Pierre-Louis-Anne Drouyn de Vaudeuil

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Pierre-Louis-Anne Drouyn de Vaudeuil
Portrait de Pierre-Louis-Anne Drouyn de Vaudeuil (vers 1768, musée des Augustins).
Fonctions
Conseiller d'État
-
Premier président
Parlement de Toulouse
-
Conseiller (d)
Parlement de Paris
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
BruysVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mainteneur de l'Académie des Jeux floraux (), juristeVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Louis-François Drouyn de Vaudeuil
Mère
Marie-Charlotte Masson
Conjoint
Anne Marie Charlotte Le Roy de Sanguin
Parentèle
Autres informations
Propriétaire de

Pierre-Louis-Anne Drouyn de Vaudeuil[1], baron de Bruys et vicomte de Lhuys, (, Paris - , château de Bruys), est un magistrat français.

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Louis-François Drouyn de Vaudeuil, président des trésoriers de France à Soissons, et de Marie-Charlotte Masson. Il est le beau-frère de César-François Cassini.

Il épouse Anne Marie Charlotte Le Roy de Sanguin. De leur union naissent trois enfants :

  • Marie Charlotte Claude Drouyn de Vandeuil (1752-1814) qui épouse en 1776 Charles Honorine Berthelot de Villeurnoy (1749-1799), maître des requêtes ; celle-ci rédige des poésies et des comédies en 1781 pour fêter le rétablissement de son père au château de Bruys[2];
  • Marie Edmée Victoire Drouyn de Vandeuil qui épouse en 1783 son beau-frère, Charles Hyppolite Berthelot, vicomte de la Villeurnoy (1752-1826)[3].
  • Pierre Jean Charles Drouyn de Vandeuil (1760-1843), conseiller au parlement de Paris en 1778, puis maître des requêtes en 1785[4].

Il est le grand-oncle d'Édouard Drouyn de Lhuys.

Une carrière de magistrat[modifier | modifier le code]

Il devient conseiller au parlement de Paris en 1746. Il est nommé premier président du parlement de Toulouse en 1769 ; il devient mainteneur de l'Académie des Jeux floraux en 1770. Il est nommé conseiller d'État en 1775.

Il fait l'acquisition du grand et du petit hôtel de Lesdiguières en 1776 (no 12 et 14, rue de la Cerisaie à Paris).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. On trouve selon les fois : Drouin de Vaudeuil, Drouyn de Vandueil, Drouin de Vandeuil, ...
  2. M. Pécheur, « Notice historique sur l'abbé Manesse... prieur-curé de Branges,... », Bulletin archéologique, historique et scientifique de Soissons, 1875, p. 174-175. Numérisé.
  3. Sylvie Nicolas, Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789). Dictionnaire prosopographique, Paris, École des Chartes, 1998, p. 99-103.
  4. Sylvie Nicolas, Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789). Dictionnaire prosopographique, Paris, École des Chartes, 1998, p. 156-159.

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • M. Poitevin-Peitavi, Mémoire pour servir à l'histoire des Jeux Floraux, 1815
  • Biographie toulousaine, ou dictionnaire historique / par une société de gens de lettres, 1823
  • Sylvie Nicolas, Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789): dictionnaire prosopographique, Paris, École des Chartes, 1998.

Liens externes[modifier | modifier le code]