Plonévez-du-Faou

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Plonévez-du-Faou
Plonévez-du-Faou
L'église paroissiale Saint-Pierre.
Blason de Plonévez-du-Faou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Châteaulin
Intercommunalité Communauté de communes de Haute Cornouaille
Maire
Mandat
Marguerite Bleuzen
2020-2026
Code postal 29530
Code commune 29175
Démographie
Gentilé Plonévéziens
Population
municipale
2 152 hab. (2021 en augmentation de 1,75 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Population
agglomération
14 934 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 15′ nord, 3° 50′ ouest
Altitude Min. 50 m
Max. 275 m
Superficie 80,73 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Châteauneuf-du-Faou
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Carhaix-Plouguer
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.plonevezdufaou.fr

Plonévez-du-Faou [ploneve dy fu] est une commune du département du Finistère, située en Argoat, faisant partie du Poher, dans la région Bretagne, en France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Plonévez-du-Faou est une commune rurale très vaste (8 073 ha), la troisième du Finistère en superficie, située dans le centre du département de Finistère. La commune s'étend au sud des monts d'Arrée, non loin du Parc naturel régional d'Armorique, dans le bassin de Châteaulin. Elle fait partie du « pays Dardoup » qui correspond au nord du canton de Châteauneuf-du-Faou centré sur les communes de Plonévez-du-Faou et Collorec (le nom proviendrait de celui d'un filet que portaient traditionnellement les dames de la région[1]).

Elle est drainée par l'Aulne (au niveau du lobe du méandre de rive convexe de Kerganévet - Méros) et trois de ses affluents, l'Éllez, le Ster Goanez et le Quilliou.

Description[modifier | modifier le code]

Le bourg est situé vers 150 mètres d'altitude et se trouve approximativement au centre de la commune dont le territoire a des altitudes comprises entre 277 mètres (au Roc'h Beg an Eor, à l'extrême nord du finage communal) et 50 mètres dans la vallée du Ster Goanez (à l'extrême sud-ouest du territoire communal, à l'endroit où ce cours d'eau quitte la commune) et à la même altitude dans celle de l'Aulne qui forme un méandre convexe au niveau de Méros, dans l'angle sud-est du finage communal.

Un petit affluent de rive droite de l'Aulne, le Quilliou, a sa source vers le centre de la commune, juste à l'est du bourg, et coule vers le sud, passant à l'est de l'ancienne paroisse et commune du Quilliou, et conflue avec l'Aulne à Penn ar Pont, en amont du "Pont du Roy" en Châteauneuf-du-Faou.

L'essentiel du territoire communal forme un plateau assez accidenté d'une altitude moyenne d'environ 150 mètres (mais pouvant atteindre environ 200 mètres par endroits, par exemple 196 mètres près du hameau de Blenguéor et 207 mètres à Ty Boud, près de la limite communale avec Collorec, mais s'abaissant à une centaine de mètres dans la partie sud-est de la commune, par exemple 93 mètres au hameau de Kerganévet dans la péninsule de Méros), troué seulement par les vallées des affluents de rive droite de l'Aulne, certains étant de simples ruisseaux.

Le nord-est du territoire communal forme une excroissance où se trouve notamment le hameau de Saint-Herbot ; cette partie de la commune est limitée à l'est par l'Ellez, autre affluent de rive droite de l'Aulne, qui sépare à cet endroit Plonévez-du-Faou de Plouyé, et au nord par le ruisseau du Rusquec, petit affluent de rive droite de l'Ellez, qui forme la limite avec Loqueffret. Cette partie du territoire communal a un relief assez accidenté avec des différences d'une cinquantaine d emètres à peu de distance entre les points les plus hauts (148 mètres au hameau de Elfen par exemple) et les fonds des vallées précitées qui sont vers 95 mètres d'altitude.

Saint-Herbot[modifier | modifier le code]

Le hameau de Saint-Herbot est à la limite nord de la commune de Plonévez-du-Faou.

Géologie[modifier | modifier le code]

Un gisement de calcédoine[2] existe sur le territoire communal, ainsi qu'à Collorec.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 220 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records PLONEVEZ-DU-FAOU (29) - alt : 163 m 48° 15′ 30″ N, 3° 50′ 06″ O
Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-07-1988 au 31-12-2017
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,8 3,7 4,8 5,5 8,7 10,8 12,6 12,6 10,7 9 5,9 3,9 7,7
Température moyenne (°C) 6,4 6,8 8,6 9,9 13,5 15,9 17,5 17,8 15,6 12,7 9 6,5 11,7
Température maximale moyenne (°C) 8,9 10 12,4 14,2 18,3 21 22,4 23 20,4 16,3 12,1 9,2 15,7
Record de froid (°C)
date du record
−10
02.01.1997
−8,5
09.02.1991
−5,5
02.03.04
−2,5
05.04.1990
−0,5
07.05.1997
3,2
09.06.1989
5,7
02.07.1997
4,5
03.08.1996
3
19.09.10
−2,2
29.10.1997
−5,3
29.11.10
−8
29.12.1996
−10
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
17
24.01.16
18,6
14.02.1998
25
19.03.05
30
15.04.15
31,2
24.05.10
34,5
19.06.17
37,3
18.07.06
38,7
09.08.03
32,5
04.09.13
29
02.10.11
21,7
01.11.15
17,5
19.12.15
38,7
2003
Précipitations (mm) 132,1 101,9 94,1 82,6 80,8 56,3 64,2 68,7 81,2 121 125 135,8 1 143,7
Source : « Fiche 29175001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Habitat et paysages[modifier | modifier le code]

Le paysage agraire traditionnel est le bocage avec un habitat rural dispersé en écarts formés de hameaux (appelés "villages") et de fermes isolées. Les principaux hameaux sont Saint-Herbot, Quistillic, Kerroué, Kervriou, Trébuon, Creac'h Madieg, le Quilliou, Penhoat Postec et Moulin à Vent.

