Philippe d'Orléans (1674-1723)

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Philippe d'Orléans
Illustration.
Le régent, Philippe d'Orléans, par Jean-Baptiste Santerre.
Titre
Régent du Royaume de France

(7 ans, 5 mois et 14 jours)
Monarque Louis XV
Héritier présomptif des trônes
de France et de Navarre

(8 ans, 3 mois et 1 jour)
Monarque Louis XV
Prédécesseur Louis, dauphin de France
Successeur Louis, duc d'Orléans
Biographie
Titre complet Duc d'Orléans
Duc de Valois
Duc de Nemours
Duc de Montpensier
Dynastie Maison d'Orléans
Date de naissance
Lieu de naissance Château de Saint-Cloud (France)
Date de décès (à 49 ans)
Lieu de décès Château de Versailles (France)
Sépulture Nécropole de Saint-Denis
Père Philippe de France,
duc d'Orléans
Mère Élisabeth-Charlotte de Bavière
Conjoint Françoise Marie de Bourbon
Enfants Marie-Louise-Élisabeth d'Orléans
Adélaïde d’Orléans
Charlotte-Aglaé d'Orléans
Louis d'Orléans
Louise-Élisabeth d'Orléans
Philippine-Élisabeth d'Orléans
Louise d'Orléans
Résidence Palais-Royal

Philippe d'Orléans (1674-1723)
Régents de France

Philippe d’Orléans, né le à Saint-Cloud et mort le à Versailles. Petit-fils de Louis XIII, il est duc de Chartres puis duc d'Orléans (1701), duc de Valois, duc de Nemours et duc de Montpensier. Régent du royaume de France pendant la minorité de Louis XV, il est couramment surnommé le Régent.

Biographie

Les jeunes années

Fils de Philippe de France (Monsieur) et de sa seconde épouse, la princesse palatine Élisabeth-Charlotte de Bavière, il est aussi le neveu de Louis XIV. Ses deux sœurs aînées ne joueront pas un grand rôle dans sa vie : Marie-Louise épouse dès 1679 Charles II, roi d'Espagne et meurt en 1689, Anne-Marie d'Orléans épouse en 1684 Victor-Amédée II, duc de Savoie. Sa cadette de deux ans Élisabeth-Charlotte attendra jusqu'en 1698 pour épouser Léopold Ier, duc de Lorraine et de Bar.

Philippe d’Orléans est d'abord titré duc de Chartres. Il reçoit une éducation soignée, principalement tournée vers la fonction militaire et diplomatique, comme il sied à un petit-fils de France. Il s'intéresse particulièrement à l'histoire, la géographie, la philosophie et aux sciences. Contrairement à son oncle et à son père, il monte mal, se montre mauvais danseur et n’aime pas la chasse. En revanche, il a la prodigieuse mémoire de son oncle : très tôt, il connaît sur le bout des doigts les mémoires et généalogies des grandes familles de la cour. Il a aussi une grande capacité de travail et de l'intelligence.

Le mariage

La duchesse de Chartres

Néanmoins, avec la naissance des trois fils du Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV – le duc de Bourgogne en 1682, le duc d’Anjou en 1683, le duc de Berry en 1686 – le duc de Chartres se retrouve sixième dans la ligne de succession au trône, ce qui ne lui laisse que bien peu d’espérances de régner et ne le place pas dans la meilleure situation pour faire un mariage avantageux. De plus, la France est en guerre avec la presque totalité de l’Europe, ce qui rend impossible un mariage étranger.

Aussi, dès 1688, Louis XIV fait allusion à Mademoiselle de Blois, bâtarde légitimée. Ce mariage parachèverait la politique d’abaissement des branches cadettes de la maison de Bourbon voulue par le Roi Soleil, mais Monsieur et sa femme, la Princesse Palatine, jugent une telle union tout simplement scandaleuse, indigne et pour tout dire inimaginable.

Le duc de Chartres est plus hésitant, d’autant que l’idée est soutenue par son précepteur, l’abbé Dubois. Au début de 1692, Louis XIV convoque son neveu et lui déclare qu’il ne peut mieux lui témoigner son affection qu’en lui donnant en mariage sa propre fille Françoise-Marie de Bourbon, ce à quoi le jeune homme ne sait répondre qu’en balbutiant un remerciement embarrassé. La Palatine, apprenant l’issue de l’entrevue, jette de hauts cris mais ne peut affronter le roi, d’autant qu’elle sait ne pouvoir compter sur le soutien de son mari (qui ne se révolta que peu de temps avant sa mort, lançant à son frère que : « Sans tirer aucun profit de ce mariage, Chartres n’en gardera que la honte et le déshonneur »). Elle borne l’expression de son mécontentement à tourner le dos au Roi après qu'il lui a fait une profonde révérence ; mais ensuite, comme seul le prétend le duc de Saint-Simon, elle donne à son fils une énorme gifle devant toute la Cour. Le mariage n’en a pas moins lieu, le [1].

