Pont-Aven

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Pont-Aven
Pont-Aven
Pont-Aven, le port.
Blason de Pont-Aven
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Concarneau Cornouaille Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Marie Lebret
2014-2020
Code postal 29930
Code commune 29217
Démographie
Gentilé Pontavenistes
Population
municipale
2 833 hab. (2014)
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ nord, 3° 45′ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 102 m
Superficie 28,63 km2
Élections
Départementales Pont-Aven (chef-lieu)
Localisation
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Pont-Aven
Liens
Site web Site de la commune

Pont-Aven [pɔ̃tavɛn][1] est une commune du département du Finistère dans la région Bretagne en France. Pont-Aven est surnommée « la cité des peintres » car de nombreux peintres dont Gauguin y ont séjourné.

Géographie

Le port de Pont-Aven.

La commune de Pont-Aven est une commune proche du littoral atlantique bordée à l'est par la rivière Aven. La petite ville de Pont-Aven est située au bord de cette rivière, à l'endroit où elle s'élargit en estuaire. Les eaux de la rivière se faufilent au milieu d'un chaos d'énormes rochers avant de rejoindre la mer. Autrefois les eaux de l'Aven animaient de nombreux moulins dans la petite cité. Ils sont à l'origine du dicton : Pont-Aven, ville de renom, 14 moulins, 15 maisons. La commune de Pont-Aven englobe en outre de vastes portions de territoire non urbanisés qui appartenaient à la commune de Nizon avant qu'elle ne fusionne en 1954 avec celle de Pont-Aven. De nombreux villages parsèment cet espace. Le bourg de Nizon, ancien chef-lieu de commune, constitue la seconde agglomération en importance. Au nord de la ville, surplombant l'Aven, se trouve le "Bois d'Amour"[2].

Histoire

Cabaret breton à Pont-Aven (dessin d'Eugène Martin, 1868).

Époque moderne

Pont-Aven est ainsi décrit en 1636 par François-Nicolas Baudot, sieur du Buisson et d'Aubenay (l'orthographe a été respectée) :

« (...) Le bourg de Pont-d'Aven, par où passe la rivière Aven qui vient d'au-dessus de Rosporden. Elle donne le nom au bourg, à cause que l'on y passe, toute pleine de rochers qu'elle est, sur un pont de 15 ou 20 pas ; elle s'en va, demi-lieue au-dessous, dans la mer où elle forme un port de barre, comme celuy de Bellon, à l'entrée duquel entrent les vaisseaux de trois cents tonneaus, mais non plus avant, et n'en vient aucun jusqu'à Pont-d'Aven. Le bourg apartient à Mr de la Porte Neuve[3], du surnom de Guer, qui a là ses armes en un posteau (...)[4] »

Cette commune est citée à l'occasion de la révolte des Bonnets rouges survenue en Bretagne en 1675.

La petite ville de Pont-Aven ne comptait que 720 habitants en 1800. La population masculine âgée de plus de 11 ans était de 198 individus. Le recensement de l'an VIII nous fournit la profession exercée par 170 d'entre eux. Les artisans et les commerçants sont de loin les plus nombreux.On compte 12 bouchers, 8 meuniers et 4 garçons meuniers, 8 menuisiers, 6 cabaretiers et 2 aubergistes, 6 maréchaux ferrants, 6 cordonniers, 5 tailleurs d'habits, 4 tisserands, 3 marchands dont un de drap, 3 taillandiers, 2 fourniers, 2 moulageurs (charpentiers chargés de l'entretien des moulins), 2 perruquiers, 1 barbier, 1 charron et 1 serrurier. Les métiers liés à la mer sont également assez bien représentés avec 27 marins et 2 canonniers. Les métiers liés au travail de la terre sont aussi représentés avec 6 cultivateurs, 1 laboureur et 13 journaliers. La ville abrite aussi quelques fonctionnaires puisqu'il y a 7 douaniers. Enfin on dénombre deux hommes de loi et un officier de médecine. Par contre il n'y a pas de maître d'école.

