Pont-de-Buis-lès-Quimerch

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Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Pont-de-Buis-lès-Quimerch
La mairie actuelle en 2011.
Blason de Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Châteaulin
Intercommunalité Communauté de communes Presqu'île de Crozon-Aulne maritime
Maire
Mandat
Pascal Prigent
2020-2026
Code postal 29590
Code commune 29302
Démographie
Gentilé Pont-de-Buisiens, Quimerc'hois et Logonnais
Population
municipale
3 595 hab. (2021 en diminution de 7,08 % par rapport à 2015)
Densité 87 hab./km2
Population
agglomération
7 203 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 19″ nord, 4° 05′ 18″ ouest
Altitude 96 m
Min. 0 m
Max. 278 m
Superficie 41,39 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Pont-de-Buis-lès-Quimerch
(ville isolée)
Aire d'attraction Pleyben - Châteaulin
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Pont-de-Buis-lès-Quimerch
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Le site officiel de la commune

Pont-de-Buis-lès-Quimerch (écrit localement Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h) [pɔ̃dbɥi lɛ kimɛʁ] est une commune française du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France, issue de la fusion en 1965 des trois communes de Pont-de-Buis, Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h. La commune fait partie du parc naturel régional d'Armorique.

Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h est située à mi-chemin entre Quimper et Brest, au confluent de l'Aulne et de la Douffine.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune provient du nom du pont qui enjambe la Douffine en contrebas au nord du bourg, pont qui est près du lieu-dit Ar Veuzenn qui signifie « étendue de buis ». Le suffixe « Quimerch » est tiré de l'ancienne commune de Quimerch qui a fusionné avec Pont-de-Buis et Logonna-Quimerch en 1965 ; « lès » indiquant que Pont-de-Buis se trouve à proximité de Quimerch. « Quimerch » vient des mots bretons kein et marc'h (chevaux) et signifie « échine de chevaux »[1].

En breton et localement la graphie est « -merc'h ». Elle est utilisée sur le site web officiel de la commune, sur les panneaux routiers, et en général par tous les textes locaux. Quimerc'h se prononce [kimɛʁx] « kimerr' » en breton comme en français. Par contre, le code officiel géographique utilise la graphie « Quimerch ».

En breton, le nom de la commune est Pont-ar-Veuzenn-Kimerc'h.

Ses habitants sont appelés les Pontdebuisiens et les Pontdebuisiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Un relief très accidenté[modifier | modifier le code]

Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h se trouve à 6 km au nord de Châteaulin, à 25 km au sud de Landerneau, à mi-chemin entre Brest et Quimper, à proximité de la presqu'île de Crozon, de la rade de Brest et des monts d'Arrée.

Desservie par la voie expresse route nationale 165 Brest-Quimper-Nantes (l'ancienne route nationale 170 allant de Quimper à Brignogan-Plages, mais qui était en fait déjà l'axe Brest-Quimper-Nantes qui traversait le bourg de Pont-de-Buis, étiré tout en longueur le long de cet axe, sinueux et pentu, connu alors pour ses embouteillages) ; la commune est aussi desservie par le rail depuis 1867 (ligne Quimper- Brest construite initialement par la Compagnie des chemins de fer d'Orléans), le relief accidenté nécessitant la construction en 1865 d'un viaduc sur la Douffine[2] et possède toujours une gare SNCF. Elle est traversée par la Douffine, dénommée aussi « rivière de Pont-de-Buis » et bordée au sud par l'Aulne et au nord par la rivière du Faou.

Pont-de-Buis : vue panoramique depuis Roscoat.
Pont-de-Buis : vue panoramique du quartier du Squiriou et de la vallée de la Douffine.

Le relief de la commune est très accidenté : si le bourg (mairie) se situe aux environs de 54 mètres d'altitude, l'altitude moyenne de la commune étant de 139 mètres, les altitudes au sein du finage communal vont du niveau de la mer (confluence Douffine-Aulne) à 278 mètres au signal de Quimerc'h, et même les altitudes au sein du bourg sont très variables en raison de son site très pentu. La commune connaît de ce fait assez fréquemment des coulées de boue sur ses pentes et des inondations dans ses fonds de vallée (12 au , 25 au , 17 au , 26 au , 5 au , 12 au , , etc.).

Le bourg de Pont-de-Buis est très étiré en longueur le long de la Douffine, ainsi que le long de l'ancienne route nationale 165. Resté longtemps un simple petit hameau, peu de constructions y sont antérieures au XIXe siècle.