Descendance

Ce mariage arrangé, non désiré, ne fut guère heureux. Philippe, devenu duc d’Orléans en 1701 à la mort de son père, appelait sa femme « Madame Lucifer ». Ils eurent huit enfants dont un seul fils :

  1. « Mademoiselle de Valois » () ;
  2. Marie-Louise-Élisabeth d'Orléans (), surnommée « Joufflotte », épouse (1710) Charles, duc de Berry ;
  3. Adélaïde d’Orléans (), « Mademoiselle d’Orléans » ;
  4. Charlotte-Aglaé d'Orléans (), « Mademoiselle de Valois », épouse (1720) François Marie d’Este-Modène, duc de Modène ;
  5. Louis Ier d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1723), surnommé « le Pieux » () ;
  6. Louise-Élisabeth d'Orléans (), « Mademoiselle de Montpensier », épouse (1723) Louis Ier, roi d’Espagne ;
  7. Philippine-Élisabeth d'Orléans (), « Mademoiselle de Beaujolais » ;
  8. Louise d'Orléans (), « Mademoiselle de Chartres », épouse (1732) Louis-François de Bourbon-Conti, prince de Conti.

Il eut également plusieurs enfants naturels dont :

Ascendance

Le militaire

L’année précédente, Chartres avait commencé la carrière des armes aux Pays-Bas, aux côtés de Louis XIV. Très vite, il s’avère un bon officier, aimé de ses soldats, enchaînant les campagnes. En 1693, il se distingue par une brillante conduite à Mons, à Steinkerque et à la Bataille de Neerwinden. Il se montre également très critique vis-à-vis de la stratégie de l’armée de Flandre. Ses quelques initiatives, de portée certes modeste, s’avèrent en revanche des succès. À la cour, les comparaisons fusent avec le Grand Condé, ce qui lui attire la jalousie des autres princes du sang.

Désireux de calmer le jeu, Louis XIV rappelle tous les princes en 1697. Le duc de Chartres vit cette décision comme un camouflet personnel : on ne lui accorde aucun grand gouvernement, à la différence des bâtards, et on le prive de grand commandement. Il sait que son oncle désapprouve sa conduite : depuis l’adolescence, il fréquente les milieux libertins et mène une vie dissolue, ce que réprouve le strict duc de Saint-Simon, son ami d’enfance, qui reste pourtant à ses côtés lors de cette période de disgrâce. Il reçoit, à la mort de son père en 1701, le titre de duc d’Orléans. Rappelé à l’armée lors des campagnes difficiles de la guerre de Succession d'Espagne, il prouve sa bravoure à Turin en 1706.

En mars 1707, il est nommé pour commander les armées françaises en Espagne. Il accepte assez mal que le Duc de Berwick ait précipité la bataille pour remporter un jour avant son arrivée, donc sans lui, une victoire[2]. Philippe d’Orléans marche sur Saragosse qu’il prend, et fait de même avec Lérida. Il rentre à Versailles et revient en Espagne en février 1708 pour entamer le siège de Tortosa, siège appelé à l’échec selon les jaloux Prince de Condé et Prince de Conti. Le 11 juillet Tortosa capitule[3]. Condé et Conti envoient le marquis de Dangeau complimenter Madame, la mère de Philippe d’Orléans, persuadés que la nouvelle était fausse. Ils en sont pour leurs frais et doivent constater la victoire de leur rival dans les faveurs du roi[4].

Mais, l’ambition du duc d’Orléans le fait participer à des réunions où l’on évoque ce qui pourrait advenir, si Philippe V venait à quitter son trône. Un personnage agissant en son nom se fait repérer et la princesse des Ursins, intriguant contre la France de façon maladroite, réussit à convaincre la couronne d’Espagne qu’Orléans voulait le renverser[5]. Ce dernier rentre en France et paraît à Versailles comme si de rien n’était. Louis XIV, avant de mourir, certifiera qu’une enquête avait été menée et que rien ne justifiait les soupçons de la cour d'Espagne.