Le bourg, qui était traditionnellement de modeste importance a beaucoup grossi depuis la décennie 1970 avec la création de lotissements à sa périphérie, un peu dans toutes les directions, mais principalement le long de la D 36, axe routier principal, surtout vers le sud en direction de Châteauneuf-du-Faou (quartier du Moulin à vent).

Plusieurs bois se trouvent sur le territoire communal : le plus étendu est le bois de Coat-Bihan (la création d'un dépôt d'explosifs dans ce bois suscita des polémiques en 2003, le conseil municipal l'acceptant[10] alors qu'un comité de défense des riverains s'y opposait vainement[11]. De nombreux autres bois sont éparpillés un peu partout sur le territoire communal, occupant principalement les pentes des collines dans la partie nord de la commune et les versants des vallées.

Transports[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est limité dans sa partie sud-est, sur une petite partie, par l'Aulne, aménagé en Canal de Nantes à Brest ; deux écluses sont situées en Plonévez-du-Faou : l'écluse de Roz ar Gaouen (écluse n° 211) et l'écluse de Méros (écluse n°212).

La commune est desservie principalement, par voie routière, par la route départementale n°36, orientée sud-nord, qui vient de Châteauneuf-du-Faou et va vers le nord jusqu'à Loqueffret et Brennilis.

La RN 164 (axe routier de la Bretagne centrale, de Rennes, via Montauban-de-Bretagne, à Châteaulin), aménagé en voie expresse, passe un peu au sud de la commune, qui est desservie par l'échangeur de Châteauneuf-du-Faou.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Plonévez-du-Faou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauneuf-du-Faou, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,4 % 115
Terres arables hors périmètres d'irrigation 55,3 % 4472
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 5,6 % 455
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 27,6 % 2234
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 4,3 % 353
Forêts de feuillus 4,4 % 359
Forêts de conifères 0,3 % 23
Forêts mélangées 0,05 % 4
Landes et broussailles 0,25 % 21
Forêts et végétation arbustive en mutation 0,6 % 47
Source : Corine Land Cover[17]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Plonévez-du-Faou vient du breton ploe (paroisse) et nevez (nouveau). « Faou » se réfère au pays dans lequel elle est située « Pagus en Fou » (XIe siècle), le mot faou en breton signifiant « hêtre ». La paroisse faisait partie du pagus du Faou, comme la commune voisine de Châteauneuf-du-Faou, ce qui explique le suffixe « Faou » accolé aux deux localités[18].

On rencontre les appellations suivantes : Plueu Neugued in Pou (XIe siècle), Plebs nova in Fago (en 1234), Ploenevez dou Fou (en 1338). Plonévez-du-Faou, après avoir fait partie de la vaste paroisse primitive de l'Armorique de Plouyé, fut probablement à partir du XIIIe siècle, une paroisse englobant Landeleau, Châteauneuf et les trèves de Collorec, de Loqueffret et de Saint-Herbot qui deviennent des paroisses indépendantes dans la première moitié du XIXe siècle. Par contre Plonévez-du-Faou annexe l'ancienne paroisse du Quilliou en 1820[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Un camp de l'âge du fer se trouve sur le territoire communal à Tréambon, ainsi que plusieurs mégalithes, tumuli et vestiges d'allées couvertes, notamment celle de Roc'h Beg an Eor, située au point culminant de la commune[20].

Des monnaies osismes ont été découvertes à Creac'h-Madiec[19]. Une sépulture à vase cinéraire a été trouvée en 1912 à Pratinou[21] par un paysan, François Bicrel.

En 1878, à « Creac'h Madiec » en Plonévez-du-Faou, de 12 000 à 15 000 monnaies romaines, datées des règnes de Gallien et d’Aurélien, ont été découvertes.

Le Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au haut Moyen Âge, Plounevez-du-Faou, ou Plounevez-du-Faou, ("paroisse nouvelle" en breton) est fondée au détriment de l'ancienne paroisse primitive de l'Armorique de Plouyé, sans doute avant le XIIIe siècle. À l'origine, elle englobait les territoires de Collorec, de Landeleau, de Châteauneuf et une partie de Loqueffret et était vaste de 1 300 hectares. Au XIe siècle, elle n'englobe plus que le territoire de Collorec. Les trèves de Collorec et Loqueffret en sont détachées lors du Concordat[22].

Plonévez-du-Faou dépendait autrefois de l'évêché de Cornouaille et doit son nom additionnel aux anciens vicomtes du Faou. La commune de Plonévez-du-Faou renferme actuellement les paroisses de Plounévez-du-Faou et de Saint-Herbot.

La région de Daoulas - Le Faou - Châteauneuf-du-Faou formait au Haut Moyen Âge le pagus en Fou, un pays historique, c'est-à-dire un pagus ; c'était une subdivision administrative de la Cornouaille[23].