La Compagnie des chemins de fer d'Orléans s'intéressa aux gisements calcaires de la commune et commença à les exploiter dans la deuxième moitié du XIXe siècle[3].

La vallée de la Douffine et le quartier du Pont-Neuf[modifier | modifier le code]

Pont-de-Buis-lès-Quimerch est située à cheval sur les deux rives de l'estuaire de la Douffine, estuaire modestement navigable par le passé à marée haute jusqu'à Ty-Beuz. Le « Pont-Neuf » fut longtemps le dernier pont sur ce fleuve côtier.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[5]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 050 mm, avec 16,5 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Ségal à 3 km à vol d'oiseau[7], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 126,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pont-de-Buis-lès-Quimerch est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-de-Buis-lès-Quimerch, une unité urbaine monocommunale[14] de 3 792 habitants en 2017, constituant une ville isolée[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

La commune, bordée par l'estuaire de l'Aulne, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,1 %), terres arables (26,5 %), prairies (16,5 %), forêts (13,6 %), zones urbanisées (11 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), zones humides intérieures (0,5 %), eaux maritimes (0,1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie[modifier | modifier le code]

  • Nobel Sport contrôle depuis 1996 la poudrerie de Pont-de-Buis, fabriquant désormais essentiellement de la poudre de chasse[23]. Elle fabrique également des munitions utilisées dans le maintien de l'ordre (grenades lacrymogènes), a un chiffre d'affaires de 23 millions d'euros annuel et emploie 120 employés (chiffre 2009[24]). Le , il est annoncé la reprise de fabrication de munitions militaires de petits calibre en France sur ce site avec un objectif de 100 millions de cartouches en 2020[25]
  • Livbag (fabrication d'airbags ; 950 salariés en 2009, moins en 2011 en raison de 150 suppressions de postes en 2009 ; l'usine appartient au groupe suédois Autoliv).
  • Salaün Holidays est une agence de voyages d'origine familiale.
  • Novatech Technologies[26] filiale de Novatech Industries, entreprise de sous-traitance en électronique. Elle emploie 230 salariés et réalise un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros annuel en 2012.

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Pont-de-Buis n'était au XVIIe siècle qu'un simple hameau, dénommé aussi « Port-de-Buis », près d'une chapelle de la paroisse de Saint-Ségal, situé au niveau du pont sur la Douffine. La localité ne devient paroisse qu'en 1909 et commune qu'en 1949.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Les restes d'un four à chaux gallo-romain et d'une villa gallo-romaine, ainsi qu'une sépulture de la même période, ont été trouvés à Goaz-an-Eyet, à 800 mètres en aval du bourg de Pont-de-Buis, en bordure de la rivière qui subit à cet endroit l'influence de la marée et est navigable à marée haute. D'autres constructions gallo-romaines ont été trouvées à Pont-de-Buis (à Coat-ty-Beuz, à Boutariec, à Kerguden, au château du Drénit), ou dans les parages (à Kerancaroc en Logonna-Daoulas). Le nom même de « Pont-de-Buis » ("Pont-ar-Veuzen") semble une présomption (d'autres toponymes se rapportant au buis existent dans la région comme le hameau de Buzit à un kilomètre au nord du bourg de Pont-de-Buis). La voie romaine allant de Quimper à Landerneau passait par Pont-de-Buis. Tous ces indices témoignent d'une présence gallo-romaine au Pont-de-Buis[27].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

If multiséculaire (quatre siècles) près de l'église Saint-Pierre au vieux bourg (abandonné) de Quimerc'h.

La poudrerie de Pont-de-Buis[modifier | modifier le code]

La création et les débuts de la poudrerie[modifier | modifier le code]

Un arrêté de Colbert (le fils) autorise le Berthelot, fermier des poudres et salpêtres, à transformer un moulin à blé en un moulin à poudre à Pont-de-Buis, qui entre en production en 1688 sous les ordres de l'intendant de marine Desclouzeaux. Le site a été choisi en raison de sa proximité du port de guerre de Brest et de l'existence d'une chute d'eau aménageable sur un torrent pentu qui avait déjà permis l'installation de moulins à blé. La présence à proximité de bois contenant de la bourdaine, un des constituants de la poudre, a aussi joué. Dès 1692, quatre moulins à poudre fonctionnent et un petit débarcadère est installé sur la Douffine, en profitant du fait que l'estuaire de la Douffine est accessible à marée haute[28].

