Pierre-Étienne Flandin

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Pierre-Étienne Flandin
Illustration.
Pierre-Étienne Flandin
Fonctions
Vice-président du conseil (Vichy)

(1 mois et 27 jours)
Chef de l'État Philippe Pétain
Gouvernement Flandin (2)
Prédécesseur Pierre Laval
Successeur François Darlan
101e président du Conseil des ministres français
(113e chef du gouvernement)

(6 mois et 24 jours)
Président Albert Lebrun
Gouvernement Flandin (1)
Législature XIVe législature
Prédécesseur Gaston Doumergue
Successeur Fernand Bouisson
Ministre d'État

(7 mois et 15 jours)
Président Albert Lebrun
Gouvernement Laval (4)
Parlementaire français
Député 1914-1940
Gouvernement IIIe République
Groupe politique URRRS (1914-1919)
GRD (1919-1928)
RDG (1928-1936)
ARGRI (1936-1940)
Biographie
Nom de naissance Pierre-Étienne Flandin
Date de naissance
Lieu de naissance Paris (France)
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes) (France)
Nationalité française
Parti politique AD (1914-1940)
Profession Avocat
Résidence Yonne
Présidents du Conseil des ministres français

Pierre-Étienne Flandin (Gustave Pierre Étienne Flandin), né le à Paris 16e et mort le à Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes)[1], est un avocat et homme politique français.

Chef de file de la droite libérale dans les années 1930, il est président du Conseil (chef du gouvernement) de novembre 1934 à mai 1935. En 1938, il incarne l'« esprit de Munich » en adressant ses félicitations personnelles à Adolf Hitler. En décembre 1940, il est vice-président du conseil en remplacement de Laval et ministre des Affaires étrangères du régime de Vichy pendant 57 jours.

Frappé d'indignité nationale pour sa participation à Vichy, il effectua 26 mois de prison à la Libération avant d'être relevé de sa condamnation.

Origine et formation

Membre de la famille Flandin, il est le fils d'Étienne Flandin, député puis sénateur de l'Yonne et Résident général de France en Tunisie, et de Marie-Léonie-Pauline Ribière[1].
Après de brillantes études secondaires au lycée Carnot, il étudie à l'École libre des sciences politiques et devient docteur en droit de l'Université de Paris. Il s'inscrit au barreau où il est secrétaire d'Alexandre Millerand. Candidat aux élections législatives de 1914, il est élu député de l'Yonne, à peine âgé de 25 ans.

Spécialiste de l'aéronautique

Sur sa demande, Flandin effectue son service militaire dans les aérostiers et obtient son brevet de pilote-aviateur en 1912, à l'époque héroïque de la conquête de l'air. Il est affecté à la mobilisation de 1914, à la réserve générale des pilotes puis à l'escadrille M.F. 33. Mais il est bientôt rappelé en mission à la direction de l'Aéronautique au ministère de la Guerre, cumulant ses fonctions avec celles de rapporteur de l'Aéronautique à la commission de l'Armée et à la sous-commission de Défense nationale. Appelé en 1917, par le président Painlevé, à la direction du Service aéronautique interallié, il est chargé d'organiser la participation de l'aviation américaine, en liaison avec l'aviation française et l'aviation britannique. À l'armistice, il est chargé par Clemenceau de préparer la Convention internationale de navigation aérienne qui devait être annexée au Traité de Versailles. Il devient alors le premier président de la Commission internationale, avec pour mission d'organiser la navigation aérienne dans le monde. Il y représente la France pendant dix ans et y joue un rôle prépondérant. Ses compétences aéronautiques l'appellent naturellement à occuper le poste de sous-secrétaire d'État à l'Aéronautique et aux transports Aériens en 1919. Il y réalise une œuvre notable :

  • choix et construction des premiers ports aériens : Le Bourget, Orly, Marignane, Ajaccio et, en Afrique du Nord, Oran, Alger, Tunis et Rabat ;
  • rédaction et promulgation du statut des premières compagnies de navigation aérienne ;
  • inauguration des premières lignes commerciales de transport de passagers, de poste et de fret par avions et hydravions ;
  • définition et vote de la législation aérienne ;
  • création de l'Office national météorologique ;
  • centralisation des services techniques et industriels de l'Aéronautique.

