Pin-Balma

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pin-Balma
Pin-Balma
L'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Toulouse Métropole
Maire
Mandat
Gil Bezerra
2020-2026
Code postal 31130
Code commune 31418
Démographie
Gentilé Pino-Balméens, Pino-Balméennes
Population
municipale
989 hab. (2021 en augmentation de 9,52 % par rapport à 2015)
Densité 149 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 41″ nord, 1° 32′ 01″ est
Altitude Min. 144 m
Max. 231 m
Superficie 6,63 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Toulouse-10
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pin-Balma
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pin-Balma
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Garonne
Pin-Balma
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Pin-Balma
Liens
Site web http://www.mairie-pin-balma.fr/

Pin-Balma est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Seillonne, le ruisseau de Gazel et par divers autres petits cours d'eau.

Pin-Balma est une commune urbaine qui compte 989 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Pin-Balmanais ou Pin-Balmanaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
La commune dans le département
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune de Pin-Balma se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Sur le plan historique et culturel, Pin-Balma fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[1].

Elle se situe à 8 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Montrabé (1,9 km), Mondouzil (2,0 km), Beaupuy (2,8 km), Balma (3,3 km), Mons (3,8 km), Rouffiac-Tolosan (4,2 km), Flourens (4,2 km), Quint-Fonsegrives (4,7 km).

Pin-Balma est limitrophe de cinq autres communes.

Communes limitrophes de Pin-Balma[4]
Montrabé Mondouzil
Balma Pin-Balma[4] Mons
Flourens

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 663 hectares (6.63 km²) ; son altitude varie de 144 à 231 mètres[5].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Pin-Balma.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Seillonne, le ruisseau de Gazel, le ruisseau d'aufrery, le ruisseau de Fonds Valette, le ruisseau de la garrigue et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[7],[Carte 1].

La Seillonne, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la commune de Caraman et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Sausse à L'Union, après avoir traversé 11 communes[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 722 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blagnac à 11 km à vol d'oiseau[11], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15],[16],[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pin-Balma est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[18],[I 2],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), forêts (12,5 %), zones urbanisées (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Accès par le Périphérique de Toulouse, sorties Sortie 15, Sortie 16 (en traversant Balma) ou Sortie 17.

Transports[modifier | modifier le code]

La ligne 101 du réseau Tisséo relie le nord de la commune à la station Balma - Gramont du métro de Toulouse depuis Mondouzil, la ligne 102 relie le centre de la commune à la station Balma - Gramont depuis Drémil-Lafage, la ligne 103 relie le sud de la commune à la station Balma - Gramont depuis Drémil-Lafage également, la ligne 106 dessert la commune en soirée sur réservation depuis la station Balma - Gramont, la ligne 381 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la station Balma - Gramont depuis Le Faget.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Pin-Balma est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Seillonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1992, 1999 et 2009[23],[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pin-Balma.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 327 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 327 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1997, 2002, 2003, 2011, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[26],[27].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la troisième circonscription de la Haute-Garonne de Toulouse Métropole et du Canton de Toulouse-10.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1906 1908 Jean Paul Ducap    
1908 1910 Gabriel Nazair-Blanc    
1910 1912 Symphorien MarqueE    
1912 1947 Augustin Ducap[28]   Docteur en droit, Président de l'Association des Maires de Haute-Garonne
Nommé conseiller départemental en 1943
1947 1971 Marius Lacroix    
1971 1992 Armand Ducap UDR Chargé de cours à l'Ecole Nationale Supérieure agronomique de Toulouse
Adjoint au maire de Toulouse (1959-1965)
Conseiller général du canton de Toulouse-2 (1973-1988)
Conseiller régional (1986-1992)
Député (1962 et 1963-1967)
1992 2020 Jacques Diffis SE[29]. Artisan
2020 En cours Gil Bezerra SE Ingénieur chargé d'affaires
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

En 2021, la commune comptait 989 habitants[Note 4], en augmentation de 9,52 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
191203182187198501209216226
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
191194213225229231220205188
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
181171182167177153148243268
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
302284383636678655914933887
2015 2020 2021 - - - - - -
903954989------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[34] 1975[34] 1982[34] 1990[34] 1999[34] 2006[35] 2009[36] 2013[37]
Rang de la commune dans le département 255 210 163 165 177 161 169 169
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement[modifier | modifier le code]

Pin-Balma fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune voisine de Balma pour les classes de maternelle, primaire et collège.

Santé[modifier | modifier le code]

Château d'Aufréry

Clinique d'Aufrery[38] (clinique psychiatrique). Maison de retraite La Seillonne.

Culture et festivité[modifier | modifier le code]

Fête locale (fin juin), Vide-greniers (fin septembre), Médiathèque,

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Tennis[39], football, pétanque, trois centres équestres, sentiers pédestres.