La seigneurie principale de la paroisse de Plonévez-du-Faou était celle de Mezle, passée dès le XIVe siècle à la famille du Chastel. On y voyait aussi les terres nobles de Kernevez (propriété, au XVe siècle, de la famille de Coëtqueveran), de Méros (ancienne propriété de la famille de Rosily) et de Spernen. Selon Jean-Baptiste Ogée, vers 1400, existaient dans la paroisse les maisons nobles de Kerbarn, Kernévez, Keranmanach, Tuoudou, Roulerourn, Mezle, Erehquen, Rostougual, Cleuziou, Livorfou, Kerdaner et Kergueno. Il cite aussi Châteaugal (en Landeleau) et le manoir du Granec (en la trève de Collorec)[24].

Une révolte paysanne (jacquerie) éclata en 1489 en Cornouaille selon les dires du chanoine Jean Moreau : ce soulèvement paysan était contre l'introduction en Bretagne voulue par la noblesse de la loi féodale française substituée à la plus libérale "coutume du pays", le bail à domaine congéable. Les paysans, sous la conduite de trois frères paysans que l'on dit être originaires de Plouyé, s'en prirent aux nobles et aux bourgeois de la région[25], projetant de les massacrer. Après être entrés le dans Quimper et avoir mis à sac la ville, ils furent défaits quelques jours plus tard le à Penhars où beaucoup sont massacrés (au lieu-dit "Prad-ar-Raz" ou "Pratanros", rebaptisé depuis "Prad ar mil gov", c'est-à-dire "Pré des mille ventres"), puis le près de Pont-l'Abbé au lieu-dit Ar Veujit Vras (La Boissière) en Pluguffan, près du ruisseau le Dour Ru[26]. Des révoltés survivants se réfugient à Châteauneuf-du-Faou qu'ils autogèrent quelques jours et mettent à sac mais le Charles de Quimerc'h réussit à rétablir l'ordre dans cette localité. Les meneurs étaient trois frères originaires de la paroisse de Plouyé. Seul le prénom de l'un d'entre eux nous est connu. Il s'agissait d'un dénommé Jean, surnommé "Jean l'Ancien" ou Yann Plouye. De cette défaite serait né un proverbe breton "Dalc'h mat Jan, sac'h, c'hui duc e breis" ("Tiens bon, fais ferme, Jean, et tu seras duc de Bretagne")[27].

L'événement est ainsi décrit par l'historien Jean-Pierre Leguay : « Les paysans d'une quinzaine de paroisses dont Plouyé, Plonévez-du-Faou, Plomodiern, Saint-Nic... forment une "commune" qui se donne pour but de prendre Quimper et de la mettre à feu et à sang... Il est possible que "l'effroi" ait eu comme origine le congédiement par des propriétaires citadins de fermiers et convenanciers (...). La répression rapide et brutale, le massacre des manants à "Pratanros", l'exécution des meneurs ne font pas disparaître le malaise qui subsiste jusqu'à la fin du siècle »[28]. En 1593, des habitants de Plonévez-du-Faou participent à la lutte contre le « brigand de Cornouaille » Guy Éder de La Fontenelle qui, depuis son repaire du château du Granec en Collorec écume tout le Poher[27].

L'époque moderne[modifier | modifier le code]

Plonévez-du-Faou : porte-cierges en fer forgé (4e quart du XVIe siècle).

Les habitants de Plonévez-du-Faou participent à la Révolte des Bonnets Rouges en 1675[29]. Les habitants de la paroisse, y compris ses six ou sept prêtres[30], participèrent à la mise à sac du château de Kergoët en Saint-Hernin. La paroisse dut verser 9 000 livres au marquis Le Moyne de Trevigny, le propriétaire de la demeure, en dédommagement pour le préjudice subi. Les paroissiens s'étaient particulièrement fait remarquer avec leurs tambours et leurs enseignes.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plonévez-du-Faou en 1778 :

« Plounévez-du-Faou ; à 7 lieues au nord-est de Quimper, son évêché ; à 35 lieues de Rennes ; et à 4 lieues un quart de Châteaulin, sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse relève du Roi et compte 6 600 communiants[Note 6], y compris ceux de Colorec et de Loqueffret, ses trèves ; la cure est présentée[Note 7] par l'archidiacre de Poher. Il se tient trois foires par an au bourg de Plounévez. Des monticules, des vallons, des ruisseaux qui viennent se dégorger dans la rivière d'Aulne, des terres en labeur, des prairies et des landes : voilà ce que le territoire présente à la vue ; c'est un pays couvert d'arbres à fruits[31]. »

L'ancienne paroisse, puis commune, du Quilliou[modifier | modifier le code]

Le village du Quilliou est une ancienne dépendance de l'abbaye bénédictine de Locmaria car ses terres lui avaient été données par le comte de Cornouaille Alain Canhiart. Les moines y construisirent un prieuré eu une chapelle. Son saint patron est saint Eutrope. Le village devint paroisse vers 1680 et disposait d'un recteur habitant le presbytère actuellement en ruine. Deux pardons y étaient célébrés, l'un le troisième dimanche de septembre (c'est encore la date du pardon actuel), et l'autre le pardon des chevaux le lundi de la Pentecôte[32].