En reconnaissance de ses services au progrès de l'aviation marchande, dont il est l'animateur, l'Aéro-Club de France lui décerne sa grande médaille d'or puis l'appelle à sa présidence en remplacement d'André Michelin. Flandin y organise la première croisière aérienne touristique et les premiers rallyes civils. Lorsqu'il est appelé, à partir de 1930, à jouer un rôle de plus en plus important dans la politique, il démissionne de la présidence active mais reste président d'honneur de l'Aéro-Club.

Réélu député de l'Yonne en 1919 et en 1924, il prend une place de plus en plus importante à la Chambre des députés. Membre de la Commission du suffrage universel, il rapporta favorablement le vote des femmes, mais le projet échoue au Sénat. Désigné pour la commission des Finances, il est rapporteur de plusieurs budgets. Abordant avec aisance la tribune, il s'y distingue par la précision de ses exposés. Il est vice-président de la Chambre des députés en 1928. Mais il est appelé par André Tardieu à siéger au gouvernement, fonction qu'il ne devait plus quitter jusqu'en 1936.

Patron de l'Alliance démocratique

C'est au début des années 1930 que sa carrière politique prend son envol. Il est ministre du Commerce et de l'Industrie dans les cabinets Tardieu de 1930 ; ministre des Finances dans ceux de Laval en 1931-1932 ; puis à nouveau dans celui de Tardieu en 1932. Membre de l'Alliance démocratique en 1914, il en prend la tête en 1933. Il y défend une ligne centriste d'alliance avec les radicaux contre Paul Reynaud et André Tardieu, qui poussent à la création d'une formation réunissant la droite. Il s'inscrit ainsi dans la tradition du grand parti de la droite libérale sous la Troisième République, porté vers l'alliance des centres depuis sa fondation en 1901.

En tant que ministre du Commerce, il règle le statut de la Compagnie française des pétroles et sa participation à l'Irak Petroleum Company, et représente la France, sur la proposition d'Aristide Briand, aux conférences économiques de la Société des Nations et à l'Assemblée de Genève. Ministre des Finances, il a à faire face à la crise des banques que l'économie française traverse. En renflouant la Banque Nationale de Crédit, il évite un krach qui eût plongé la France dans les mêmes difficultés que celles qui obligèrent finalement la Belgique, l'Angleterre et même les États-Unis à dévaluer leur monnaie. En dépit de la faillite allemande, du moratoire Hoover et de la dévaluation anglaise, c'est sous son administration financière que la Banque de France a atteint le record de son encaisse or (5 200 tonnes).

Chef du gouvernement en pleine tempête

En janvier 1935, Pierre-Étienne Flandin présente un programme économique qui est "salué par une explosion de hausse" à la Bourse de Paris, portée aussi par les accords franco-italiens[2] concernant les possessions coloniales des deux pays en Afrique. Au mois de mai 1935, une offensive spéculative est déclenchée contre le franc. Victime d'un grave accident d'automobile, Flandin affronte la tribune le bras cassé pour empêcher la dévaluation monétaire. Il y réussit, mais son cabinet, amputé de son ministre des Finances, Louis Germain-Martin, est renversé. Il entre comme ministre d'État dans le cabinet Laval et, à la chute de ce dernier, devient ministre des Affaires Étrangères dans le cabinet d'Albert Sarraut. Il doit faire face à une grave crise diplomatique provoquée par la réoccupation de la rive gauche du Rhin par l'armée allemande. Flandin aurait voulu que la France s'opposât à cette réoccupation, mais fut incapable de défendre cette position vis-à-vis de ses collègues du gouvernement[réf. nécessaire], comme vis-à-vis des signataires des accords de Locarno, notamment le Royaume-Uni, garants de l'exécution de ce traité ; à peine obtient-il à Londres, la conclusion d'un accord franco-anglais qui valait alliance militaire pour l'avenir. Finalement, la passivité du ministère Flandin des Affaires étrangères face à la réoccupation constitue une des premières reculades importantes de la France face à Hitler, et annonce l'attitude munichoise que Flandin adoptera à partir de l'arrivée de Front populaire.

