Place du Général-Kœnig

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17e arrt
Place du Général-Kœnig
Voir la photo.
Place du Général-Kœnig.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 17e
Quartier Ternes
Début Boulevard Pershing et boulevard d'Aurelle-de-Paladines
Fin Avenue de la Porte-des-Ternes et boulevard Gouvion-Saint-Cyr
Historique
Dénomination
Ancien nom Rond-point de la Révolte (Neuilly)
Place Galliéni (Neuilly)
Place de la Porte-des-Ternes
Géocodification
Ville de Paris 3991
DGI 4050
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Place du Général-Kœnig
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 17e arrondissement de Paris)
Place du Général-Kœnig
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La place du Général-Kœnig est une voie située dans le quartier des Ternes du 17e de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Précédemment dénommée « place de la Porte-des-Ternes », même si ce nom a disparu de la nomenclature des rues de Paris, elle est toujours connue sous le nom de « porte des Ternes » par les Parisiens, d'autant que l'avenue de la Porte-des-Ternes[1] commence sur cette même place du Général-Kœnig pour finir avenue du Roule au début du territoire de Neuilly-sur-Seine.

Elle est limitée d'un côté par la rencontre des boulevards Pershing et d'Aurelle-de-Paladines, de l'avenue de la Porte-des-Ternes et de l'autre par le boulevard Gouvion-Saint-Cyr.

La place du Général-Kœnig est desservie par la ligne 1 à la station Porte Maillot.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle porte le nom de Pierre Kœnig[2] (1898-1970), général français et homme politique, célèbre par sa résistance à Bir-Hakeim en 1942. Il est ministre de la Défense nationale de 1954 à 1955 et fait maréchal de France à titre posthume.

Historique[modifier | modifier le code]

Le général Koenig en 1944.

Dans les années 1930, la place actuelle est créée pour la partie située entre le boulevard Gouvion-Saint-Cyr et la partie circulaire de la place, sur l'emplacement des anciennes fortifications de Thiers entre les bastions nos 50 et 51 et pour le restant du rattachement d'une partie de Neuilly-sur-Seine à Paris par décret du , de la « place Gallieni[3],[4] » antérieurement appelée« rond-point de la Révolte » de la commune de Neuilly-sur-Seine. Aménagée par la Ville de Paris, elle prend le nom de « place de la Porte-des-Ternes ».

En 1978, elle prend son nom actuel.

Tout près de là, au sud de la porte Maillot dans le square Alexandre-et-René-Parodi a été érigée une statue en son honneur nommée le Vent des batailles. Le monument réalisé en acier inoxydable est l’œuvre de l'artiste Albert Féraud, lauréat du Grand Prix de Rome en 1951. Il rappelle la ruée héroïque dans le désert libyen et la résistance du général à la tête de la 1re DFL à Bir Hakeim, permettant la victoire d'El-Alamein en 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale. Une allée du Général-Kœnig a été créée en 1979 au bord du square Marguerite-Long, vers le nord de la place.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Le Monument des aéronautes du siège de Paris de 1870-1871 était situé « rond-point de la Révolte »[5]

L'église Notre-Dame-de-Compassion de Paris est une chapelle qui fut initialement élevée à l'emplacement de la maison où mourut le prince Ferdinand-Philippe d'Orléans, fils du roi Louis-Philippe, à la suite d'un accident de voiture dans lequel il perdit la vie le [6]Anciennement dénommée chapelle Saint-Ferdinand, elle fut construite en 1843 selon les plans de l'architecte du roi Pierre-François-Léonard Fontaine. Lors de la construction du palais des congrès de la porte Maillot en 1964[7], l'édifice a été déplacé d'une centaine de mètres et reconstruit pierre par pierre au 25, boulevard Pershing, sur la place du Général-Kœnig (porte des Ternes)[8].

En 1933, l'ancienne actrice Paulette Duval ouvre au no 2 de la place un institut de beauté spécialisé dans le rajeunissement, où l'on prétend effacer les rides sans chirurgie[9],[10].

L'hôtel Hyatt Regency Paris Étoile (ancien hôtel Concorde Lafayette) domine le sud de la place. Avec ses 137 mètres de haut, il s'agit de l'un des plus hauts hôtels français après celui de la Tour Part-Dieu à Lyon (et du troisième plus haut bâtiment sur le territoire de la ville de Paris après la tour Eiffel et la tour Montparnasse). Il fut construit à partir de 1970 sur l’emplacement de l’ancien Luna Park, en même temps que le palais des congrès de Paris situé juste à côté, dont il constitue l'entrée nord.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Précédemment partie de l'avenue du Roule située autrefois sur le territoire de Neuilly-sur-Seine dont ce segment a été annexé à Paris par décret du 18 avril 1929.
  2. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, supp., p. 656.
  3. « Place du Général-Kœnig », sur www.v2asp.paris.fr (consulté le ).
  4. Rendant hommage à Joseph Gallieni, élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume en 1921
  5. Aux aéronautes du siège de Paris 1870 et aux Colombophiles, dit "le ballon des Ternes"
  6. « 1842, mort du duc d’Orléans », sur jnmasselot.free.fr (consulté le ).
  7. Revue Les Chantiers du Cardinal, no 93, mars 1986, p. 10.
  8. Informations portées sur un panneau devant la chapelle.
  9. « [Encart publicitaire] », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, Excelsior, (consulté le ), p. 4.
  10. Christine Garnier, « Il y a encore des magiciennes », sur Gallica, Claudine, (consulté le ), p. 4-5.

Voir Aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]