Pirmin Schwander

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Pirmin Schwander
Illustration.
Portrait officiel, 2016.
Fonctions
Conseiller aux États
En fonction depuis le
Groupe politique UDC (V)
Commission CAJ, CIP, CdG
Conseiller national
Législature 47e à 51e
Commission CdF, CAJ et CJ
Successeur Roman Bürgi
Biographie
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Galgenen
Nationalité suisse
Parti politique UDC
Diplômé de Université de Zurich
Profession Entrepreneur
Résidence Lachen

Pirmin Schwander, né le à Galgenen (originaire du même lieu), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC).

Il est député du canton de Schwytz au Conseil national de à , puis au Conseil des États.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pirmin Schwander naît le à Galgenen, dans le canton de Schwytz. Il est originaire de la même commune[1].

Il est titulaire d'un doctorat en sciences économiques de l'Université de Zurich obtenu en 1991[2]. Il est entrepreneur et copropriétaire de plusieurs entreprises[3][réf. nécessaire].

Il est colonel dans l'armée suisse[1],[4].

Il est marié et père de deux enfants[5] et habite à Lachen, dans le canton de Schwytz[1].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il est élu le 19 octobre 2003 au Conseil national comme représentant du canton de Schwytz. Il est réélu en 2007, 2011, 2015 et 2019. Il siège à la Commission des finances (CdF), qu'il préside du au et du au , à la Commission des affaires juridiques (CAJ), qu'il préside du au ,et à la Commission judiciaire (CJ). Il préside également la Délégation des finances du au , du au et depuis le [1].

Candidat au Conseil des États lors des élections fédérales de 2023[6], il défend avec succès le siège de l'UDC occupé jusque-là par Alex Kuprecht, arrivant en deuxième position (30 112 voix) derrière la libérale-radicale Petra Gössi (33 342 voix) et devant le sortant du Centre Othmar Reichmuth (27 699 voix)[7]. Il rejoint la CAJ, la CIP et la Commission de gestion (CdG)[1].

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

Il est président de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) du , date à laquelle il succède à Christoph Blocher, au [8].

Il est membre du comité ayant lancé, en , une initiative populaire en faveur d’une « meilleure protection de la famille »[9].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Il est classé durant de nombreuses années comme étant le parlementaire le plus à droite du Parlement[10].

Il s'oppose aux mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19 durant la pandémie en Suisse[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Biographie de Pirmin Schwander », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. « Base de données sur les Élites suisses au XXe siècle - Schwander, Pirmin (1961 - ) », sur www2.unil.ch (consulté le )
  3. (de) « Persönlich », sur site personnel, (consulté le )
  4. Michael Hermann, « Le centre gauche a accru son influence au parlement », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. (de) « Eidg. Wahlen 2003 - Die neuen Mitgliederder SVP-Bundeshausfraktion », SVP Ja,‎ , p. 10 (lire en ligne)
  6. (de) rem, « Pirmin Schwander soll für Schwyz in den Ständerat », sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
  7. (de) « Ständerat Kanton Schwyz - Reichmuth abgewählt – Petra Gössi gelingt Historisches », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  8. ATS, « L’UDC Pirmin Schwander quitte la présidence de l’ASIN », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. Agence télégraphique suisse, « Initiative pour une meilleure protection de la famille », sur 24heures.ch, (consulté le ).
  10. Michael Hermann et Bruno Jeitziner, « Un tiers des conseillers nationaux ne laisse aucune place aux compromis », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  11. Josef Bischof, « Podiumsdiskussion in Wil: «Glaubenskrieg» um das Covid-Gesetz », Sankt Galler Tagblatt, .

Liens externes[modifier | modifier le code]

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