Le constitutionnel Jacques Cambry, véritable touriste avant l'heure, visita la petite cité en 1794. Dans ce passage extrait de son ouvrage Voyage dans le Finistère il nous donne un bref aperçu de celle-ci telle qu'elle était il y a deux siècles. Il est loin de rester insensible au charme des lieux. « Ce petit port de mer est le séjour le plus capricieux. Il est placé dans l'eau sur des rochers, aux pieds de deux monts élevés, sur lesquels sont semés d'énormes blocs arrondis de granit qui semblent prêt à se détacher. Ils servent de pignon à des chaumières, de murs à des courtils. Ces blocs descendus de la montagne gênent le cours de la rivière, qui bondit contre tant d'obstacles. Des moulins placés sur ses rives s'en sont servis comme d'appui pour y placer l'essieu de leur rouage; des ponts de bois les réunissent. Les coteaux d'alentour sont habités, boisés, et d'un aspect extraordinaire, singulièrement variés. Le bruit des eaux, le bruit de vingt cascades étourdissent le voyageur comme les moulins à foulon de Dom Quichotte, comme les chutes d'eau de la Suisse et de la Savoie. »

Le bourg de Pont-Aven au début du XXe siècle.

La Révolution française

Pont-Aven était avant la révolution une trève dépendant de la paroisse de Nizon. Elle a été érigée en commune en 1790.

Le XIXe siècle

La cité des peintres

Dans la seconde moitié du XIXe siècle Pont-Aven accueillit ses premiers touristes. Le développement du réseau ferré avait permis son désenclavement et la région se singularisait alors du reste de la France par sa langue, ses traditions vestimentaires et sa multitude de chapelles de campagne.

Dès 1830 au moins, des artistes ont représenté Pont-Aven comme le montrent des peintures et lithographies de l'époque, mais, facilitée par l'ouverture de la ligne ferroviaire jusqu'à Quimper en 1863, la véritable découverte de Pont-Aven par le monde artistique date de 1864 : en juillet de cette année-là, un jeune peintre américain, Henry Bacon[5] voyage en diligence entre Concarneau et Quimperlé où il se rend pour prendre le train et la diligence fait halte à Pont-Aven qu'il découvre donc par hasard. Il est séduit par ce village dont un dicton un tantinet ironique disait à l'époque : « Pont-Aven, ville de renom, quatorze moulins, quinze maisons », en raison de sa forte activité meunière :

« C'est le plus joli village de France que j'avais vu jusqu'à présent, avec son pont étrange au-dessus d'une rivière rapide, qui fait tourner plusieurs roues à eau pittoresques et s'en va vers la mer, à peu de distance[6]. »

Paul Gauguin : Le Moulin David à Pont-Aven.
Henri Lebasque : Coucher de soleil sur Pont-Aven (1894).

Henry Bacon, de retour à Paris, en parle à ses amis artistes, et notamment à Robert Wylie, qui arrive à Pont-Aven en 1865, vite rejoint par d'autres jeunes artistes américains originaires de Philadelphie[7] comme Charles Way, Earl Shinn[8], Howard Roberts[9], Benjamin Champney[10], Frederick Arthur Bridgman, Moïse Wright, et des peintres anglais comme Lewis et Carraway. Jean-Léon Gérôme, qui enseigne à l'École des beaux-arts de Paris encourage ses élèves à se rendre l'été à Pont-Aven et de nombreux jeunes peintres suivent ses conseils dans les 15 années qui suivent ; parmi eux, des Français comme William Bouguereau, Louis-Nicolas Cabat et Paul Sébillot, mais aussi des étrangers comme le Hollandais Herman van den Anker[11], l'Irlandais Auguste Nicolas Burke[12], le Canadien Paul Peel, etc. Tous ces artistes sont attirés par la beauté de la campagne environnante et le faible coût de la vie (« C'est un petit trou pas cher ») note le peintre Armand Jobbé-Duval) ; ils séjournent à l'hôtel de Voyageurs, l'hôtel du Lion d'Or, à la pension Gloanec[13] ou encore au manoir de Lezaven[14].

« [Vers 1870], la colonie compte déjà une cinquantaine de membres. Leur nombre ne cessera d'augmenter. En 1883, la municipalité se voit obligée d'interdire les débits de boisson après 22 h tant la joyeuse colonie mène grand bruit ! Sa réputation, le gite et le couvert bon marché, pousse Gauguin en difficulté financière à s'y installer. L'auberge Gloanec devient son quartier général[15]. »

La Basse-Bretagne était en effet devenu une région à la mode, les "Bretonneries" se vendant bien au Salon des artistes français, la localité devint une destination de prédilection pour les peintres. Attirés par une civilisation rurale encore intacte, la petite cité et la campagne environnante fut pour eux une source d'inspiration. Dès l'été 1866, une douzaine d'artistes, la plupart américains ou anglais sont présents à Pont-Aven dont Henry Mosler, William Lamb Picknell, Thomas Alexander Harrison, Clement Nye Swift, Frederick Arthur Bridgman[16].

