Pierre Raphaël Paillot de Beauregard

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Pierre Raphael Paillot de Beauregard
Pierre Raphaël Paillot de Beauregard

Naissance
Saint-Palais-sur-Mer (Saintonge)
Décès (à 65 ans)
Saintes (Charente-Inférieure)
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17551796
Conflits Guerre de Sept Ans
Guerres de la Révolution française
Faits d'armes Siège de Valenciennes
Bataille d'Arlon
Bataille de Wattignies
Bataille de La Bruffière
Distinctions Chevalier de Saint-Louis

Pierre Raphael Paillot de Beauregard, seigneur du Cormier, né le à Saint-Palais-sur-Mer (Saintonge), mort le à Saintes (Charente-Inférieure), est un général français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre Raphaël Paillot de Beauregard est le fils de Pierre Paillot, sieur de Beauregard et du Cormier, avocat au parlement, conseiller du Roi, élu en l'élection de Saintes, et de Marie Anne Dudouet.

Entré en service comme cadet au régiment de Noailles-cavalerie en 1755, il sert en Allemagne de 1757 à 1762. Lieutenant de dragons dans les volontaires de Clermont en 1758, aide-major en 1758, il est réformé en 1760. Il se signale dans une affaire de nuit à Zierenberg près de Cassel où il favorise la retraite de la cavalerie le .

Capitaine d'infanterie le , capitaine de dragons le , il est capitaine au Régiment de Penthièvre dragons le . Il est nommé lieutenant colonel de chasseurs le et chevalier de Saint-Louis à la même date. Il fut enfermé au château de Ham pour trois mois le pour s'être mal conduit à l'égard de son mestre de camp.

Il est admis à la retraite le puis remis en activité et nommé maréchal de camp le .

Employé comme commissaire à Avignon, il sert à la 2e division militaire à Châlons-sur-Marne le . Commandant de la place de Châlons à la place de Sparre le , puis il est envoyé à Mézières pour rallier les soldats qui rentraient dans l'intérieur et commander les troupes réunies à Sedan le .

Il prend le commandement de la 2e division de l'armée des Ardennes le et il est promu au grade de général de division le durant le siège de Valenciennes et tient la position avancée de Marly.

Rappelé à Paris pour rendre compte de sa conduite, à Valenciennes, le , il fut maintenu à l'armée des Ardennes par les représentants du peuple.

Il sert au combat d'Arlon le puis il est suspendu de ses fonctions le . Il retourne à l'armée des Ardennes le , chargé de conduire un détachement de secours venant de Maubeuge, puis il rejoint l'armée du Nord le . Il sert à Wattignies le avant d’être une nouvelle fois suspendu de ses fonctions par les représentants du peuple Lacoste et Peyssard le .

Emprisonné à la citadelle d'Arras le , il est remis en liberté le . Il est de nouveau mis en retraite le , puis il est remis en activité à l'armée de l'Ouest le avant d’être autorisé à prendre sa retraite, définitivement, le .

Sources[modifier | modifier le code]