L'opposition face au Front populaire et l'esprit munichois

Les élections de 1936 amènent le Front populaire au pouvoir. Flandin quitte le gouvernement pour devenir, à la Chambre, le leader de l'opposition nationale. Il fait montre alors d'inconséquence, sans doute par anticommuniste et manque de hauteur de vue, jusqu'à devenir progressivement le "premier Munichois de France"[3]. Président de l'Alliance démocratique depuis 1933, il mène une vigoureuse campagne dans le pays, multipliant les discours où il passe au crible la politique économique et financière du Front Populaire, ainsi que ce qu'il estime être les erreurs diplomatiques du gouvernement. Ces controverses l'opposent non seulement à Léon Blum mais aussi, dans son propre parti, à Paul Reynaud, dont il désapprouve les thèses dévaluationnistes, les positions fermes contre Hitler et l'action qui mènerait, selon lui, la France à la guerre, dans un état d'impréparation matérielle et morale.

Connaissant les faiblesses du pacte franco-soviétique, puisqu'il avait été conclu sous son gouvernement en mai 1935 et qui avait été ratifié en mars 1936, témoin en outre des incertitudes britanniques dues à l'état de faiblesse militaire du Royaume-Uni en face du réarmement allemand, il adopte avant l'heure une position défaitiste ; il propose d'abandonner à l'Allemagne l'Europe centrale qu'il juge indéfendable et de se replier sur les forces de l'Empire français (politique dite de "repli impérial"[4]). Il approuve ainsi avec enthousiasme les accords de Munich, avec la grande majorité de l'opinion en France et en Angleterre, et pousse son militantisme, au-delà des meetings et d'une campagne de presse, jusqu'à envoyer un message personnel de félicitations à Hitler. Les communistes et certains nationalistes s'en prennent alors violemment à lui le considérant comme un « traitre »[5] ou comme le pire des Munichois de France. Ainsi, le royaliste Jacques Renouvin le giflera à deux reprises publiquement alors que Flandin déposait une gerbe sur le tombeau du Soldat inconnu (14 novembre 1938). Ce « télégramme à Hitler » devient le symbole du renoncement et de la faillite morale d'une certaine droite française et sera abondamment exploité dans la suite contre Flandin. Il s'en expliquera ainsi avec une certaine désinvolture : « on a complimenté M. Chamberlain, on a complimenté M. Daladier, on a complimenté M. Mussolini. Alors j'ai complimenté M. Hitler ». De manière très compromettante pour Flandin, Adolf Hitler lui répond par télégramme, en date du 2 octobre 1938, en écrivant, avant l'heure, le mot "collaboration" : « Je vous donne ici l'assurance de mes sentiments reconnaissants pour vos efforts énergiques en faveur d'une entente et d'une collaboration complètes entre l'Allemagne et la France. Je les ai suivis avec un sincère intérêt et je souhaite qu'ils aient des résultats plus étendus ».

Jacques Renouvin s'exprimera dans la presse sur la signification de son geste : « […] précisément parce que je suis un patriote cent pour cent, j'ai estimé qu'en portant des fleurs sur le tombeau de l'Inconnu après avoir eu le front d'envoyer ses félicitations scandaleuses à Hitler M. Flandin méritait une correction. Je l'ai donc giflé, espérant que cette leçon servirait aux Français égarés qui seraient tentés de se livrer aux mêmes bassesses[6] ».

Flandin dans la guerre et à Vichy

Lorsque la guerre éclate, Flandin n'appuie pas moins les mesures qui peuvent contribuer à renforcer la défense occidentale. Aux heures tragiques de l'invasion, il ne suit pas le gouvernement à Bordeaux mais s'installe à Domecy-sur-Cure, dans l'Yonne, dont il est le maire depuis de très nombreuses années. Très aimé et écouté des populations de l'Avallonnais, qu'il représentait au Parlement depuis plus de 25 ans, sa présence contribue, conformément aux instructions du gouvernement et plus spécialement du ministre de l'Intérieur Mandel, à maintenir sur place les autorités et à éviter l'exode qui gênait les opérations militaires. Sa maison est occupée le 16 juin par la Wehrmacht.