Vers 1880, une deuxième vague d'artistes fréquente Pont-Aven, qui est devenu le "nouveau Barbizon", on y trouve une quarantaine de paysagistes anglais ou américains, ou encore des peintres venus d'Europe du Nord comme les danoises Marie Luplau[17] et Emilie Mundt, les finlandaises Amélie Lundhal et Helene Schjerfbeck, etc.. François Coppée écrit alors : « Amateurs de voyages paisibles, hâtez-vous d'aller à Pont-Aven, car, avant peu, les peintres et les touristes auront rendu l'endroit inhabitable »[18].

Émile Bernard : Bretonnes dans la prairie verte (1888).
Paul Gauguin : La vision du sermon (1888).

La venue pendant l'été 1886 de Paul Gauguin, qui résida à la pension Gloanec, puis d'Émile Bernard (mais les deux hommes ne sympathisent que lors de leur deuxième rencontre en (1888). Émile Bernard peint alors Bretonnes dans la prairie verte, tableau qui jette les bases du synthétisme que Gauguin explore à son tour la même année dans La vision du sermon. Le nom "synthétisme" fut donné plus tard par Armand Jobbé-Duval qui se mua en leader de ce courant artistique qui devait être appelé plus tard l'École de Pont-Aven, à laquelle participèrent toute une colonie d'artistes-peintres comme Paul Sérusier (à qui Paul Gauguin donne en septembre 1888 la célèbre leçon de peinture dite du Bois d'Amour[19] qui est aussi à l'origine du groupe des nabis), Charles Filiger (qui réside au Pouldu), Émile Schuffenecker, Meyer De Haan, Charles Laval, Roderic O’Conor, Robert Bevan, Armand Seguin, Wladyslaw Slewinski, Jan Verkade, Mogens Ballin, Henri Delavallée, Ernest Ponthier de Chamaillard, Émile Jourdan, Gustave Loiseau, etc.. Comme l'a dit Paul Sérusier : « Ce ne fut pas une école consistant en un maître entouré d’élèves, c’étaient des indépendants qui apportaient en commun leurs idées personnelles et surtout la haine de l’enseignement officiel ».

Après un séjour à Arles, Paul Gauguin revient en avril 1889 à Pont-Aven séjournant au manoir de Lezaven où il peint notamment Le Christ jaune, Le Christ vert et La Belle Angèle, avant d'aller séjourner à partir de l'été 1889 à l'auberge de Marie Henry au Pouldu où il est rejoint par Paul Sérusier, Meyer de Haan, puis en 1890 par Wladyslaw Slewinski, Henry Moret, Maxime Maufra et Émile Dezaunay.

Après un séjour à Tahiti entre avril 1891 et août 1892, Paul Gauguin, rentré en France, revient à Pont-Aven en avril 1894, séjournant à nouveau à la pension Gloanec, en compagnie de sa compagne Annah la Javanaise, côtoyant notamment Alfred Jarry, mais il quitte définitivement la France en juillet 1895 pour les Îles Marquises.

Pont-Aven est alors un bourg très animé : en 1900, on y compte 40 hôtels, auberges et cafés[20].

Une troisième vague d'artistes, que l'on peut qualifier de post-synthétistes, fréquente Pont-Aven à la Belle Époque et l'Entre-deux-guerres : parmi eux, Adolphe Beaufrère, Jean Émile Laboureur, Henri Hayden, Nicolas Tarkhoff, Pierre-Eugène Clairin, Ernest Correlleau, Maurice Asselin, Fernand Dauchot, Maurice-Marie-Léonce Savin, Léon Germain Pelouse, Geoffrey Nelson, etc[16].

Le XXe siècle

Filles de Pont-Aven (Gustave Geffroy, 1904)

Aujourd'hui, la ville vit surtout du tourisme. En été, lorsque la saison touristique bat son plein, de nombreuses galeries marchandes ouvrent leurs portes. Les peintres y exposent leurs œuvres.

En 1954, elle a fusionné avec Nizon, érigée elle-aussi en 1790 en commune. Son territoire s'est de ce fait considérablement agrandi. Il se réduisait en effet avant la fusion à la ville et ses proches abords et ne couvrait alors qu'une superficie de 179 hectares.