Son ambition mal déguisée et son goût pour la chimie le font soupçonner d’avoir contribué aux morts du dauphin et de sa famille[6]. Louis XIV lui témoigne froideur et défiance et lui impose, par son testament secret, la présence des légitimés dans le Conseil de régence. Ce testament sera cassé, de façon curieuse, par le Parlement. Ces soupçons d'empoisonnement semblent d'autant moins justifiés qu'au moment des faits, pour accéder à la couronne de France, Philippe d'Orléans aurait dû assassiner le nouveau Dauphin et futur Louis XV, mais également Philippe V d'Espagne, qui venait avant lui dans l'ordre de succession. Cette possibilité fut écartée par un traité ultérieur. En fait, la famille avait succombé à une maladie virale (les morts sont espacées de moins d'un mois, ce qui serait peu habile et peu discret pour un empoisonnement). Ces rumeurs furent sans doute semées par les princes jaloux.

Le Régent

Conseil du Régent au Palais-Royal. À droite, le cardinal de Fleury.

À la mort de Louis XIV, le duc d’Orléans, adulte de la famille royale le plus proche du roi, devient le régent du royaume. Louis XIV tente de limiter ses pouvoirs dans son testament, lequel indique la composition du conseil de régence, véritable conseil de gouvernement, et laisse au duc du Maine, l’un de ses enfants hors mariage, l’éducation du jeune Louis XV. Philippe fait casser le testament par le Parlement[7] qui le reconnaît comme seul régent, ce qui lui permet de réorganiser le Conseil à son gré et d’évincer le duc du Maine, bientôt exclu de la succession au trône que son père lui avait accordée. Toutefois, le Régent doit, pour rallier le Parlement de Paris à sa cause, lui restituer le droit de remontrance supprimé par Louis XIV, ce qui n'est pas sans conséquence au XVIIIe siècle.

Philippe II d’Orléans et Louis XV

Il tente de séduire les Français par une politique nouvelle : la paix est rétablie. Il soutient les jansénistes, abandonne la cause des Stuarts, tente de rétablir les finances et l’économie avec les audaces de Law. En entamant sa régence, il adresse, le , une « Lettre à Mrs les intendans commissaires départis dans les provinces », dans laquelle il déclare que sa préoccupation majeure est le poids excessif des différentes taxes et annonce son intention d’établir un système d’imposition plus juste et plus égalitaire. Sur le plan de l’organisation du gouvernement, le Régent entame la politique de polysynodie, sans doute sous l’influence de son ami Saint-Simon : le remplacement des ministres par des conseils rassemblant des grands seigneurs et des techniciens. Mais il s’impose aux parlements et aux légitimés (septembre 1718), prend les armes contre l’Espagne dans une alliance avec Londres et Vienne (janvier 1719). La personnalité de l’abbé Dubois, son ancien précepteur, devenu archevêque, cardinal et ministre, s’impose de plus en plus auprès de Philippe, le fonctionnement de la polysynodie devenant de plus en plus difficile.

Le régent réside au Palais-Royal qui devient, de 1715 à 1723, le cœur de la vie politique et artistique, supplantant Versailles. Sur le plan personnel, le régent n’a rien changé à sa vie frivole. Le Palais-Royal est le théâtre de ses abandons à la débauche en compagnie de ses « roués » (méritant le supplice de la roue), « fanfarons d’incrédulité et de crimes » ; les petits soupers y tournent parfois à l’orgie[8]. Les chansons satiriques de l'époque lui prêtent une relation incestueuse avec sa fille aînée, Marie-Louise-Élisabeth d'Orléans qui, après la mort de son mari, accumule les amants et scandalise la cour tant par sa soif d'honneurs et de gloires que par ses coucheries et ses grossesses illégitimes.

Le sacre de Louis XV et la mort de Philippe d’Orléans

Le Régent en 1717 par Jean-Baptiste Santerre.

Cependant quand les calamités fondent sur le royaume : incendies, peste de Marseille, effondrement du système de Law, le pays souffre et gémit, on accuse l’irréligion du Régent. La sagacité et la finesse du cardinal Dubois dans les affaires, l’énergie intermittente du Régent et l’absence de toute opposition organisée font que la monarchie reste debout. Louis XV est sacré le 25 octobre 1722 et confirme le cardinal Dubois comme principal ministre, mais celui-ci meurt le 10 août 1723.

