Jules Cavelier

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Jules Cavelier
Jules Cavelier, portrait paru dans Le Magasin pittoresque (1894).
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Pierre-Jules Cavelier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pierre-Jules CavelierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
École des beaux-arts (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Maître
Distinctions
Œuvres principales
Pierre Abélard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Pierre-Jules Cavelier, dit Jules Cavelier, né à Paris le , mort dans la même ville le , est un sculpteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Léon Fagel, Buste de Jules Cavelier ornant sa tombe au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Son père Adrien Louis Marie Cavelier était un peintre dessinateur.

Cavelier, entré à l'École des Beaux-Arts le 2 avril 1831, devient l'élève du sculpteur David d'Angers et du peintre Paul Delaroche. Il obtient le prix de Rome de sculpture en 1842 pour une statue en plâtre figurant Diomède enlevant le Palladium. Il est pensionnaire de la Villa Médicis de 1843 à 1847. Il collabore avec André Vauthier-Galle[1]. Au Salon de Paris de 1849, il remporte une médaille de première classe et la médaille d'honneur[2].

Nommé en 1864 professeur à l'École des beaux-arts de Paris, il y forme nombre d'élèves, et poursuit par ailleurs une prolifique carrière de sculpteur. Le 29 juillet 1865, il est élu à l'Académie des beaux-arts[3].

Il est élevé au grade d'officier de la Légion d'honneur et est membre de la Société des Artistes français dont il est vice-président au moment de sa mort[2].

Cavelier meurt le en son domicile au no 8 rue Bossuet dans le 10e arrondissement[4]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (8e division)[5].

Collections publiques[modifier | modifier le code]

  • La Vérité (1846-1847), Lille, Palais des Beaux-Arts (envoi de Rome)
  • Pénélope endormie (1842-1849), marbre, Paris, musée d'Orsay (envoi de Rome)
  • Deux Cariatides (1854), groupe, esquisse en terre cuite, Paris, musée du Louvre[6]
  • Cornélie, mère des Gracques (1861), groupe, marbre, Paris, musée d'Orsay[7]
  • Portrait de François Ier, roi de France (1494 - 1547) (1869), statue en pied, modèle en plâtre patiné, châteaux de Versailles et de Trianon
  • Portrait de François Ier, roi de France (1494 - 1547) (1869), statue en pied, modèle en bronze fondu par Victor Thiébaut, au centre des jardins de l'hôtel de ville du Havre
  • Buste de Charles Legentil, président de la Chambre de commerce de Paris (1788 - 1855) (1856), marbre, châteaux de Versailles et de Trianon
  • Napoléon Ier, empereur des Français (1769 - 1821), en Législateur, statue modèle en pied, plâtre, châteaux de Versailles et de Trianon
  • Blaise Pascal, philosophe et mathématicien (1623 - 1662) (1854), statue modèle en pied, plâtre, châteaux de Versailles et de Trianon, en pierre dans le square de la tour Saint-Jacques à Paris
  • Buste du peintre Horace Vernet (1789 - 1863) (1859), marbre, châteaux de Versailles et de Trianon
  • Buste du peintre Ary Scheffer (1859), marbre, Paris, musée de la vie romantique
  • L'Odysée, statue de marbre blanc, palais de la Légion d'honneur, à Paris
  • Pour la décoration du palais Longchamp de Marseille construit de 1862 à 1869 pour célébrer l'arrivée des eaux de la Durance dans la ville, Jules Cavelier réalise :
    • La Durance (1869), groupe central du château d'eau sculpté en pierre de Calissanne et figurant un char tiré par quatre taureaux, sur lequel se tiennent trois figures féminines représentant, au centre, La Durance, cantonnée par les allégories de La Vendange à droite, et de La Moisson à gauche ; à l'arrière des putti s'ébattent sur des amoncellements de gerbes et de grappes.
    • Trois frises réalisées pour la décoration du château d'eau, du musée des beaux-arts et du muséum d'histoire naturelle. La frise du musée des beaux-arts représente au centre une Minerve casquée avec de part et d'autre des génies féminins représentant à gauche la peinture et à droite la sculpture ; ces deux allégories sont suivies vers les extrémités par des putti qui leur présentent amphores, bustes et temples. La frise du château d'eau, dite Scène des tritons, représente eu centre une Vénus au miroir entourées d'amours chevauchant des dauphins et des tritons. La frise du muséum représente en son centre un homme et une femme appuyés sur la terre et recevant les produits de la création.
  • palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris : La Sculpture, statue ornant la façade.

Galerie[modifier | modifier le code]

Élèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Qui a obtenu le prix de Rome de sculpture et gravure en médaille en 1839.
  2. a et b Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'Ecole française au dix-neuvième siècle, Paris, Edouard Champion, (lire en ligne), p. 306 du tome I
  3. « Pierre Cavelier », academiedesbeauxarts.fr, consulté le 28 janvier 2023.
  4. Archives de Paris 10e, acte de décès no 493, année 1894 (vue 26/31)
  5. Registre journalier d'inhumation de Paris Père-Lachaise de 1894, en date du 1er février (vue 25/31)
  6. « Deux cariatides », notice no M5037000517, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  7. « Cornélie, mère des Gracques », notice no 000SC010425, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Simone Hoog, Musée national de Versailles. Les sculptures. I. Le Musée, Réunion des musées nationaux, Paris, 1993
  • Emmanuel Schwartz, Les Sculptures de l'École des Beaux-Arts de Paris. Histoire, doctrines, catalogue, École nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris, 2003
  • J. Le Fustec, « La statue de Montyon » [nécrologie de Jules Cavelier], dans Le Magasin pittoresque, 1894, pp. 65-67

Iconographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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