Au XVIIIe siècle, la poudrerie est un établissement très important avec un bâtiment long de 90 mètres et d'une superficie totale de 36 152 m2[29]. En 1775, Lavoisier en est temporairement le régisseur. La poudrerie de l'île d'Arun, en Rosnoën, servait au séchage, au stockage et à la protection de la poudre neuve fabriquée dans la poudrerie de Pont-de-Buis[30].

L'attaque de la poudrerie par Georges Cadoudal en 1795[modifier | modifier le code]

Le , le chef chouan Cadoudal, récemment échappé de la prison de Brest, et réfugié à Locoal-Mendon dans le Morbihan, parcourt en 4 jours en évitant les villes 25 lieues, pour faire un coup de main audacieux, à la tête de 500 hommes environ, à la poudrerie de Pont-de-Buis. À Edern, un de ses lieutenants, Éveno, exécute de 4 balles le curé assermenté devant les villageois terrorisés et rançonna six charrettes tirées chacune par deux chevaux, emmenant également en otages trois paysans. La poudrerie, trouvant un moteur parfait dans la force motrice du ruisseau sur lequel elle était installée, semblait à l'abri des attaques et l'exportation de sa production était facilitée par la rade de Brest toute proche. La garde de la manufacture avait été confiée à 15 vétérans commandés par un sergent quadragénaire ; Cadoudal réussit sans peine à investir avec ses hommes la poudrerie mal gardée emportant des barils de poudre et la caisse, détruisant le matériel et la poudre qu'ils ne pouvaient emporter. Sur le chemin du retour, à Saint-Ségal et Briec, Éveno fusillait encore deux curés jureurs. Cadoudal arrivait à la hauteur de Pleyben lorsqu'il comprit que trois bataillons républicains de Quimperlé couraient à sa poursuite, l'attendant du côté de Pont-Calleck. Mais Cadoudal parvint à les éviter, rentrant en Morbihan par Glomel et Trégarantec. Cadoudal réussit à rapporter le poudre qu'il avait promis aux chefs chouans assemblés à Locoal, cachant le stock dans une chapelle latérale de l'église avec la complicité du curé de Locoal[31].

L'essor de la poudrerie aux XIXe et XXe siècles et le « scandale des poudres »[modifier | modifier le code]

La Douffine en 1844 (eau-forte de Charles Jacque).

Transformée en « Agence Nationale des Poudres et Salpêtres » lors de la Révolution française, puis en « Service National des Poudres et Salpêtres » en 1819, la superficie de la poudrerie est alors de trois hectares. Elle est agrandie en 1841, puis sous la Troisième République avec aussi l'aménagement d'un quai supplémentaire dans le port de Py-beuz, sur la Douffine[32].

En 1843, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi la poudrerie :

« À peu de distance sur la route de Quimper à Brest, via Châteaulin, se trouve la poudrerie du Pont-de-Buis, dont parle Ogée. Cette poudrerie, située en un point que baigne la petite rivière la Doufine ou de Pont-de-Buis, a été établie dans le XVIIe siècle. (...) La poudrerie de Pont-de-Buis se compose de deux moulins, qui fonctionnent d'après les anciens procédés. Elle fabrique actuellement de 130 000 à 140 000 kilogrammes de poudre, dont 100 000 à 110 000 pour la marine, 10 000 pour le commerce des poudres de chasse et 20 000 de poudre de mine. On s'occupe actuellement d'agrandir cette usine et d'y introduire des procédés nouveaux, qui ont beaucoup perfectionné la fabrication des poudres du commerce ; les anciens procédés seront conservés pour la fabrication des poudres de la marine. On estime que la poudrerie pourra (...) porter sa fabrication à 250 000 kilogrammes. L'établissement jette dans le pays environ 50 000 francs chaque année, tant par les ouvriers qu'il emploie que par le charbon de bois qu'il fait. La bourdaine fournit, on le sait, le bois le plus favorable à la fabrication des poudres et les forêts des environs fournissaient ce bois en abondance ; mais aujourd'hui qu'il est en quelque sorte pris par les forestiers, il est devenu rare et l'administration est obligée de l'acheter au prix de 10 centimes le stère. Cent parties ne rendent que vingt-deux de charbon. (...) La poudrerie du Pont-de-Buis est située fort avantageusement pour le port de Brest. En effet, elle est trop avant dans les terres pour craindre la descente de l'ennemi, et cependant elle se trouve en communication très facile avec cette place importante ; les bateaux qui viennent chercher la poudre remontent lors de la marée jusqu'à environ 400 mètres de la poudrerie. (...)[33] »

En 1840, la durée du travail est limitée à 14 heures par jour et une assurance-maladie est créée.