Deux chapelles dépendaient de cette paroisse : la chapelle Saint-André-du-Moustoir et la chapelle Notre-Dame-du-Vern ; elles sont disparues.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Le Quilliou en 1778 :

« Le Quilliou ; à 7 lieues un quart au nod-est de Quimper, son évêché ; à 35 lieues de Rennes ; et à 5 lieues de Châteaulin, sa subdélégation et son ressort. On y compte 800 communiants[Note 8] [ce nombre est très improbable, il devait être plutôt de 80] ; la cure est en la présentation de la prieure de Locmaria. Ce territoire est montagneux et renferme quelques terres en labeur, des prairies, des landes fort étendues et des bois. Le plus considérable de ces derniers est celui de Coët-Bohan [Coat-Bihan], qui peut avoir une lieue et demie de périphérie[33]. »

Le Quilliou devint une commune entre 1793 à 1820 ; elle comprenait, outre le bourg du Quilliou, 10 villages et avait une superficie de 280 hectares. Son premier maire fut Henri Caro[Note 9]. Le Quilliou comptait 148 habitants en 1793, 141 en 1800, 130 en 1806 et 165 habitants en 1836[34]. La commune fut rattachée à Plonévez-du-Faou par ordonnance royale datée du .

La Révolution française[modifier | modifier le code]

En 1789, les habitants de Plonévez-du-Faou rédigèrent un cahier de doléances qui a été conservé. Ils demandent entre autres « que la hauteur, largeur et épaisseur des boisseaux et autres mesures dont se servent les seigneurs pour la perception de leurs rentes soient réglées et fixées, par rapport que si la mesure est trop large et trop épaisse, elle emporte trop de comble, et que les seigneurs soient tenus de fournir à leurs sergents bailliagers un homme pour mesurer lesdits grains »[35].

Le , les gendarmes arrêtèrent un prêtre réfractaire de la paroisse ; les paroissiens s'interposèrent, blessant gravement les gendarmes et délivrèrent le prêtre[36].

En juin 1795, une troupe de chouans commandée par Georges Cadoudal, de retour de l'attaque de la poudrerie de Pont-de-Buis, passe par Plonévez-du-Faou, en chemin pour regagner son refuge de Locoal-Mendon dans le Morbihan[37].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Le , la paroisse du Quilliou avec ses 11 hameaux est rattachée à Plonévez, tandis que Collorec devient une paroisse indépendante.

Paysan en costume breton du dimanche devant la chapelle de Saint-Herbot (dessin de François Hippolyte Lalaisse).

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plonévez-du-Faou en 1853 :

« Plounévez-du-Faou (sous l'invocation de saint Pierre) ; commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, plus la paroisse de Le Quilliou, moins ses trèves de Collorec et Loqueffret, devenues communes ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Quistillic, Kerroué, Verveur, Elphen, Langouilly, Crec'hmadiec, Trébuon, Locguénolé, Le Quilliou, Kerladien. Manoirs de Méros, de Châteaugal. Superficie totale 8 065 hectares, dont (...) terres labourables 3 430 ha, prés et pâturages 620 ha, bois 296 ha, vergers et jardins 130 ha, landes et incultes 3 265 ha, étangs et canux 17 ha (...). Moulins : 13 (de Rosveur, de Rosbras, de Convel, de Pont-an-Aour,de La Haye, de Castelborc'h, de Loguénolé, de Quilliou, de Kerladien, du Chapitre ; à eau). Cette commune, aux dires de Cambry, est couverte d'arbres fruitiers ; il faut remarquer que ces arbres sont principalement des pommiers. Il y a, outre l'église, les chapelles Saint-Clair, Saint-André, Saint-Tugdual, du Quilliou, de Launay et de Saint-Herbot (...). Méros appartenait autrefois à M. de Rosily, ainsi que Châteaugal, aujourd'hui à M. de Roquefeuille. (...) On voit encore quelques ruines, ou plutôt quelques décombres, du château du Granec. Les routes de Châteaulin à Carhaix et de Châteauneuf au Huelgoat traversent cette commune (...). Il y a foire le 12 mai, le vensredi avant le dimanche de la Trinité, le 24 août et le 6 décembre. Géologie : grauwacke, notamment autour de l'ancienne église du Quilliou. On parle le breton[38]. »

En 1867, le chemin de Carhaix à Port-Launay, passant par Collorec, Plonévez-du-Faou, Le Cloître-Pleyben et Pleyben, est classé dans la voirie départementale ("chemin d'intérêt commun" n°7) car « ces communes vont y puiser leurs calcaires » et en 1873 est ouvert le chemin de grande communication n°36, construit à partir de 1861, « de Morlaix à Plonévez-du-Faoud via Plounéour-Ménez, la montagne d'Arrez [Arrée], La Feuillée et Loqueffret, avec le contournement du Moulin à vent »[39]. En , l'aménagement de cet axe routier dans la traversée du bourg de Plonévez-du-Faou entraîne la démolition du presbytère existant et sa reconstruction[40].

En 1872, la commune, qui possède déjà quatre foires annuelles (les , , et le vendredi après le dimanche de la Trinité[41]), se voit refuser par le conseil général du Finistère sa demande de création de six nouvelles foires annuelles car « 60 foires et marchés qui ont lieu à Châteauneuf, Pleyben et Le Huelgoat suffisent pour les échanges et transactions de toutes sortes et (…) que les foires trop fréquentes sont nuisibles et désavantageuses à l'agriculture »[42]. Déjà en 1865, le Conseil municipal avait demandé en vain l'autorisation de création de 10 nouvelles foires annuelles. Une nouvelle foire est finalement autorise par le préfet du Finistère en... 1934[43].

