Pierre Varillon

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Pierre Varillon
Pierre Varillon dans L'Intransigeant du 16 juillet 1931.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
Dunières
Nom de naissance
Pierre Honoré Marie Varillon
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique
Distinctions

Pierre Varillon (Saint-Étienne, - Dunières, [1]), écrivain, journaliste et militant royaliste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Admirateur de Maurice Barrès et compagnon de route de Charles Maurras, il collabore dès sa jeunesse au quotidien royaliste L'Action française et assure la direction des pages littéraires du journal dans les années 1930. Il donne également des chroniques aux diverses revues d'inspiration maurrassienne, et notamment à la Revue critique des idées et des livres de Jean Rivain et Eugène Marsan, puis à la Revue universelle de Jacques Bainville et Henri Massis.

En tant que romancier, Varillon s'efforce d'insérer intimement les destinées individuelles dans les drames de la nation et du siècle. La description qu'il donne dans Le Massacre des Innocents de l'immense déception des vétérans de 14 devant l'effondrement de la France en juin 40, est particulièrement poignante et recoupe certains passages de Georges Bernanos, d'André Malraux ou de Henry de Montherlant.

Varillon, journaliste et essayiste, lance en 1922 avec Henri Rambaud l'une des premières enquêtes littéraires sur les maîtres de la jeunesse (dans la Revue Hebdomadaire). Il plaide avec force la cause du réarmement naval de la France dans l'opinion.

Varillon fait partie du petit groupe de rédacteurs qui permet à l'Action française de poursuivre sa publication à Lyon à partir de . Il collabore après la guerre aux principaux journaux royalistes: L'Indépendance française de Jean Madiran (de 1946 à 1950), puis La Nation française de Pierre Boutang à partir de 1955.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans
  • Belle Jeunesse (1923)
  • Enquête sur les maîtres de la jeune littérature (1923) (Collaboration avec Henri Rambaud)
  • La Fausse Route (1926), prix d’Académie de l’Académie française en 1927
  • Jérémie (1931)
  • Sacrifiera-t-on la Marine Française ? (1937)
  • Le Massacre des Innocents (Paris, Emile Paul frères éd., 1939)
  • La Glorieuse histoire du "Siroco" (1941)
  • Veille au large avec nos marins, Lardanchet à Lyon (1941)
  • Le à Tolède (1943)
  • Feux masqués (1945)
  • La Marine au service de la France, 1215-1715 (1947), prix Hélène Porgès de l'Académie française en 1948
  • Mers el-Kébir (1949)
  • Marins héroïques (1950), prix Général Muteau de l’Académie française en 1951
  • Joffre, Librairie Arthème Fayard (1956), prix Véga et Lods de Wegmann de l'Académie française en 1956
  • Coureurs de mer sous les étoiles, Le Livre Contemporain, (1957), réédition 1961
  • L'Epopée des Chevaliers De Malte, présentation F. Piétri, Club des amis du livre 1957, réédition J'ai lu, 1961, 286 p.
  • Marins au combat (1962), Librairie académique Perrin.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Huguenin, "A l'école de l'Action française", Editions Jean-Claude Lattès, 1999.
  • Henri Clouard, "Histoire de la littérature française, du symbolisme à nos jours", Editions Albin Michel, 1949.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance à Saint-Étienne, n° 2721, vue 95/143, avec mention marginale du décès à Dunières en 1960.

Liens externes[modifier | modifier le code]