L'histoire de la poudrerie est aussi marquée par des accidents survenus dans l'usine même : un accident fait 6 morts le , une quinzaine d'accidents graves ayant été enregistrés au cours de ses trois siècles d'existence, le premier datant de 1713.

Une gare de marchandises ouvre en 1888 pour desservir la poudrerie.

En 1887, la fabrication de la poudre noire[34] est abandonnée au profit d'une nouvelle poudre, dite « poudre B » (du nom du général Boulanger, alors ministre de la Guerre), dont le constituant principal, le coton-poudre, provient d'une usine construite au Moulin Blanc au Relecq-Kerhuon près de Brest[35].

Des accidents liés à l'instabilité de cette nouvelle "poudre B"[36] (explosion de deux cuirassés, le Iéna en 1907 et le Liberté en 1911, qui font plus d'une centaine de morts à chaque fois et plusieurs autres cuirassés endommagés) tous les deux dans le port de Toulon) provoquent des polémiques entre les directeurs respectifs de la poudrerie de Pont-de-Buis, Albert Louppe, et de la poudrerie du Moulin blanc, Léopold Maissin, par ailleurs rivaux au conseil général du Finistère, qui se rejettent la mauvaise qualité de la fabrication de la poudre[37].

« Ce qui est terrible, c'est l'insuffisance du contrôle dans les poudreries. On peut ainsi fournir à l'État pour ses poudres des éléments de fabrication détestables sans que ceux qui ont mission d'exercer la surveillance s'aperçoivent de quoi que ce soit[38]. »

Albert Louppe.

Les deux directeurs sont dans un premier temps permutés, puis la polémique persistant entre les deux directeurs[39], licenciés en 1912.

Caricature parue dans Les Hommes du jour le .

La construction du réseau ferroviaire a aussi permis d'acheminer au début du XXe siècle de la tourbe extraite des marais du Yeun Elez pour les besoins énergétiques de la poudrerie, en dépit de l'incommodité de la rupture de charge en gare de Châteaulin nécessitant un transbordement de la tourbe en raison de l'existence de deux gabarits ferroviaires différents (chemin de fer à voie étroite entre Brasparts et Châteaulin, à voie normale entre Châteaulin et Pont-de-Buis).

« Quand on a commencé à embaucher à la poudrerie, on savait que ça allait recommencer, que la guerre n'était pas très loin. Mon mari y est allé, ma belle-mère, mes copines, mes cousines, tout le monde » témoigne une personne âgée[40].

La poudrerie pendant les deux guerres mondiales[modifier | modifier le code]

Ouvrières en tenue de travail à la poudrerie de Pont-de-Buis pendant la Première Guerre mondiale (carte postale Le Doaré).

Pendant les deux Guerres mondiales, l'activité est maximale : en 1914, la poudrerie emploie 736 ouvriers et 221 ouvrières et la production de poudre est multipliée par dix entre 1914 et 1916 ; en 1917 la production atteint jusqu'à 50 tonnes par jour avec 2 500 ouvriers (dont des travailleurs coloniaux et étrangers) et 3 000 ouvrières. La même année des grèves immobilisent l'établissement pendant cinq jours, à l'initiative des femmes qui revendiquent des augmentations de salaire.

Des mesures en faveur des ouvrières sont prises à partir de 1916 (le travail de nuit est interdit pour les femmes enceintes en  ; deux salles d'allaitement ouvrent dans la poudrerie en et une classe enfantine est même créée dans un baraquement). En les ouvrières se mettent en grève pour protester contre les cadences infernales et réclamer de meilleurs salaires[41].

La poudrerie de Pont-de-Buis recrute aussi pendant la Première Guerre mondiale plusieurs milliers de femmes en Bretagne pour les envoyer travailler dans la poudrerie de Bergerac (Dordogne)[42].

La fin de la guerre provoque une division par quinze de la production ; les ouvriers non français (dont de nombreux Kabyles) sont renvoyés et les ouvrières incitées à rester dans leurs foyers (400 d'entre elles sont licenciées en ).