L'agriculture est longtemps restée très traditionnelle. Dans un article daté de 1893, Louis Gallouédec écrit : « Trop de fermes ont encore le toit de chaume sur des murs de pierres cimentées uniquement de boue. Si vous y passez enfin vers la fin août, vous y verrez avec étonnement battre le blé au fléau, un instrument que vous croyiez banni du monde civilisé depuis la découverte des machines à battre. C'est surtout en tirant sur la montagne, vers Plounévez-du-Faou [Plonévez-du-Faou], Saint-Herbot, Plouyé, Scrignac, que vous serez frappé de ces traces d'un passé d'ignorance et de misère »[44]

En 1896, un proçès fut intenté par le curé de Plonévez-du-Faou, l'abbé Caradec, et trois de ses vicaires, les abbés Guillevéré, Kersendy et Portier devant le tribunal correctionnel de Versailles pour diffamation contre les sieurs Maréchaux et Vibert, directeur et rédacteur de l'hebdomadaire Journal de Seine-et-Oise, en raison d'un article du intitulé Paysages bretons du dit journal insinuant que, à Saint-Herbot, le desservant et ses vicaires « auraient des relations impudiques avec des femmes qui, pour conjurer leur stérilité, viendraient se frotter contre une pierre placée à une certaine distance de cette chapelle »[45]. Les prêtres obtinrent la condamnation des prévenus. Par delà la diffamation probable, cet article illustre la persistance à la fin du XIXe siècle de cette coutume pour les femmes en mal d'enfant.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

En 1902, l'école des sœurs rouvre sous la direction d'une institutrice laïque[46].

La ligne ferroviaire allant de Plouescat à Rosporden via La Feuillée, Brasparts et Le Cloître-Pleyben, desservait Plonévez-du-Faou, puis poursuivant son itinéraire via Châteauneuf-du-Faou, ouvrit en décembre 1912 (gérée alors par les Chemins de fer Armoricains, puis à partir de 1921 par les Chemins de fer départementaux du Finistère) et ferma dès 1932. Le train qui parcourait cette ligne à voie métrique était surnommé le « train-patate », en raison des marchandises qu'il transportait et de son allure très lente[47]. Le sud-est de la commune était traversé par la ligne de Carhaix à Châteaulin,ligne également à voie métrique faisant partie du Réseau breton, ouverte le pour la section allant de Carhaix à Pleyben ; une gare se trouvait à Kerivarc'h ; cette ligne ferma en 1967.

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Plonévez-du-Faou porte les noms de 239 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux, 11 soldats sont morts sur le front belge dont 9 soldats (François Bernard, Yves Caro, Laurent Puillandre, Jacques Guillou, Joseph Hourmant, Hervé Kéruzoré, Yves Le Clec'h, Joseph Le Ny, Auguste Quiniou) en 1914 lors de la Course à la mer, un (Jean Cloitre) en 1915 et un (Gilles Le Guern) en 1918; 4 soldats sont morts dans les Balkans dont (François Jaouen, Guillaume Pouliquen, Jean Ruellan) en Serbie et un (Laurent Brochec) en Croatie car ils faisaient partie de l'armée française d'Orient ; trois soldats (Jean Dréau, Pierre Goavec, René Blanchard) sont décédés alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; Vincent Rolland[48] est décédé après l'armistice dans un lazaret en Allemagne et fut décoré de la Croix de guerre ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français : parmi eux Michel Colleoc[49] fut décoré de la Croix de guerre[50].

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

En 1920, l'inspecteur académique du Finistère signale qu'à Plonévez-du-Faou six écoles de hameau ne sont encore qu'en projet ! Il conclut que les élèves seraient plus assidus si l'école était moins éloignée[51].

Nombreux sont alors les habitants originaires de la commune à quitter la région pour chercher du travail ailleurs. L'Ouest-Éclair en fournit un exemple en 1929 en Dordogne : « Traversons Manzac, enseveli sous le feuillage ; saluons à la sortie du bourg M. et Mme François Le Moal, de Plonévez-du-Faou, métayers satisfaits »[52].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Saint-Herbot est érigée en paroisse par ordonnance épiscopale du .

Le monument aux morts de Plonévez-du-Faou porte les noms de 45 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale; parmi eux, Hervé Guénolé[53], quartier-maître canonnier à bord du Tramontane, mort lors du naufrage de ce bateau le dans le port d'Oran (Algérie) canonné par le HMS Aurora lors du débarquement anglo-américain en Afrique du Nord et décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre 1939-1945 avec palmes[50].

Le vers 13 heures, un combat aérien se déroule au-dessus des communes de Plonévez-du-Faou, Scrignac et Berrien. Un avion anglais tombe en flammes à l'est du bourg de Plonévez-du-Faou, et des incendies, provoqués par la chute des réservoirs ou des projectiles, se déclarent sur le territoire des communes de Plonévez-du-Faou, La Feuillée et Scrignac[54].

C'est à Plonévez-du-Faou que le premier maquis breton a été initialement constitué pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est exact que de jeunes résistants, venus de Pont-l'Abbé, ont stationné pendant une quinzaine de jours à Plonévez-du-Faou (dans la ferme de Jean-Louis Berthélémé[55] à Kersalut) début  ; cependant, vu la situation géographique de la ferme, ils durent se replier vers Saint-Goazec où fut constitué, à l'initiative de Daniel Trellu, au bois dit « Coat Quéinec », le premier maquis de Bretagne fin [56].

Le , Yves Kerhoas, de Saint-Goazec, membre du Parti national breton et du Selbstschutzpolizei, fut abattu par la Résistance à la sortie d'un bal de noces à Plonévez-du-Faou[57].

Le , un homme dénommé Jaouen est tué de 17 balles de mitraillette par des militaires allemands à Plonévez-du-Faou[58].