Politique et administration

Liste des maires

Jumelages

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 2 833 habitants, en diminution de −1,87 % par rapport à 2009 (Finistère : 1,32 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6777206157628338248349391 030
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9861 0601 0651 1311 2671 3881 5161 5891 657
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7461 8271 9271 7501 7921 6781 8182 0401 806
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2014
3 6993 6843 5303 2953 0312 9602 9342 8442 833
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

La peinture à Pont-Aven actuellement

Pont-Aven School of Contemporary Art, plus communément appelé PASCA (http://www.pontaven.org), est un programme d'arts dont le campus principal est à Pont-Aven. Il est donc possible de visiter de nombreuses galeries.

À partir de 1992, une nouvelle école de Pop art, Le Hangar’t ou École de Nizon se développe à Nizon, autour d'un projet artistique visant à conserver la mémoire iconographique du bourg.

Gastronomie

La ville de Pont-Aven est connue pour les « galettes de Pont-Aven », commercialisées sous le nom breton Traou-Mad, les « bonnes choses » en français. Les galettes de Pont-Aven sont un produit emblématique de la Bretagne au même titre que le pâté "Hénaff" ou les fraises de Plougastel.

Patrimoine

L'église Saint-Joseph.
  • L'église Saint-Joseph a été reconstruite à la fin du XIXe siècle sur des plans de l'architecte diocésain Joseph Bigot dans un style néo-gothique.
  • Dans le centre-ville, on peut admirer quelques maisons anciennes, rue des Meunières ou place Delavallée. Les plus anciennes datent du XVe siècle.
  • La ville des meunières possède encore quelques moulins, certains en l'état de vestiges, d'autres encore debout. Citons le moulin du Grand Poulguin (transformé en restaurant), le moulin de Rosmadec (restaurant gastronomique renommé), le moulin David (peint par Gauguin). Ajoutons la minoterie Le Dérout, toujours en fonctionnement et témoignant du passé meunier de la ville.
  • Sur les coteaux, au-dessus du port, on peut admirer des villas datant de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Rive droite, sur le coteau de Keremperchec, signalons la ferme du même nom, bel ensemble de chaumières du XVIIIe siècle restauré récemment (présence d'un puits monumental daté de 1788), inaccessible au public. Rive gauche, sur le coteau de Saint-Guénolé, on peut admirer les deux villas du chanteur Théodore Botrel, construites successivement (Castel-Brizeux et Kerbotrel) sur les plans de l'architecte Charles Chaussepied.
  • Le manoir de Lezaven, propriété privée, a longtemps été prisé des artistes, certains y ont été logés. Il a appartenu à Étienne Manac’h, ambassadeur de France en Chine de 1969 à 1975.
  • Le viaduc de l'ancienne voie de chemin de fer rappelle que la ville a également été une gare sur une ligne ferroviaire de Quimperlé à Concarneau.
  • D'autres monuments de la commune sont situés sur l'ancien territoire de la commune de Nizon.

Divers

Gréement traditionnel mouillant sur l'Aven à Pont-Aven.