Un accident fit trois morts en juin 1922[43].

En 1939, la poudrerie emploie 863 ouvriers et 241 ouvrières et peut produire 288 tonnes de poudres BFPA et 1 080 tonnes de poudres à canon par mois. Par contre, la poudrerie cesse son activité pendant l'occupation allemande, les bâtiments étant mis sous séquestre[28].

La poudrerie depuis la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La poudrerie reprend son activité en 1945 après quelques combats lors de sa libération le entre les Allemands et les maquisards. Mais elle ne retrouva jamais son activité d'avant-guerre malgré les diversifications de fabrication (produits lacrymogènes et pyrotechniques, poudre de chasse, moulage d'objets en matière plastique, répartiteurs de têtes de câbles téléphoniques, etc.), des changements de statuts (l'entreprise est absorbée par la Société nationale des poudres et explosifs en 1971 et par Nobel Sport en 1996[24]), privatisation de certaines activités, cession de terrains à d'autres entreprises comme Livbag entreprise du groupe suédois Autoliv en 1992 qui y fabrique des « générateurs de gaz » (sorte de capsule explosive) pour les airbags des automobiles. Les effectifs ne cessent de diminuer.

Le , des explosions en chaîne tout le long de la chaîne de fabrication, à la suite d'une explosion initiale survenue dans un séchoir à poudre, se produit vers 13 h 15, « provoquant 4 morts, 36 blessés, plusieurs disparus et trois kilomètres de ruines autour de la poudrerie »[44]. Tous les ateliers furent détruits et la catastrophe fit même craindre la fermeture de l'entreprise en raison des dégâts matériels provoqués[45]. La poudrerie n'occupe plus guère qu'une centaine d'ouvriers sur un site de taille désormais démesurée, une centaine d'hectares.

Aujourd’hui l'usine Nobel Sport génère toujours de nombreux débats sur la sécurité notamment à la suite d'une nouvelle explosion le faisant trois blessés graves dont un membre arraché pour l'un d'eux[46],[47].

Les autres faits du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Dans le cadre d'un programme de constructions de 49 écoles de hameaux qui est décidé par le département du Finistère entre 1878 et 1885, une école est ouverte au hameau de Pont-de-Buis (qui faisait alors partie de la commune de Saint-Ségal)[48].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Les premiers matchs de football furent organisés dès 1912 : « Dimanche dernier se sont rencontrées, à Pont-de-Buis, les équipes récemment formées de Pont-de-Buis et de Quéménéven. (...) Ce premier essai montre que le football commence à s'implanter dans nos campagnes » écrit le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest le [49].

Le , Pierre Daniélou, 25 ans, de Pont-de-Buis, garde des voies de communication, fut tué par un soldat allemand alors qu'il rentrait chez lui[50].

Pont-de-Buis : le collège François-Collobert.

La création de la commune[modifier | modifier le code]

Suzanne Ploux, qui était maire de Saint-Ségal, dont dépendait alors Pont-de-Buis, constatant l'anomalie que représentait la tutelle de Saint-Ségal (750 habitants) sur la cité ouvrière (l'école était par exemple dans un état indigne) qui en comptait près de 3 500, entama les démarches pour faire de Pont-de-Buis une commune indépendante en dépit des oppositions fortes de Saint-Ségal, de Quimerc'h et du Conseil général du Finistère[51].

Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h est la plus jeune des communes du Finistère. Elle fut créée par le décret en date du [52] sous le nom de Pont-de-Buis sur des parcelles prises aux communes du Faou, de Saint-Ségal et de Quimerc'h[53]. En 1965, elle fusionna avec les deux communes de Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h[53], et prit son nom actuel. C'est une commune atypique mêlant Pont-de-Buis, cité ouvrière, ainsi que Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h, bourgs ruraux.

Le collège et le lycée professionnel[modifier | modifier le code]

Le collège d'enseignement technique ouvre en 1960 et le lycée d'enseignement professionnel en 1976. Un collège d'enseignement général existe également : le collège François-Collobert.

Le XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Les 19 et , de violents affrontements eurent lieu sur la voie rapide Quimper-Brest en raison de l'installation à Pont-de-Buis d'appareils destinés à la perception d'une taxe sur les transports routiers.

C'est dans une ferme de Pont-de-Buis, que sont retrouvés des restes provenant de la famille Troadec, disparue à Orvault, le [54].