La compagnie FTPF "Corse" (maquis de Plonévez-Landeleau) comprenait Jean Kerrizoré (de Brennilis), Lisette Salaün (de Plonévez, agent de liaison, arrêtée par les Allemands le ), François Bothorel (dit "Boucher", de La Feuillée), François Lever (de Morlaix, tué le à Châteauneuf-du-Faou), Corentin Cochennec (de Plonévez, tué le à Pont-Kerhoaden par les Allemands), François Fichou et Jean Salaün (tous deux de Brennilis), Noël Lerrant[59] (de Plonévez-du-Faou, tué le sur la route du Cloître-Pleyben, victime d'une embuscade tendue par les Allemands après avoir été dénoncé[60]), Pierre-Louis Hourmant et Joseph Minchynsky (un polonais déserteur de l'armée allemande).

Le , trois résistants, Germain Paris, Henri Perennou[61] et Louis Salaün, sont tués à Kerabron[62] en Plonévez-du-Faou.

Le vers 15 heures, alors que des combats violents sont en cours à proximité de la RN 787 (actuelle RN 164) entre les troupes américaines et allemandes, plusieurs fermes furent incendiées dans les villages de Kervarziou, de Penn Broëz et de Magorven en Châteauneuf-du-Faou, ainsi que dans ceux du Divit et de Langalet en Plonévez-du-Faou[63].

La compagnie FTPF "Corse" participa, ainsi que le bataillon Georges Le Gall et la section spéciale Pengam (du nom du résistant François Pengam), à la libération de Landerneau, aux côtés des troupes américaines le . Deux frères, François Floch[64] et Joseph Floch[65] sont morts en déportation en Allemagne, le premier, déporté le depuis Compiègne vers le camp de concentration de Neuengamme, puis celui de Buchenwald, mort le à Sandbostel, et le second, déporté depuis Compiègne le à Neuengamme et décédé le à Brunswick. Tous deux furent faits chevaliers de la Légion d'honneur à titre posthume et il leur fut aussi décerné la Croix de guerre avec palme[66].

Depuis la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1974 le remembrement suscita des passions à Plonévez-du-Faou ; des paysans en colère arrachèrent 900 des 1200 bornes disposées sur le territoire de la commune ; les auteurs de cette protestation furent condamnés à 500 francs d'amende chacun en  ; il fallut même faire intervenir les CRS pour rétablir l'ordre.

À la même époque, Plonévez-du-Faou fut le lieu de nombreuses manifestations de défense de l'artisanat et de protestation contre les cotisations sociales à l'initiative de Jean Hourmant, alors maire de la commune.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Alain Bernard   Agriculteur
Une rue de Plonévez-du-Faou porte son nom.
Jean Hourmant[Note 22] DVD Entrepreneur, ancien résistant
Conseiller général du canton de Châteauneuf-du-Faou (1976 → 1982)
Conseiller régional de Bretagne
Denis Salaün DVD Technicien
Daniel Quelfeter DVG  
Guy Rannou DVD Agriculteur
En cours Marguerite Bleuzen[67] SE Agricultrice
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

La paroisse avait 6 600 « communiants » vers 1780, y compris les trèves de Collorec et Loqueffret.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[69].

En 2021, la commune comptait 2 152 habitants[Note 23], en augmentation de 1,75 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 7502 4412 7883 1603 5323 8023 7033 7473 688
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 5894 4164 0473 5713 9624 1424 2424 4854 765
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 8254 9645 1885 1935 1384 5684 2474 0413 524
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 3193 0632 7332 5152 2572 2062 1062 1572 099
2021 - - - - - - - -
2 152--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 1874, la commune est divisée en deux sections électorales, celle de Plonévez-du-Faou avec 3 112 habitants et celle de Saint-Herbot avec 459 habitants[72].

Au début du XXe siècle les familles nombreuses étaient encore très fréquentes : ainsi, pour la seule année 1924, trois familles de la commune reçoivent la médaille d'honneur de la famille française : la famille Grannec G (11 enfants) ; la famille Guéguen P. (10 enfants) ; la famille Guillou J. (10 enfants)[73].

En 2020, Plonévez-du-Faou était, après Guémené-sur-Scorff, Callac et Glomel, la commune de Bretagne, où le prix médian des maisons était le mins élevé (59 500 euros), soit près de 10 fois moins qu'à l'Île-aux-Moines, commune où ce prix était le plus élevé[74].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Depuis 2008 est organisée à Plonévez-du-Faou chaque année « agrifête », une fête de la ruralité[75].

Économie[modifier | modifier le code]

  • La biscuiterie Cadiou, fondée vers 1960, implantée originellement à Plonévez-du-Faou, où elle a compté jusqu'à 80 salariés, a essaimé à Derval (Loire-Atlantique) ; elle fabriquait des palets bretons et des quatre-quarts. Elle a fermé fin 2004.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et sites[modifier | modifier le code]

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Herbot.
  • De nombreux calvaires et croix[78], les principaux étant :
    • le calvaire de Saint-Herbot (1570) ;
    • le calvaire du placître de Saint-Eutrope au Quilliou (XIVe siècle) ;
    • le calvaire de Kernévez-Saint-Clair (vers 1550) ;
    • le calvaire de Kerivarc'h (1542) porte des statues du Christ ressuscité et d'une Vierge de Pitié ;
    • le calvaire de Kervillerm date du XIVe siècle et présente sur sa croix monolithe une Vierge à l'Enfant ;
    • le calvaire de Cravec date de 1670 selon une inscription sur le socle. Cassée en deux morceaux, elle a été restaurée[79] ;
    • le calvaire du cimetière paroissial (1513), restauré en 1856 ;
    • les calvaires de Kervriou, Lannunvez, Locquénolé, etc.

