Pignon à épis
Le pignon à épis est un pignon fréquemment utilisé dans l'architecture de briques en Belgique, et en Picardie.
Pignon à épis en Belgique[modifier | modifier le code]
Le pignon à épis consiste en un pignon de briques ou de moellons en forme de triangle bordé de chaque côté de motifs en forme de dents constitués de briques disposées en oblique.
On le retrouve dans l'architecture classique du XVIIIe siècle, tant religieuse que civile :
- Église Notre-Dame de Mousty :
- transept où les épis encadrent le millésime de 1744 réalisé en briques noires ;
- façade occidentale de l'église datée de 1771-1772 ;
- porche moderne (ajouté en 1937), où les épis de brique se détachent sur une maçonnerie de moellon ;
- Chapelle du Chêneau (Chapelle Notre-Dame des Affligés de Longueville) ;
- Château Barthélemy à Hannèche[1] ;
- Chapelle Saint-Roch de Presles[2] ;
- Chapelle Notre-Dame des Affligés de Wanfercée-Baulet[3].
Le pignon à épis se retrouve également fréquemment dans l'architecture rurale de Wallonie en briques de la même époque :
- ferme du Douaire à Ottignies ;
- ferme de Beaurieux, au niveau de la grange[4] ;
- ferme du Biéreau à Louvain-la-neuve ;
- ferme du Colombier à Mellet[5] ;
- ancienne ferme du château de Wangenies[6] ;
- ferme du Tri à Frasnes-lez-Gosselies[7] ;
- ferme du Bailli à Viesville[8].
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Le pignon à épis de la chapelle du Chêneau
(Chapelle Notre-Dame des Affligés de Longueville). -
Détail du pignon à épis du porche
de l'église Notre-Dame de Mousty. -
Le pignon à épis du transept
de l'église Notre-Dame de Mousty.
Pignon à couteau picard[modifier | modifier le code]
Une variante des pignons à épis est appelé pignon à couteau picard[9],[10]. On la retrouve en Amiénois, en Beauvaisis[11], en Laonnois[12], en Artois propre ainsi qu'en Ponthieu. Cette variante utilise la craie et la pierre blanche des carrières de Bray et de Fresnicourt-le-Dolmen à la place des briques blanches. Beaucoup de pignons picards ont un appareillage brique et pierre. Ces pignons dépassent souvent des toitures en formant des rampants en pierre et plus souvent en brique en forme de triangle ou de dents de scie que l'on appelle des pignons dits "à couteau picard"[13].
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Pignon à couteau picard des vallées du Crinchon et du Gy, au Faubourg d'Amiens à Arras. -
Pignon à couteau picard de la Haute-Scarpe, à Saint-Nicolas. -
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Pignon à couteau picard à Poix-de-Picardie -
Pignon à couteau picard à Poix-de-Picardie, et vue sur l'église Saint-Denis.
Liste de bâtiments[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Le Patrimoine monumental de la Belgique, Volume 16, province de Liège, Arrondissement de Huy, Pierre Mardaga éditeur, 1992, p.184
- Le Patrimoine monumental de la Belgique, Volume 20, province de Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Pierre Mardaga éditeur, 1994, p.52
- Le Patrimoine monumental de la Belgique, Volume 20, op. cit., p.276
- Brochure des journées du patrimoine 2013 de la Région wallonne, p.27
- Le Patrimoine monumental de la Belgique, Volume 20, op. cit., p.377
- Le Patrimoine monumental de la Belgique, Volume 20, op. cit., p.285
- Le Patrimoine monumental de la Belgique, Volume 20, op. cit., p.370
- Le Patrimoine monumental de la Belgique, Volume 20, op. cit., p.445
- « L'habitat du hameau de Boursines, Pignon de logis en brique et pierre avec couteaux picards, n°2 rue de Boursines, vue depuis le nord. (IVR32_20216000298NUCA) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur inventaire.hautsdefrance.fr (consulté le )
- Commune de Berneuil-sur-Aisne Plan Local d’Urbanisme (lire en ligne)
- Spécificités architecturales de Gerberoy (lire en ligne)
- CONSTRUIRE ET RÉNOVER À CHÉRY-LÈS-POUILLY (lire en ligne)
- « Richesses en Somme »