Les trois communes de Pont-de-Buis, Quimerch et Logonna-Quimerch ont chacune leur monument aux morts.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique récente[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1946. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[56].

En 2021, la commune comptait 3 595 habitants[Note 3], en diminution de 7,08 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
3 5093 3663 0603 9993 9163 7103 3733 3853 632
2006 2009 2014 2019 2021 - - - -
3 6653 8213 8503 6393 595----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Commentaire : Le gain subit de 939 habitants survenu entre 1962 et 1968 s'explique par la fusion communale survenue avec les anciennes communes de Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h. Sinon, depuis sa création comme commune en 1949, Pont-de-Buis a perdu régulièrement des habitants jusqu'en 1990, en proie à une récession industrielle marquée (déclin de la poudrerie, dont l'« âge d'or » fut la fin du XIXe siècle et les deux guerres mondiales, et des autres activités industrielles). Une certaine reprise démographique se manifeste toutefois récemment dans la première décennie du XXIe siècle. L'évolution du solde naturel en témoigne : si jusqu'en 2005, il était souvent négatif (70 décès pour 53 naissances en 2003 par exemple), il est redevenu positif en 2006 (62 naissances pour 49 décès) et 2007 (72 naissances pour 45 décès). Le solde migratoire, négatif pour la période 1975-1990 (- 0,8 % pour la période 1982-1990 par exemple) est redevenu positif depuis 1990 (+ 1,3 % pour la période 1999-2007)[58]. Un redémarrage de l'urbanisation est sensible : 125 logements supplémentaires sont recensés en 2007 (1 944 logements) par rapport avec 1999 (1 819 logements)[59].

Évolution démographique ancienne[modifier | modifier le code]

Évolution démographique reconstituée des communes formant l'actuelle commune de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h avant la fusion survenue en 1965
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4381 646-1 7311 8401 9521 9542 0242 159
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0552 0562 1112 0232 0182 2232 2412 3702 480
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6462 8082 8602 8402 7112 6042 5802 838 (4386)4 654
1962 - - - - - - - -
4 297--------
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini[60],[61],[53].)

Commentaire : Ces résultats ont été obtenus en additionnant les chiffres des recensements de Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h pour la période 1793-1946 et ceux des trois communes de Pont-de-Buis, Quimerc'h et Logonna-Quimerc'h pour la période 1946-1962. Deux années posent problèmes : les chiffres de 1806 ont été volontairement omis car les résultats du recensement à Logonna-Quimerc'h cette année-là sont aberrants ; un double résultat est indiqué pour 1946, l'addition des deux communes alors existantes donnant 2838 habitants, mais la population reconstituée de la seule commune de Pont-de-Buis dans ses limites lors de sa création en 1949, donc y compris avec la partie du territoire annexé faisant alors partie des communes de Saint-Ségal et du Faou, donnant alors un résultat (incertain) de 4386 personnes.

L'analyse de l'évolution démographique ainsi reconstituée de l'ensemble du territoire qui forme l'actuelle commune de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h montre une augmentation régulière de la population tout au long de la première moitié du XIXe siècle (+ 721 habitants entre 1793 et 1851, soit + 50,1 % en 58 ans), puis, après un léger déclin pendant le troisième quart du XIXe siècle, une reprise de l'essor démographique jusqu'en 1911 (+ 842 habitants entre 1876 et 1911, soit + 41,7 % en 35 ans) ; l'entre-deux-guerres enregistre un déclin démographique modéré mais la Seconde Guerre mondiale, quel que soit le chiffre retenu pour l'année 1946, montre une reprise démographique liée à la poudrerie; le maximum démographique absolu est atteint en 1954 avec 4654 habitants suivi d'un déclin important ensuite : l'ensemble des communes constituant Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h perd 1281 habitants entre 1954 et 1990, soit - 29,4 % en 36 ans en raison d'un net déclin industriel. L'ensemble connaît toutefois un léger renouveau démographique ces dernières années.