Autres monuments et sites[modifier | modifier le code]

  • 13 moulins dont ceux de Canvel, de Castelborc’h, du Chapitre, de la Haye, de Kerladien, de Loguénolé, de Pont-an-Aour, du Quilliou, de Rosbras, du Rozveur[80], …
  • Plusieurs maisons, bâtiments de fermes et manoirs présentent un intérêt architectural patrimonial, dont :
    • Maison au lieu-dit Sabreg (elle date du XVIIIe siècle et possède sur sa façade un cadran solaire daté de 1774[81].
    • Maison au lieu-dit Perrohan, datée de 1833, en granite et schiste[82].
    • Manoir de La Villeneuve (il date du XVIe siècle mais a été remanié au XIXe siècle)[83].

Plonévez-du-Faou et la littérature[modifier | modifier le code]

  • La Mariée rouge[84], roman policier d'Hervé Jaouen, évoque Plonévez-du-Faou. Le roman a fait l'objet d'un film ayant le même titre[85].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • François Joseph de Rosily (1703-1771), officier de Marine
  • François Étienne de Rosily (1748-1832), officier de Marine.
  • Joseph René Guéguen, né le à Châteauneuf-du-Faou, greffier, puis notaire à Plonévez-du-Faou ente 1875 et 1881, maire de Plonévez-du-Faou en 1882, longtemps conseiller général du canton de Châteauneuf-du-Faou, fut élu député en 1881, battu en 1885, mais à nouveau élu en 1889, membre de la gauche républicaine. Il est décédé en [86].
  • Jean-Louis Berthélémé, né en 1900, cultivateur, ancien combattant de la première guerre mondiale, est à nouveau mobilisé en 1939 et fait prisonnier. Il s'évade d'Allemagne et, membre du PCF Clandestin, rejoint les rangs de la Résistance, hébergeant des maquisards, ravitaillant les maquis locaux et aidant cinq aviateurs américains à fuir. Nommé en capitaine des FFI par le gouvernement d'Alger, il est arrêté en novembre de la même année sur dénonciation. Torturé, il est déporté au camp de concentration d'Ellrich, puis à celui de Buchenwald où il meurt le [87].
  • Jean Hourmant, né en 1927, fut président du CDCA ou CID-UNATI, longtemps maire de Plonévez-du-Faou et conseiller général, a été depuis 1988 président du « Comité pour l’aménagement à 2x2 voies de l’axe central », la RN 164 Châteaulin-Carhaix-Loudéac-Montauban-de-Bretagne-(Rennes), qu'il continue encore à présider[88].
  • Philippe Salaün, né en 1943 à Plonévez-du-Faou, photographe, ayant ouvert à Paris un atelier spécialisé dans le tirage noir et blanc de qualité, ce qui l'a amené à travailler avec quelques-uns des grands noms de la photographie comme Robert Doisneau, Willy Ronis, Brassaï, Édouard Boubat,Izis, Bill Brandt, Malick Sidibé ou Seydou Keita.
  • Michel Polnareff le chanteur dont l'arrière-grand-mère maternelle, Marie Ambroisine Reux, est née à Plonévez-du- Faou en 1842[89].

Légendes[modifier | modifier le code]

  • La légende de Tuchenn ar follez (Butte de la Folie) : un tumulus désigné par ce nom se trouve dans le nord de la commune sur l'ancien domaine ducal de Kout-Bihan. La légende dit qu'il est dangereux de mal s'y conduire la nuit, on peut y perdre la raison ; une noce qui s'y serait rendu par bravade aurait même disparu[90].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le Petit Train Rosporden-Plouescat, Annick Fleitour, Éditions Ressac, Quimper, 2001. [historique de la petite ligne de chemin de fer à voie étroite qui desservait Plonévez-du-Faou de 1912 à 1935]
Pont du petit train
Pont du petit train
  • « Les forgerons de Plonévez-du-Faou », revue Armen n° 29, année 1990.


Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Personnes en âge de communier.
  7. La présentation est le droit de choisir le prêtre qui occupera cette charge.
  8. Personnes en âge de communier
  9. Henri Caro, né le à Le Quilliou décédé le au bourg de Plonevez-du-Faou.
  10. Michel Le Borgne, né le au Cosquer en Plonévez-du-Faou, décédé le à Rulosquet en Plonévez-du-Faou.
  11. Joseph Le Bihan, baptisé le à Plonévez-du-Faou, décédé le à Kerroué en Plonévez-du- Faou.
  12. Mathurin Kerhoas, né le à Plonevez-du-Faou, décédé le à Plonevez-du-Faou.
  13. Louis Danyel de Beaupré, né le à Bannalec, décédé le à Châteauneuf-du-Faou.
  14. Hippolyte Raison du Cleuziou, né le à Landerneau.
  15. Jean René Le Bihan, né le à Plonévez-du-Faou, décédé le à Plonévez-du-Faou.
  16. Jean-François Le Derrien, né le à Plonévez-du-Faou.
  17. Jean-Louis Le Bihan, né le à Creachnigolen en Plonévez-du-Faou.
  18. Yves Diraison, né le à Plonévez-du-Faou, décédé le à Plonévez-du-Faou.
  19. Guillaume Mével, né le à Coatréménic en Plonévez-du-Faou, décédé le à Pennaland Saint-Clair en Plonévez-du-Faou.
  20. Michel Derrien, né le à Plonévez-du-Faou, décédé le à Plonévez-du-Faou.
  21. Joseph Le Derrien, né le à Kermadec en Plonévez-du-Faou, décédé le à Plonévez-du-Faou.
  22. Jean Hourmant, résistant à 15 ans pendant la Seconde guerre mondiale et rejoignant à 16 ans la 1re division française libre, entrepreneur du bâtiment, animateur d'un comité de défense de l'artisanat et de protestation contre les cotisations sociales dans la décennie 1970, il s'est aussi battu pour la transformation en voie express de la route nationale 164 ; décédé âgé de 92 ans en septembre 2019 ; https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/jean-hourmant-raconte-ses-combats-dans-une-biographie-4102119
  23. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « ecolebretagne.discutforum.com/… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. Roland Pierrot, Louis Chauris, Claude Laforêt, Inventaire minéralogique de la France n°3 - Finistère, Éditions du BRGM, 1973
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
  9. « Fiche du Poste 29175001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Conseil municipal : séance extraordinaire sur le dépôt d'explosif. », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Dépôt d'explosifs. Les riverains créent un comité de défense. », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  18. Christian Ménard, Armand Puillandre, "Étymologie de l’appellation "Faou" appliquée à Châteauneuf-du-Faou et à Plonévez-du-Faou", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CXII, 1982
  19. a b et c « Plonévez-du-Faou : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de… », sur infobretagne.com (consulté le ).
  20. Yohann Sparfel et Yvan Pailler, Inventaire des monuments du Néolithique et de l'Age du bronze dans le Finistère, vol. I : Arrondissements de Morlaix et Chateaulin, SRA Bretagne, , 290-291 p..
  21. Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2077040/f31.pagination.r=Plon%C3%A9vez-du-Faou.langFR
  22. Yves Le Gallo, Le Finistère de la Préhistoire à nos jours : Les premiers temps médiévaux, Bordessoules, , 592 p. (ISBN 2-903504-37-7), page 107.
  23. Philippe Jouët et Kilian Delorme, "Atlas historique des pays et terroirs de Bretagne", Skol Vreizh, 2007, (ISBN 978-2-915623-28-4).
  24. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), page 426.
  25. « Paotred Plouyeo (fr) », sur chrsouchon.free.fr (consulté le ).
  26. Ronan Le Coadic, "Campagnes rouges de Bretagne", Skol Vreiz no 22, 1991
  27. a et b chanoine Jean Moreau, Henri Wacquet (publié par), Mémoires du chanoine Jean Moreau sur les guerres de la ligue en Bretagne, Quimper, 1960
  28. Jean-Pierre Leguay et Hervé Martin, "Fastes et malheurs de la Bretagne ducale 1212-1532", éditions Ouest-France Université, 1982
  29. Leclerc (G), La Révolte du Papier timbré à Carhaix et dans sa région, Bull. Association Bretonne, CX, 2001, p.137-152, Puillandre (A), Sébastien Le Balp, Bonnets rouges et papier timbré, Keltia Graphic, Spézet, 1996
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  31. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 3, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), page 426.
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  33. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 2, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), page 411.
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  48. Vincent Laurent, né le à Poullaouen, soldat au 93e régiment d'infanterie territoriale, décédé le dans un lazaret à Aix-la-Chapelle (Allemagne)
  49. Michel Colleoc, né le à Plonévez-du-Faou, soldat au 67e régiment d'infanterie territoriale, tué à l'ennemi le à Beuveille (Meurthe-et-Moselle)
  50. a et b Memorialgenweb.org - Plonévez-du-Faou : monument aux morts
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  53. Hervé Guénolé, né le à Sizun
  54. Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [ (ISBN 9-782364-28007-6)]
  55. Jean-Louis Berthélémé, fait prisonnier au début de la Seconde guerre mondiale, parvint à s'évader à plusieurs reprises et fut ensuite l'un des principaux animateurs de la Résistance dans le centre de la Bretagne et en particulier du maquis de Saint-Goazec. Dénoncé, il fut arrêté dans la nuit du 9 au et déporté à Dora et mourut le à Nordhausen
  56. Bugale Sant-Woazec
  57. Georges Cadiou, "L'Hermine et la Croix gammée", Mango Document, 2001, [ (ISBN 2-914353-065)]
  58. Éric Rondel, Crimes nazis en Bretagne : 1941-1944, Sables-d'Or-les-Pins, Éd. Ouest & compagnie, , 255 p. (ISBN 978-2-364-28032-8, OCLC 864818964).
  59. Noël Lerrant, né en 1922 à Plonévez-du-Faou
  60. Memorialgenweb.org - Plonévez-du-Faou : plaque explicative de Noël LERRANT et Témoignage de Jean Kerrizoré, "Résistants et maquisards dans le Finistère. Témoignages", Les Amis de la Résistance dans le Finistère, Keltia Graphic, 2008, (ISBN 978-2-35313-030-6).
  61. Né le à Guiler-sur-Goyen, voir Memorialgenweb.org - Henri PERENNOU
  62. Memorialgenweb.org - Plonévez-du-Faou : stèle commémorative de Kerabron
  63. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (Septembre 1941 - Août 1944)", Astoure éditions, 2012, [ (ISBN 978-2-36428-032-8)]
  64. François Floch, né le à Plonévez-du-Faou
  65. Joseph Floch, né le à Plonévez-du-Faou
  66. Memorialgenweb.org - Plonévez-du-Faou : plaque commémorative des frères Floch et https://www.ouest-france.fr/freres-floch-et-noel-lerrant-les-plaques-devoilees-2536153
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