Pio Torelli

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Pio Torelli (né en 1578, mort le à Parme) est le neuvième et dernier comte de Montechiarugolo de 1608 - 1612, il est aussi comte d'une moitié de Coenzo, patricien milanais, patricien de Mantoue, Pavie et Parme.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1603 Paolo, l'ainé des fils de Pomponio Torelli renonce au titre de comte pour devenir abbé et archevêque de Rossano en Calabre[1], c'est ainsi que Pio succède à son père en 1608. Il épouse Ginevra Bentivoglio, fille de Cornelio Bentivoglio, marquis de Gualtieri et de Magliano et de Isabella Bendedei.

La conjuration[modifier | modifier le code]

Tout débute lorsque l'homme de main, le capitaine Onofrio Martani, est arrêté et torturé pour avoir assassiné Silvia de Visdomini, la femme de Alfonso Sanvitale. Pour sauver sa vie, sous la torture il avoue une conjuration à destination du duc de Parme, Ranuce Ier Farnese[2].

Ranuce Ier, se fixe comme objectif de créer un état centralisé fort, indépendant surtout des pressions des puissantes familles qui au cours des années précédentes avaient jouer un rôle de premier plan dans la vie économique et politique du duché de Parme et Plaisance. Ces aveux sont une aubaine, sur les conseils de son ministre Bartolomeo Riva, il décide de profiter de la situation[2] . C'est ainsi que le , Pio est arrêté sous l'inculpation de "humaine et divine lèse majesté" [2] en même temps que d'autres seigneurs parmi lesquels Gianfrancesco Sanvitale désigné comme le chef du complot[2], son père, Girolamo Sanvitale, comte di Sala, Orazio Simonetta et Barbara Sanseverino, marquise de Colorno, Giambattista Masi, Girolamo da Correggio et Teodoro Scotti. Le le juge piémontais Filiberto Piossasco condamne à mort tous les accusés. Le 19 mai, les conjurés sont décapités. Le comté de Montechiarugolo est confisqué au profit de la Chambre Ducale de Parme, les Facchinetti acquièrent celui de Coenzo. Commence pour les Torelli l'exil après plus de deux siècles de régence.

La réalité du complot n'a jamais été démontrée. Ludovico Antonio Muratori et les historiens du temps ne dissimulent pas que les richesses de Pio sont son véritable crime, cette riche collection augmente le muséum des ducs de Parme[3]; de l'inventaire du , 13 tableaux dont deux portraits du comte Pomponio, de son épouse Isabella Bonelli et un portrait du cardinale Alessandrino sont emportés[4].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. All'ombra di un castello, Montechiarugolo attraverso i secoli de Franco Fiorini édition Grafiche Step Editrice, page 106
  2. a b c et d I Torelli, conti di Montechiarugolo (1406-1612) de Vittorio Barbieri, page 156
  3. Dictionnaire raisonné de Bibliologie second tome, 1802 page 398
  4. All'ombra di un castello, Montechiarugolo attraverso i secoli de Franco Fiorini édition Grafiche Step Editrice, page 113

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • I Torelli, conti di Montechiarugolo (1406-1612) de Vittorio Barbieri.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • (it) Les Torelli
  • (it) I Torelli, conti di Montechiarugolo (1406-1612) de Vittorio Barbieri.