chapelle des Annonciades (XVIIIe siècle) ;
- Chapelle de l'Espérance, encore appelée chapelle Notre-Dame de l'Espérance. Petit édifice de 7 mètres sur 5, de style néogothique et due à l'architecte Louis Irénée Girod, cette chapelle qui domine Pontarlier est inaugurée sur le mont Molar en 1861, en remerciement à la Vierge Marie pour avoir épargné à la ville l'épidémie de choléra de 1854. Elle est surmontée d'une statue de la Vierge à l'enfant, sculptée par Favier, mise en place en 1862. Abattue par la foudre en 2005, une copie à l'identique est remise en place en 2009.
- Kiosque de musique du (XIXe siècle) à la magnifique architecture ;
- Église Saint-Bénigne de Pontarlier (XVe siècle) (avec vitraux créés en 1976 par le peintre français Alfred Manessier)
- Musée municipal de Pontarlier, place d'Arçon (actuellement en réaménagement très moderne et nature).
Excursions à proximité :
- le défilé d'Entreroches ;
- fort Catinat du Larmont supérieur et fort Mahler ;
- le Grand Taureau (1 323 m) ;
- château de Joux.
-
Chapelle de l'Espérance.
Équipements culturels
Personnalités liées à Pontarlier
Personnalités politiques et militaires
- Sébastien Racle (1652-1724), évangélisa les Abénaquis au Québec et y organisa la résistance aux Anglais.
- Jean Le Michaud d'Arçon (1733-1800), né à Pontarlier, général spécialiste des fortifications.
- Jean-Baptiste Michaud (1759-1819), Le Conventionnel Michaud. Eut une carrière politique qui dépassa le cadre de la région. Après des études au lycée de Pontarlier, puis de droit à Besançon, il entra au Parlement comme avocat en 1777, à seulement 18 ans. Peut-être influencé par l'exemple de son père - Charles-François Michaud, maire de la ville de 1756 à 1764 et de 1790 à 1795-, il accepte avec une certaine ardeur les grands principes révolutionnaires et devient l'un des administrateurs du Département du Doubs en 1790. Sa carrière connut des débuts fracassants. Il fut élu député à l'Assemblée législative puis à la Convention. Michaud rejoignit le rang des robespierristes et vota la mort de Louis XVI en 1793. Son action fut ensuite plus modérée, notamment dans les missions qui lui furent confiées. Cette attitude lui permit de traverser la période révolutionnaire sans difficulté. Fidèle à l'idéal républicain, il refusa toute fonction publique sous le consulat et se retira à Pontarlier après 1799 où il vécut avec son père et sa fille. Se consacrant entièrement aux livres, il réalisa l'inventaire et le classement de la bibliothèque municipale. Obligé de s'exiler à la chute de l'Empire, il termina ses jours à Monthey (Valais suisse) en 1819. Soixante ans après sa mort, on retrouva son portrait, signé «La Neuville / Elève de David / 1792», dans les combles de l'Hôtel de Ville de Pontarlier
- Charles Antoine Morand (1771-1835), né à Pontarlier, général d'Empire, commandant d'une partie de la Garde impériale, pair de France.
- Auguste Demesmay (1805-1853) fut député du Doubs sous la Monarchie de Juillet, la Deuxième République et le Second Empire. Il fut également maire et sous-préfet de Pontarlier.
- Edgar Faure (1908-1988), académicien (1978-1988), président du Conseil (1955-1956), président de l'Assemblée Nationale (1973-1978), a été maire de Pontarlier de 1971 à 1977.
- Philippe Grenier, médecin, républicain, converti à l'islam, est né à Pontarlier (1865-1944) et en a été député (1896-1898).
- René Carré-Bonvalet (1875-1953).
- Jean Bulle (1913-1944).
Artistes et écrivains
- François Perrier (1590-1650), peintre, est né à Pontarlier (1590-1650).
- Xavier Marmier (1808-1892), romancier et poète, né à Pontarlier (1808-1892), élu à l'Académie française en 1870.