Philippe d’Orléans lui demande alors la place de principal ministre que Louis XV, qui a pour lui la plus vive affection, lui accorde sans hésiter. C’est la première fois dans l’histoire de la monarchie qu’un petit-fils de France est investi de telles fonctions. Le duc d’Orléans se plonge dans les affaires avec ardeur. Mais il n’est pas en bonne santé, ayant beaucoup grossi et étant sujet à de fréquentes somnolences. Il meurt peu de temps après, le 2 décembre 1723.

Son cœur est porté à la chapelle Sainte-Anne (nommée la « chapelle des cœurs » renfermant les cœurs embaumés de 45 rois et reines de France) de l'église du Val-de-Grâce. En 1793, lors de la profanation de cette chapelle, l'architecte Louis-François Petit-Radel s'empare de l'urne reliquaire en vermeil contenant son cœur, le vend ou l'échange contre des tableaux à des peintres qui recherchaient la substance issue de l'embaumement ou « mummie » – très rare et hors de prix – alors réputée, une fois mêlée à de l'huile, donner un glacis incomparable aux tableaux[9].

Bilan et personnalité du Régent

  • L'action politique du Régent a souvent été mal jugée suite au parallèle qu'on faisait entre ses mœurs très libres et le pouvoir dont il jouissait. Sa régence fut pourtant une des moins problématiques de toutes, son goût pour les idées nouvelles l'a conduit à engager des réformes novatrices. C'est ainsi qu'est née la polysynodie, qui comportait de nombreux Conseils se chargeant des affaires du royaume. Il est vrai que ces conseils peuvent être assimilés à des organes subalternes du régime mais les réformes qu'elles ont pu mettre en place furent toutefois efficaces, les nobles étant assistés de roturiers aguerris dans ces sujets. Cependant, son action la plus contestable fut d'accepter le droit de remontrance du Parlement, ce qui eut des conséquences importantes par la suite : blocage des réformes voulues par Louis XV en premier lieu, et par Louis XVI ensuite, ce qui mena à la révolution de 1789.
  • Le Régent était également favorable à la paix. Bien que le début de sa régence connût quelques batailles contre les Espagnols, la seconde partie de celle-ci fut tournée vers une alliance contre l'ennemi d'alors : l'Espagne. Afin de combattre ce pays, Philippe signa en 1717 une triple alliance, dont faisaient partie les Provinces-Unies et l'Angleterre. Afin de promouvoir la paix avec l'Espagne, il fiança en 1721 Louis XV avec l'infante Marie-Anne-Victoire de Bourbon, bien qu'elle fût éloignée de la Cour plus tard à cause de son jeune âge.
  • Dans le domaine économique, lorsque le Régent entra aux affaires, les caisses de l'État étaient vides et le peuple était laminé par les guerres qui avaient eu lieu à la fin du règne de Louis XIV. Le système de Law, même s'il ruina de nombreux spéculateurs, n'eut pas de conséquences durables sur l'économie dite réelle, l'inflation forte qu'il occasionna s'effectuant principalement pour les particuliers qui consommaient avec des actions. Les principales conséquences du système mis en place par John Law furent d'ailleurs positives : désendettement de l'État, et boom économique durable, avec l'essor du commerce extérieur (bien que les Français conservassent une vive méfiance contre le papier-monnaie par la suite), si bien que Philippe d’Orléans songea à rappeler le financier en 1723.

La personnalité du Régent fut plus contrastée. Il était réputé pour sa débauche, il s'adonnait à des orgies aux cours des fameux petits soupers en compagnie de quelques convives et souvent de sa fille, « Joufflotte », la plantureuse duchesse de Berry qui avait une réputation de Messaline. On lui prête plus de cinq favorites, et il fut même précoce dans le domaine sentimental, étant donné qu'il eut en 1688, alors âgé de quatorze ans, une fille avec une certaine Éléonore, fille d'un concierge du garde-meuble du château où il vivait[10]. Le duc de Saint-Simon laissa de lui l'image d'un prince oisif, indolent et superficiel, à tort[11]. Il avait en effet de grandes capacités de travail. Quand il n'était que le fils de Monsieur, frère du Roi, il se montra volontiers peu travailleur, mais dès qu'il devint Régent, il était capable de se lever très tôt et de travailler jusqu'à tard dans l'après-midi, avec plus de constance et de rigueur que son prédécesseur et le souverain qui va suivre[12]. Pour finir, les deux opéras auxquels il travaille (en faisant un peu de composition, écrivant le libretto et en réalisant les décors des représentations) dans les années 1690, mettent en avant son goût pour les arts en général. Néanmoins il ressentait dès cette époque une inimitié à l'encontre de Voltaire qu'il fit mettre à la Bastille en 1717 : en présence d'un informateur de police Arouet s'était répandu en propos injurieux contre la duchesse de Berry, ajoutant, que la princesse, grosse à nouveau, se terrait au Château de la Muette (Paris) pour y accoucher.