Au cours de la séance privée tenue par les membres de la Chambre et du Sénat le 10 juillet 1940, à Vichy, Pierre-Étienne Flandin intervint : « Si nous ne voulons pas perdre l'âme de la France, si nous voulons que la France se maintienne partout vivante et unie, il faut que nous lui montrions l'exemple, il faut que nous lui disions que, quelles que soient nos réserves – j'ose employer ce terme – nos divisions doivent cesser en présence de la situation devant laquelle nous nous trouvons ». Il vota en conséquence l'article unique du projet de loi constitutionnelle qui confie les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Il ne peut faire prévaloir ses vues contre celles de Pierre Laval. Aussi est-il écarté du gouvernement, contrairement à ce que l'on aurait pu attendre, en raison de l'opposition qu'il avait menée à une politique dont l'échec et la faillite se répercutaient douloureusement sur le destin de la France. Quittant Vichy aussitôt, Flandin retourne dans l'Yonne où il est se met au service de ses compatriotes et des nombreux réfugiés qui y sont bloqués. Dans une région privée d'électricité, de transports, de ravitaillement et même bientôt de moyens monétaires, il rassemble les maires, défend la population contre les exigences de l'occupant, n'hésitant pas à payer de sa personne.

Convoqué par le maréchal Pétain, en novembre 1940 à Vichy, il ne lui cache pas sa désapprobation d'une politique qui tend, par les négociations directes menées par Laval avec Goering, à provoquer un conflit entre la France et le Royaume-Uni, par le biais d'une expédition au Tchad contre les Forces françaises libres ralliés au général de Gaulle. Trois semaines après, le maréchal Pétain « démissionne Laval » et appelle Flandin pour lui succéder.

Pendant la courte période de cinq semaines où Flandin occupe le poste de ministre des Affaires étrangères, les négociations secrètes menées par l'intermédiaire du Professeur Louis Rougier et du ministre Jacques Chevalier aboutirent à un modus vivendi qui permit de ravitailler la zone libre par les ports de la Méditerranée, et qui garantissait le Royaume-Uni contre toute initiative française allant au-delà de la stricte application des clauses de l'armistice. En fait, Flandin était un sincère partisan de la politique de Montoire et d'une collaboration loyale avec les Allemands. C'est ainsi que le 6 janvier 1941, il informe la Commission d'armistice que des conversations sont en cours à Madrid avec les Britanniques en vue d'une éventuelle levée du blocus, afin de laisser entrer en zone non-occupée des produits de consommation courante. Comme il était prévisible, les Britanniques rompent les négociations dès qu'ils sont prévenus que le secret n'est plus assuré.

Pierre-Étienne Flandin trouvera une autre occasion de prouver sa bonne volonté aux Allemands : le 29 janvier, il leur proposera la construction en commun en zone occupée d'un nouvel avion de chasse. Mais Otto Abetz, l'ambassadeur d'Allemagne à Paris, refuse systématiquement de le rencontrer. Cependant les Allemands, qui n'avaient pas accepté le départ de Laval et avaient refusé tout contact avec son successeur, exigent le départ de Flandin. Sous la menace d'un véritable blocus dans la zone occupée, Flandin ne peut regagner sa maison dans l'Yonne et se réfugie sur la Côte d'Azur. Il démissionne le 9 février 1941.

De là et, en apparence, retiré de toute action politique, il entreprend plusieurs voyages en Afrique du Nord où il entre en relations avec le diplomate américain Robert Murphy. Quittant définitivement le territoire métropolitain en octobre 1942, il se trouve à Alger lors du débarquement des Anglo-Américains. Installé aux environs de Philippeville, il reçoit à plusieurs reprises Randolph Churchill, le fils de Winston Churchill, chargé de mission auprès de Tito. Le Comité d'Alger demande son arrestation le 20 décembre 1943 sous l'inculpation d'intelligence avec l'ennemi. Sont également arrêtés Marcel Peyrouton, gouverneur général de l'Algérie, Pierre Boisson, gouverneur général de l'AOF, et le général d'aviation Bergeret, tous connus pour leurs engagements vichystes.

Bénéficiant d'un non-lieu sur toute autre inculpation que d'avoir appartenu au gouvernement de Vichy mais, à ce titre, devant être déclaré de droit coupable d'indignité nationale, Pierre-Étienne Flandin comparut devant la Haute Cour en juillet 1946, après avoir passé 26 mois en prison. Après trois jours de débats où fut évoquée toute l'action politique du président Flandin avant et pendant la guerre, le Haute Cour décide de le relever de l'indignité nationale pour services rendus à la cause alliée.