Les résultats de ces recensements ne montrent que partiellement les changements de rapport de force intervenus entre les trois localités constituant l'actuelle commune de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h : Logonna-Quimerc'h s'est marginalisée en raison de sa faible importance démographique et de son isolement (15,7 % de la population totale en 1793 mais seulement 2,6 % en 1962), Quimerc'h, pourtant l'ancien chef-lieu communal dont Pont-de-Buis ne fut longtemps qu'un simple hameau également (84,2 % de la population totale, en incluant alors le hameau de Pont-de-Buis, en 1793, 26,2 % du total en 1962), l'ancien hameau de Pont-de-Buis concentrant lors du dernier recensement avant la fusion communale de 1965, donc lors du recensement de 1962, déjà la majeure partie de la population (71,2 % de la population totale).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 octobre 1974 Suzanne Ploux RPF puis
UNR puis UDR
Députée, secrétaire d'État
décembre 1974 mars 1977 Jean Le Page   Retraité, ancien adjoint
mars 1977 mars 1983 Jean Poudoulec PS  
mars 1983 mars 1989 Albert Foubert RPR Cadre SNCF retraité
mars 1989 juin 1995 Paul Le Nest DVD Géomètre
juin 1995 24 mai 2020 Roger Mellouët[62] PS Cadre supérieur
Conseiller général puis départemental
24 mai 2020 en cours Pascal Prigent[63] PS Professeur d'histoire-géographie

Sites et monuments[modifier | modifier le code]