L’artiste

Philippe d’Orléans a composé deux opéras, Hypermnestre et Penthée. En 1976, la musique de cet opéra (restituée et reprise par le compositeur actuel Antoine Duhamel) a d’ailleurs été nommée aux Césars pour le film Que la fête commence.

Il a également peint et gravé avec talent (on lui doit les illustrations d’une édition de Daphnis et Chloé pour laquelle aurait posé nue la duchesse de Berry que la rumeur accusait d'être la maîtresse de son père). Il achète pour sa couronne le Régent, le diamant réputé le plus beau d’Europe.

Titres

1674 - 1701 S.A.R. Monseigneur le duc de Chartres
1701 - 1723 S.A.R. Monseigneur le duc d'Orléans
1715 - 1723 S.A.R. Monseigneur le Régent

Notes et références

  1. Archives des Yvelines, registres paroissiaux de Versailles (1080399 - BMS 1691-1692, page 125).
  2. La vie de Philippe d'Orléans, par La Mothe, tome premier.
  3. Lettres de la Princesse Palatine de 1672 à 1722, 1964, p.155. - Madame Palatine, Dick van der Cruysse, Fayard, 1988.
  4. Journal du Marquis de Dangeau - Madame Palatine, op. cit.
  5. La vie de Philippe d'Orléans, op. cit.
  6. Claude Pasteur, La princesse Palatine, Taillandier 2001 p.122
  7. Jules Flammermont, « Procès-verbal de la séance tenue pour la régence, Remontrances du Parlement de Paris au XVIIIe siècle », sur http://flora.univ-cezanne.fr/, Bibliothèque de l’université Aix-Marseille III (consulté le Date invalide (13/10/2008 ()))
  8. Didier Foucault, Histoire du Libertinage
  9. André Castelot, L'Histoire insolite, Paris, Perrin, , 427 p. (ISBN 2-262-00248-7), p. 171
  10. Quid, Histoire de France, Le Régent
  11. Historia, 150 idées reçues sur l'Histoire, First Editions, , p. 167
  12. Les Fêtes galantes, de Michel Peyramaure, écrit sous forme romancée mais s'appuyant sur des écrits contemporains du Régent

Annexes

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Articles connexes

Bibliographie

  • Alexandre Dupilet, La Régence absolue : Philippe d’Orléans et la Polysynodie, Seyssel : Champ Vallon, 2011
  • Laurent Lemarchand, Paris ou Versailles ? La monarchie ', Paris : absolue entre deux capitales, 1715-1723, Paris : Comité des travaux historiques et scientifiques, 2014.
  • Pierre-Edouard Lemontey, Histoire de la Régence et de la minorité de Louis XV jusqu’au ministère du cardinal de Fleury, Paris : Paulin, 1832.
  • Arnaud de Maurepas, Antoine Boulant, Les Ministres et les ministères du siècle des Lumières (1715-1789). Étude et dictionnaire, Paris, Christian-JAS, 1996, 452 p.
  • Jean-Paul Montagnier, Un mécène-musicien : Philippe d’Orléans, Régent (1674-1723), Paris : éditions Auguste Zurfluh, 1996
  • Jean Meyer, Le Régent, Ramsay, 1985 (ASIN 2859564047)
  • Jean-Christian Petitfils, Le Régent, Paris, Fayard, 1996 (ISBN 2-213-01738-7)
  • Michel Antoine, Louis XV, Hachette, (coll. « Pluriel »), 1997 (ISBN 2-01-278860-2)
  • Philippe Erlanger, Le Régent, Librairie académique Perrin, 1974
  • Jules Michelet, Histoire de France, vol.XV, La Régence, Équateurs, 2008
  • Daniel Reynaud et Chantal Thomas [dir.], Le Régent entre fable et histoire, Paris : éditions du CNRS, 2003
  • Jean-Pierre Thomas, Le Régent et le cardinal Dubois ou l’art de l’ambigüité, Paris : Payot, 2004

En littérature

Au cinéma