Planay (Côte-d'Or)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Planay
Planay (Côte-d'Or)
Église et mairie de Planay.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Montbardois
Maire
Mandat
Dominique Bouisson
2020-2026
Code postal 21500
Code commune 21484
Démographie
Gentilé Courlis de Piana
Population
municipale
63 hab. (2021 en diminution de 18,18 % par rapport à 2015)
Densité 7,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 44′ 45″ nord, 4° 22′ 46″ est
Altitude Min. 272 m
Max. 336 m
Superficie 8,72 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montbard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montbard
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Planay
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Planay
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Voir sur la carte topographique de la Côte-d'Or
Planay
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Planay

Planay est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes

Sur le plateau du Duesmois, dans sa partie en rive gauche de la haute vallée de la Seine, Planay est une commune de 8,7 km2 située à l'ouest de la Côte-d'Or, à proximité du département de l'Yonne, à une quinzaine de kilomètres au nord de Montbard. Allongé nord-sud, le territoire se destine au nord dans sa partie la plus large à l'agriculture, gardant quelques petits bois, et dans sa partie sud à la sylviculture.

Le village est central à la partie nord, au milieu des champs, sauf le bois du Larris au nord qui est le prolongement sud de la forêt domaniale du Quartier qui s'étend jusqu'à Laignes sur une douzaine de kilomètres. Les bois méridionaux sont riverains de la vaste forêt domaniale du Grand Jailly qui couvre plusieurs communes du plateau jusqu'à Montbard, en rive droite de la Brenne. Le territoire est doucement incliné vers le nord, creusé par la come (combe) Calain dans laquelle se trouve en limite de commune le point bas à 272 m, le point haut est à l'opposé au sud-est à 336 m, en limite de commune aussi, près de la prise d'eau.

Accès[modifier | modifier le code]

Planay est installé à la croisée des routes départementales D 101 (qui joint la vallée de l'Ignon près d'Is-sur-Tille à l'ouest du département en direction d'Ancy-le-Franc dans l'Yonne) et D 29 (de la limite est du département avec la Haute-Marne vers Recey-sur-Ource à la limite ouest avec l'Yonne vers Nuits-sur-Armançon). Une route de 2 km relie en outre le village à Cestre, sur la commune voisine de Verdonnet, hameau sur la D 5, voie secondaire importante entre Laignes et Montbard.

Hameaux, écarts, lieux-dits[modifier | modifier le code]

La population est regroupée dans le village, la commune n'a pas de hameaux rattachés ni d'habitations isolées.

  • Lieux-dits d'intérêt local : Calais (ferme en ruines), les Bruyères, chemin des Grandes-Raies, come Calain, la Grande-Come, combe Beurnot ; bois : le Quartier, le Larris.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Savoisy Rose des vents
Verdonnet N
O    Planay    E
S
Arrans Montbard

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Comme la plupart des communes sur le plateau du Duesmois, la commune de Planay n'a pas de cours d'eau. Des réseaux souterrains se sont creusés dans les calcaires du Jurassique, comme la rivière Laigne[1] qui se perd dans la commune voisine de Puits pour réapparaître à Laignes vingt kilomètres plus au nord. L'inclinaison du plateau vers cette résurgence et l'orientation des combes donnent à penser que les eaux de pluie qui disparaissent autour de Planay alimentent aussi la Laigne, directement ou par les ruisseaux confluents voisins.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 861 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montbard_sapc », sur la commune de Montbard à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 853,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Planay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,6 %), forêts (31,9 %), prairies (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Monument aux morts dans l'enclos de Planay.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

À l'origine, le village était une grange de l'abbaye de Fontenay.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Les habitants sont affranchis en 1527.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1838, l'élevage du ver à soie devient une particularité de Planay. 20 000 muriers sont plantés sur 4 hectares. Ce sont les dames qui couvaient les œufs de bombix en les plaçant sous leurs aisselles ou dans leur sillon mammaire. L'expérience est abandonnée au bout de 10 ans[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Planay appartient :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 En cours Dominique Bouisson PRG   retraitée
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

En 2021, la commune comptait 63 habitants[Note 3], en diminution de 18,18 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
144199154193212221222232212
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
219219213210186170165167140
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1461431411221111018810898
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1249988816377818181
2017 2021 - - - - - - -
6763-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux, monuments et pôles d'intérêt[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune n'a pas de monument classé à l'inventaire des monuments historiques, elle compte 12 monuments ou édifices[19] et 11 objets[20] répertoriés à l'IGPC (inventaire général du patrimoine culturel).

  • Plusieurs maisons et fermes sont répertoriés IGPC.
  • Mairie-école en moellons enjolivée de pierres de taille (IGPC 1990)[21].
  • Plusieurs croix monumentales dont celle du cimetière.
  • L'église Saint Laurent a une nef romane, un chœur du XVIe siècle et un clocher-porche (répertorié IGPC 1990)[22].
  • L’énorme tilleul dit le Sully qui ombrage la place aurait été planté il y a environ 450 ans. Sa circonférence est de 7,50 m. Cet arbre a reçu le label Arbre remarquable de France en 2000. Il a été très sévèrement endommagé lors d'un violent orage le , plus d'une moitié de l'arbre étant arrachée[23]. Inscrit à l'inventaire des monuments historiques.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau (F02-0410) ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Planay et Montbard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Montbard_sapc », sur la commune de Montbard - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Montbard_sapc », sur la commune de Montbard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
  14. René Paris 1986, p. 115.
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. « Liste des lieux et monuments de la commune de Planay à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  20. « Liste des objets de la commune de Planay à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  21. Notice no IA00063048, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. Notice no IA00063047, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Un arbre remarquable: le "Sully" de Planay..., sur christaldesaintmarc.com, publié le 20 octobre 2013, consulté le 27 octobre 2013.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne, Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes[modifier | modifier le code]