Il restait cependant inéligible en vertu de la loi proposée par André Le Troquer et votée en octobre 1946, qui disposait que les personnes frappées de la dégradation nationale seraient inéligibles « même si elles en avaient été relevées ». Pierre-Étienne Flandin n'en poursuivit pas moins son action politique : réanimant son parti, l'Alliance démocratique, il soutient l'action de son ami Antoine Pinay et combat le projet de la Communauté européenne de défense.

L'inéligibilité devait cesser en même temps que celles des autres parlementaires frappés du fait de leur participation au gouvernement de Vichy. À la première élection au siège de conseiller général du canton de Vézelay, rendu vacant par la maladie de son frère Charles, qui lui avait momentanément succédé, Pierre-Étienne Flandin est réélu. Il tenta même de conquérir un siège dans l'Yonne aux élections sénatoriales de mai 1952. Il ne recueillit que 296 voix sur 814 mais ces suffrages furent écartés lors de la proclamation des résultats.

Cet échec le conduisit à renoncer à la politique active.

Il fut marié à Marguerite Barbier (1891-1970), fille de Léon Barbier (1853-1919), industriel et sénateur de la Seine[7], dont postérité. Il est inhumé au cimetière du village de Domecy-sur-Cure[8] dans l'Yonne.

Publications

  • Politique française, 1919-1940, Les Éditions Nouvelles, 1947
  • Ou s'unir ou mourir, Flammarion, 1937
  • Discours. Le Ministère Flandin. Novembre 1934 – mai 1935, Gallimard

Bibliographie

  • Damon Mayaffre, Le poids des mots. Le discours de gauche et de droite dans l'entre-deux guerres. Maurice Thorez, Léon Blum, Pierre-Etienne Flandin et André Tardieu (1928-1939), Paris, Honoré Champion, 2000, 800 p. (ISBN 2745302671).
  • Le Procès Flandin devant la Haute Cour de Justice, 23-26 juillet 1946, Éditions politiques, économiques et sociales, Librairie de Médicis, Paris.
  • Prisons de l'épuration, Le Portulan, 1948, p. 178-181.
  • François Kersaudy, De Gaulle et Churchill, Templus, p. 31, 269, 315-316, 321, 324, 328, 331, 335.
  • Olivier Wieviorka, « Vichy a-t-il été libéral, le sens de l'intermède Flandin ? », Vingtième siècle, juillet-septembre 1986, p. 55-65.
  • Arnaud Chomette, « Sauver une France libérale : Pierre-Étienne Flandin entre stratégie centriste et attraction autoritaire », dans Gilles Morin et Gilles Richard, Les Deux France du Front populaire, L'Harmattan, 2008.
  • François-Marin Fleutot, Des royalistes dans la Résistance, Flammarion, avril 2000.
  • Damon Mayaffre, « Exalter l'Empire pour déserter l'Europe : le repli impérial dans les discours munichois », Revue française d'histoire d'Outre-mer, no 326-327, 1er semestre 2000, p. 273–287. [Hal : http://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00553956]

Références

  1. a et b Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance no 16/410/1889 ; avec mention marginale du décès. Autre mention : mariage en 1912 avec Marguerite Laurence Barbier.
  2. Alfred Colling, La Prodigieuse histoire de la Bourse, Paris, Société d'éditions économiques et financières, , p. 383
  3. Damon Mayaffre, Le poids des mots. Le discours de gauche et de droite dans l'entre-deux-guerres. Maurice Thorez, Léon Blum, Pierre-Étienne Flandin et André Tardieu (1928-1939), Paris, Honoré Champion, 2000
  4. Damon Mayaffre, "Exalter l'Empire pour déserter l'Europe : le repli impérial dans les discours munichois", Revue française d'histoire d'Outre-mer, no 326-327, 1er semestre 2000, p. 273-287. [Hal : http://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00553956]
  5. François Paulhac, Les accords de Munich et les origines de la guerre de 1939, Paris, Vrin, 1988, p. 113
  6. Extrait du journal L'Époque, cité par François-Marin Fleutot in "Des Royalistes dans la Résistance", p. 30-34.
  7. Les Préfets de Gambetta, Vincent Wright, Éric Anceau, Presses de l'université Paris-Sorbonne, 2007.
  8. Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Le Cherche midi, , 385 p. (ISBN 9782749121697, lire en ligne), p. 273.