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la métropole de Toulouse Métropole[40].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 351 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 945 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 34 140 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 4,1 % 7,3 % 4 %
Département[I 8] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 558 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 4 % de chômeurs) et 25,3 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 210 emplois en 2018, contre 184 en 2013 et 133 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 399, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,8 %[I 11].

Sur ces 399 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,8 % les transports en commun, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

91 établissements[Note 7] sont implantés à Pin-Balma au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 91 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
2 2,2 % (5,7 %)
Construction 10 11 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
17 18,7 % (25,9 %)
Information et communication 2 2,2 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 5 5,5 % (3,8 %)
Activités immobilières 11 12,1 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
24 26,4 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
14 15,4 % (16,6 %)
Autres activités de services 6 6,6 % (7,9 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,4 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 91 entreprises implantées à Pin-Balma), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :

  • Aufrery, activités hospitalières (9 864 k€)
  • Korian La Seillonne, hébergement médicalisé pour personnes âgées (2 729 k€)
  • BMC Compagnie, commerce de gros (commerce interentreprises) d'habillement et de chaussures (851 k€)
  • P A Schmidt - Paschmidt, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (382 k€)
  • G-Eco, vente à domicile (90 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 9 8 9 10
SAU[Note 10] (ha) 216 140 231 165

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 9 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 8 en 2000 puis à 9 en 2010[44] et enfin à 10 en 2020[Carte 6], un nombre stable en 22 ans. Sur cette même période, le département a perdu 57 % de ses exploitations[45],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 216 ha en 1988 à 165 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 24 à 17 ha[44].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L’église Saint-Pierre de Pin-Balma est l’une des plus anciennes de l’environnement toulousain et remonte probablement au Xe siècle. Reconstruite à plusieurs reprises, elle subit le pillage des troupes huguenotes en 1570. En 1714, au cours d’un violent orage, la foudre s’abat sur l’église et endommage le clocher et la nef. À l’époque révolutionnaire, une seule des cloches, la plus ancienne, bénite en 1689, est épargnée pour sonner le tocsin. Les deux autres cloches sont descendues en 1793 pour être fondues. Une restauration complète de l’édifice a été effectuée en 2005.

A l’origine une bâtisse fortifiée du XIIIe siècle appelée « Camas », appartenant à la famille Carrière d’Aufréry, puis en 1862, le château construit par le maréchal Adolphe Niel, avec son parc aux cèdres séculaires. Depuis 1938, devenu clinique psychiatrique après son rachat par le Dr Laboucarié. Actuellement en cours de rénovation pour devenir une résidence service seniors, à la suite du déménagement de la clinique.

  • Communauté religieuse d'Aufréry[46]

Recherchant du personnel soignant pour la clinique psychiatrique, le docteur Jean Laboucarié fit appel, par l’intermédiaire de Mademoiselle Niel, aux Franciscaines Missionnaires de Marie, dont l’ordre souhaitait fonder dans la région une nouvelle communauté permettant d’accueillir leurs sœurs âgées ou invalides.En 1948, l’Institut des Franciscaines Missionnaires de Marie achète un parc et une partie des dépendances proches de la clinique. Une sœur, architecte improvisée mais bien inspirée, transforme ce lieu pour y édifier une belle chapelle et un cloître orné des briques roses toulousaines.Les sœurs et le personnel ont quitté le site en .

  • Laganne

Résidence d’été de Charles Laganne (1722-1789) homme de loi et capitoul, il fut bienfaiteur de Toulouse en améliorant son système d’eau potable et le Château d'eau.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Métadonnées de la commune de Pin-Balma » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Pin-Balma » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Pin-Balma » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Pin-Balma » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Pin-Balma » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
  2. Stephan Georg, « Distance entre Pin-Balma et Toulouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Pin-Balma », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Carte IGN sous Géoportail
  5. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  6. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Fiche communale de Pin-Balma », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  8. Sandre, « la Seillonne »
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Pin-Balma et Blagnac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Toulouse-Blagnac » (commune de Blagnac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Toulouse-Blagnac » (commune de Blagnac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Pin-Balma », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « Liste des ZNIEFF de la commune de Pin-Balma », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Liste des espaces protégés sur la commune de Pin-Balma », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Pin-Balma », sur Géorisques (consulté le ).
  22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Pin-Balma », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  26. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  27. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  28. « L'Auta : que bufo un cop cado més : organe de la société les Toulousains de Toulouse et amis du vieux Toulouse / gérant P. Mesplé », sur Gallica, (consulté le ).
  29. (source : Diffis Jacques maire actuel)
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  35. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  36. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  37. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  38. http://www.clinique-aufrery.fr/
  39. http://www.mairie-pin-balma.fr/Associations/tennis-club
  40. http://www.toulouse-metropole.fr/missions/dechets-proprete
  41. « Entreprises à Pin-Balma », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  42. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  43. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  44. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Pin-Balma - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  45. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de la Haute-Garonne » (consulté le ).
  46. a et b Mairie de Pin Balma, « Echo de la seillone »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté en ).

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Pin-Balma » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).