- Paul Hubert Perny (1818-1907), né à Pontarlier, missionnaire, auteur du premier dictionnaire français-chinois.
- Robert Fernier, peintre, né à Pontarlier (1895-1977), fondateur du Salon des Annonciades.
- André Roz, né à Paris (1887-1946), peintre.
- Raoul Motoret (1909-1978), écrivain né à Auxonne, a grandi à Pontarlier où son père était commissaire de police.
- Pierre Bichet, peintre, est né à Pontarlier (1922-2008) et y a résidé depuis 1955.
- Olivier Saillard, historien et dircteur du Musée Galliera à Paris, né en 1967 à Pontarlier
- Rod Barthet, Chanteur Guitariste, né en 1970 à Pontarlier
Sportifs
- Florence Baverel-Robert, biathlète, est née à Pontarlier en 1974.
- Vincent Defrasne, biathlète, est né à Pontarlier en 1977.
- Mickaël Isabey, footballeur, est né à Pontarlier en 1975.
- Fabrice Guy, champion de combiné nordique, est né à Pontarlier en 1968.
- Alexandre Rousselet, skieur de fond, né à Pontarlier en 1977.
- Jérémy Monnier, tireur à la carabine, né à Pontarlier en 1989.
- Pierre Guy (de la distillerie du même nom), a participé deux fois aux Jeux Olympiques (Rome et Tokyo) dans la catégorie Tir
Voir aussi
Bibliographie
- Mémoires pour servir à l'histoire de la ville de Pontarlier, François Nicolas, Eugène Droz, édition A. Faivre fils, 1840 books.google.fr
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- D'après Ville de Pontarlier, « Pontarlier, une ville de caractère », sur http://www.ville-pontarlier.fr (consulté le )
- « Calcul de l'orthodromie entre Pontarlier et Besançon », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le )
- « Calcul de l'orthodromie entre Pontarlier et Lausanne », sur le site The Time Now (consulté le )
- « Page d'accueil », sur le site Pontabus (consulté le )
- [PDF]Présentation consacrée à l'échinococcose en France (2007)
- (en) William Smith, George Long, « Dictionary of Greek and Roman Geography vol. 1 », sur http://books.google.fr, Little, Brown, & Cie, (consulté le ) : « Ariolica : […] 2. A station in Gallia, is placed in the Tables on the road from Urba (Orbe), in the Pays de Vaud in Switzerland, to Vesontio (Besançon) in France, and seems to represent Pontarlier on the Doubs; but the distances in the Antonine Itin. do not agree with the real distances, and D'Anville resorts to a transposition of the numbers, as he does occasionally in other cases. The Theodosian Tab. names the place Abrolica, — possibly an error of transcription. [G.L.] », p. 214
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 540b
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, , p. 54 - 55
- Xavier Delamarre, op. cit..
- Dis… Grand-Père, par Arthur Griffon, p. 145 sur Google Livres
- (fr) Xavier Marmier, « Voyage en Suisse », sur http://books.google.fr, Morizot, (consulté le ) : « On ot biau verie, deverie, On ne voit ra d' té que Pontalie. On a beau tourner et retourner, On ne voit rien de tel que Pontarlier. », p. 459
- (fr) Xavier Marmier, « Journal : 1848-1890 », sur http://books.google.fr, Librairie Droz, (consulté le ) : « On [ot] biau veri, deveri, On ne vet ran de té que Pontali. On a beau tourner, retourner, On ne voit rien de tel que Pontarlier. », p. 51
- Site officiel de l'aéroclub de Pontarlier
- Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 35
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
- D'après le site du Ministère de l'Intérieur
- Atlas de la Commission Nationale de la Coopération Décentralisée
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Aire Urbaine de Pontarlier, RP INSEE 1999
- CA Pontarlier (handball)
- CA Pontarlier Basketball
- Société de tir de Pontarlier
- Association Théâtr'Ouvert : http://theatrouvert.free.fr/
- « État des lieux socio-économique de la zone d’emploi de Pontarlier » (consulté le )
- Site officiel du Pontarlier-Anis