Pierre Brantus

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Pierre Brantus
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Fonction
Sénateur de la Cinquième république
Biographie
Naissance
Décès
(à 67 ans)
DijonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Pierre Brantus, né Louis-Pierre Brantus le à Dijon et mort le dans la même ville, est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Résistant, membre du réseau Buckmester, il assure de dangereuses missions dont la prise de la forteresse de Langres. Chargé de mission auprès du commissaire de la République de Bourgogne-Franche-Comté, vice-président du comité régional de Libération, attaché parlementaire au cabinet de Jean Biondi, sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Pierre Brantus fait carrière dans la presse régionale. Il est trésorier-adjoint (1952-1954), trésorier (1954-1955), secrétaire général (1955-1971) du Syndicat national de la presse quotidienne régionale. Il est le directeur administratif du quotidien La Bourgogne républicaine, fondé en 1937 et dirigé par le député socialiste Jean Bouhey, puis son directeur général en 1957. Le journal se situe alors à gauche. La société qu'il dirige absorbe La République de Franche-Comté (de droite) en 1957 puis le Comtois, journal socialiste de Besançon, l'année suivante. Le , la Bourgogne républicaine devient La Bourgogne-Les Dépêches, puis bientôt Les dépêches du Centre-Est. Il fonde (1964) et préside la Société des presses nouvelles de l'Est[1], rachetée en 1973 par L'Est républicain. Sa société s'était rapprochée du journal nancéien dans les années 1960, Brantus devenant cogérant de la S.A.R.L. les Dépêches - l'Est républicain et directeur adjoint de l'Est républicain[2]. Il reste président du conseil d'administration des Presses nouvelles de l'Est, en est brièvement le directeur général en 1975 puis il est désigné vice-président cette même année[3].

Il se tourne vers les responsabilités politiques à partir de 1972. Il est élu conseiller général de Montmirey-le-Château (Jura) en 1972, président du conseil général du Jura en 1980, sénateur (Union centriste) en 1983, succédant à Edgar Faure comme homme fort du département.

Républicain, centriste (CDP puis UDF-CDS), soutien de Raymond Barre en 1988, attaché à la liberté de la presse et à une philosophie humaniste et sociale, il fut longtemps le seul parlementaire "de droite" à être membre de la Ligue des droits de l'homme.

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Mandat parlementaire
  • -  : Sénateur du Jura

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le Monde, 4 juillet 1972
  2. Le Monde, 29 octobre 1966, "Accord d'association entre " l'Est républicain " et le groupe " les Dépêches - le Comtois "
  3. Le Monde, 26 janvier 1973, Le Monde, 7 février 1975, Le Monde, 23 avril 1975, "Le secrétaire général de " l'Est républicain " devient directeur général des " Dépêches " de Dijon"

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]