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
  2. Peint par Marie Luplau en 1883 et par Fernand Daucho en 1957
  3. La Porte Neuve est un château situé à Riec qui passa aux mains de la famille de Guer par le mariage en 1445 de Catherine Morillon, héritière de cette seigneurie, avec Guillaume de Guer
  4. Dubuisson-Aubenay, François-Nicolas Baudot (1590-1652), "Itinéraire de Bretagne en 1636, d'après le manuscrit original", 1898, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73687p/f133.image.r=Leuhan.langFR
  5. Henry Bacon (né en 1839 à Haverhill (Massachusetts), décédé le au Caire en Égypte), étudia à Boston, puis à l'École des beaux-arts de Paris, où il est l'élève d'Alexandre Cabanel et enfin dans l'atelier de l'orientaliste Charles-Théodore Frère. Il a peint des scènes enfantines, de genre et de vie quotidienne, avant de se passionner pour l'Égypte antique, effectuant de nombreux séjours dans ce pays, voir http://www.universdesarts.com/biographie/355/bacon-henry.html et https://en.wikipedia.org/wiki/Henry_Bacon_(painter)
  6. Henry Bacon, cité par Alain Stéphan, Guide du Finistère, "Les universels Glisserot", 2004, consultable http://books.google.fr/books?id=7qzdgJytSv0C&pg=PA118&lpg=PA118&dq=robert+wylie+peintre&source=bl&ots=QPhiaA5tM3&sig=websfCW8MaTkkhgSctZblDWvcYY&hl=fr&sa=X&ei=b_aKUuzgE4zRsga-roGQCw&ved=0CE4Q6AEwBzgK#v=onepage&q=robert%20wylie%20peintre&f=false
  7. À l'époque, peu d'écoles d'art existaient aux États-Unis et les jeunes artistes américains parachevaient leur formation en Europe, et souvent à Paris
  8. Earl Shinn (1838-1886), critique d'art et historien de l'art américain, voir https://en.wikipedia.org/wiki/Earl_Shinn
  9. Howard Roberts (1843-1900), sculpteur américain, voir https://en.wikipedia.org/wiki/Howard_Roberts_(sculptor)
  10. Benjamin Champney (1817-1907), peintre américain, voir https://en.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Champney
  11. Herman van den Anker (1832-1883), peintre néerlandais qui, à partir de 1868, passa l'essentiel du reste de sa vie à Pont-Aven, voir https://en.wikipedia.org/wiki/Herman_van_den_Anker ; C'est lui qui, avec Fernand Quignon, a peint en 1882 ou 1883 l’enseigne qui trôna longtemps au-dessus de la porte d’entrée de la pension Gloanec, voir http://www.opaleblog.com/exposition-fernand-quignon-terre-et-mer-musees-de-montreuil/
  12. Auguste Nicholas Burke (né vers 1838 dans le comté de Galway, décédé le à Florence), peintre irlandais, qui vécut à Dublin, puis à Londres, qui a peint entre autres Breton dans une cour de ferme et La fête de Notre-Dame-de-Tremalo pendant son séjour à Pont-Aven, voir http://www.libraryireland.com/irishartists/augustus-nicholas-burke.php
  13. http://www.answers.com/topic/pont-aven-school
  14. Le manoir de Lezaven a accueilli de nombreux artistes comme Robert Wylie, Paul Gauguin, Thomas Alexander Harrisson, Roderic O'Conor, Émile Compard et les femmes peintres Helene Schjerfbeck et Marie Luplau
  15. La Bretagne, terre des peintres, "La Gazette Drouot", consultable http://www.gazette-drouot.com/static/magazine_ventes_aux_encheres/cotes_et_tendances/peintre_bretons.html
  16. a et b Henry Belbéoch et René Le Bihan, 100 peintres en Bretagne, éditions Palantines, 1995 [ISBN 2-9504685-7-8]
  17. Marie Luplau (1845-1925) est une femme peintre danoise qui a peint entre autres Le Bois d’Amour à Pont-Aven en 1883
  18. Cité par Jean-François Staszak, Géographies de Gauguin, éditions Bréal, 2003, consultable http://books.google.fr/books?id=id_AUj-DycAC&pg=PA35&lpg=PA35&dq=Henry+Bacon+Pont-Aven&source=bl&ots=nfBgP0ZZtZ&sig=lD57-kCyYGM3SO1zDSwPnDCQmxw&hl=fr&sa=X&ei=hd-KUuTRJcOStAbNy4CYBg&ved=0CDYQ6AEwAQ#v=onepage&q=Henry%20Bacon%20Pont-Aven&f=false
  19. Paul Sérusier peint Le Talisman sur les conseils de Paul Gauguin : « - De quelle couleur voyez-vous ces arbres ? - Ils sont jaunes. - Et bien, mettez du jaune. Et cette ombre ? - Plutôt bleue. - Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible. Et ces feuilles rouges ? Mettez du vermillon. »
  20. http://www.manoirdekerangosquer.fr/cariboost_files/Manoir_20de_20Kerangosquer_20__20galeries_20de_20peintres_20Pont-Aven.pdf
  21. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .

Voir aussi

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Bibliographie

  • Antoine Terrasse, Pont-Aven : l'école buissonnière, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard », , 160 p. (ISBN 2070532097)
  • Les Peintres de Pont-Aven, André Cariou, Éditions Ouest-France, 1994.
  • Gauguin et l'École de Pont-Aven, André Cariou, Éditions Ouest-France, 2001.
  • L'Aventure de Pont-Aven et Gauguin, Antoine Terrasse, Mary Anne A. Stevens et André Cariou. Skira, 2001.
  • Le Petit train de Pont-Aven, Annick Fleitour, Éditions Ressac, 1999.

Articles connexes

Lien externe