L'ossuaire du vieux bourg de Quimerc'h.
Le bourg actuel de Quimerch : l'église paroissiale du Sacré-Cœur.
    • L'enclos paroissial du vieux bourg de Quimerc'h comprenant :
      • l'église Saint-Pierre, en ruines, est classée monument historique depuis 1932. Cette église de style gothique flamboyant breton, XVIe siècle), est l'ancienne église paroissiale de Quimerc'h, abandonnée en 1877 après que le bourg a été déplacé à quatre kilomètres de là pour le reconstruire sur la route Landerneau - Quimper, près de la nouvelle voie ferrée Landerneau - Quimper. Elle abritait autrefois des pierres datées de 1511 et 1584 qui ont été dérobées[64].
      • l'ossuaire, construit en 1579, récemment restauré, classé comme monument historique depuis 1966.
    • L'église du Sacré-Cœur, au « nouveau bourg » de Quimerc'h, date de la fin du XIXe siècle mais réemploie des éléments de l'ancienne église Saint-Pierre du "Vieux bourg" de Quimerc'h, d'où proviennent aussi le calvaire et la chapelle funéraire qui y ont été transplantés.
  • À Logonna-Quimerc'h :
Logonna-Quimerch : l'église paroissiale Saint-Onna.
Pont-de-Buis : l'église paroissiale Sainte-Barbe, construite par l'architecte Charles Chaussepied.
    • L'église Saint-Onna, consacrée à saint Onna ou saint Nonna, date du XVIIe siècle.
    • Le manoir de Kermorvan
  • À Pont-de-Buis :
    • l'église Sainte-Barbe (1910-1914) de la paroisse de Pont-de-Buis, édifiée en 1910 sur les plans de l'architecte Charles Chaussepied. L'édifice comprend une nef de six travées avec bas-côtés, terminée par un chœur à chevet droit peu débordant. L'église abrite une statue ancienne de sainte Barbe et deux Vierges[1].
    • L'ancien manoir de Guernevez date pour partie du XVe siècle ; c'était le siège d'une petite seigneurie dans la mouvance de la vicomté du Faou qui appartenait en 1426 à Olivier de la Palue[65].
    • Le moulin de la Palue[66] date de 1758 et dépendait de la seigneurie de la Vileneuve.
    • La maison dite manoir de la poudrerie, construite vers 1694, pour Gilbert de la Forêt, directeur des moulins à poudre de la poudrerie (réaménagée aux XVIIIe siècle et XIXe siècle).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hélène et Yves Rolland, Entre terre et mer ou la naissance de deux communes au fil de l’Aulne, Port-Launay : 1840 - Pont-de-Buis : 1949, Châteaulin, Port-Launay, Saint-Ségal, Pont-de-Buis, Quimerc’h, Imprimerie régionale de Bannalec, 2003.
  • Alain Darney, la Poudrerie de Pont-de-Buis (1688-1988), trois siècles d'histoire au bord de la Doufine.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b InfoBretagne.com
  2. Photos de la construction du viaduc en 1865 consultables sur Gallica, photos 30 et 31
  3. Louis Chauris, "Quand la Compagnie du chemin de fer d’Orléans s’intéressait aux calcaires de Pont-de-Buis (Finistère)", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CXXVIII, 1999
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Pont-de-Buis-lès-Quimerch et Saint-Ségal », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Segal S A » (commune de Saint-Ségal) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Saint-Segal S A » (commune de Saint-Ségal) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Pont-de-Buis-lès-Quimerch », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  20. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. Le journal des entreprises
  24. a et b « NobelSport. Nouveau marché en ligne de mire », Le Télégramme, publié le 17 janvier 2009
  25. https://www.ouest-france.fr/bretagne/chateaulin-29150/jean-yves-le-drian-annonce-une-usine-de-munitions-nobelsport-4865851
  26. Site officiel de Novatech Industries
  27. Chanoine Jean-Marie Abgrall, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1911, consultable sur Gallica
  28. a et b Site de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h
  29. André Le Gall, La fabrication des poudres et la poudrerie de Pont de Buis (1750 - 1815), SNPE, 1988
  30. « Patrimoine architectural et mobilier en Bretagne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  31. Journal Le Temps no 15863 du 8 juillet 1903 et no 15864 du 9 juillet 1903
  32. A. Le Grand, "Des moulins à poudre à la poudrerie nationale du Pont-de-Buis", Bulletin de la Société archéologique du Finistère", tome LXXX, année 1954
  33. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwin0K6K2e7UAhXBVRQKHUmjA1wQ6AEIMTAC#v=onepage&q=Lop%C3%A9rec&f=false
  34. La poudre noire était traditionnellement composée de 75 % de salpêtre, 12,5 % de soufre et 12,5 % de charbon
  35. Frédéric Naulet, "La ferme des poudres et salpêtres création et approvisionnement en poudre en France (1664 - 1765)", Institut de Stratégie Comparée, consultable sur Patrimoine architectural et mobilier en Bretagne
  36. Victor Méric, "La poudre B", Revue Les Hommes du jour no 200 du 18 novembre 1911, consultable sur Gallica
  37. Journal L'Ouest-Éclair no 4660 du 27 octobre 1911, consultable sur Gallica, no 4664 du 31 octobre 1911, consultable sur Gallica, no 4666 du 2 novembre 1911, consultable sur Gallica et no 4679 du 15 novembre 1911, consultable sur Gallica
  38. Ingénieur Pierre, déclaration au journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, citée par Gustave Téry, "Les Allemands chez nous", 1918, consultable sur Gallica
  39. Article "La question des poudres et les accusations de Mr Maissin", journal Le Figaro no 300 du 27 octobre 1911, consultable sur Gallica et no 301 du 28 octobre 1911, consultable sur Gallica
  40. L'Expansion
  41. "Poudre de guerre. Pont-de-Buis 1914-1918. Histoire d'une industrie d'armement", ouvrage collectif sous la direction de Jérôme Cucarull, éditions Locus Solus, 2018.
  42. Des hommes, des prisons et des camps
  43. Journal L'Ouest-Éclair no 7522 du 8 juin 1922, consultable sur Gallica
  44. Journal Le Télégramme no 9428 du 8 août 1975
  45. La poudrerie de Pont-de-Buis, trois siècles d'histoire, 1988
  46. « Explosion à la poudrerie : trois blessés dont un grave », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  47. « Pont-de-Buis. Explosion à la poudrerie », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  48. Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d'envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019.
  49. Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, « Football. À Pont-de-Buis. », sur Gallica, (consulté le ).
  50. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, (ISBN 978-2-36428-032-8).
  51. Julien Meffre, « Suzanne Ploux : de la mairie d’une petite commune bretonne à l’Assemblée nationale », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. "Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 25 août 1949, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1573699f/f6.image.r=S%C3%A9gal?rk=1587990;4
  53. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  54. Voir https://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-de-buis-les-quimerch-29590/affaire-troadec-pont-de-buis-les-recherches-sont-terminees-4848065
  55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  56. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  58. Insee - population.
  59. Insee - logements.
  60. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Logonna-Quimerc'h », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  61. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Quimerc'h », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  62. Préfecture du Finistère, Liste des maires élus en 2008, consultée le 12 mai 2010
  63. « Pont-de-Buis-lès-Quimerc’h. Pascal Prigent succède à Roger Mellouët à la tête de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  64. page d'information de la Communauté de communes de l'Aulne Maritime
  65. Topic Topos
  66. Topic Topos
  67. Gaston de Carné, Revue historique de l'Ouest, 1896, consultable sur Gallica
  68. Les amis de la Résistance du Finistère

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]