Philippe-Wolfgang de Hanau-Lichtenberg

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Philippe-Wolfgang de Hanau-Lichtenberg
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Famille
Famille Hanau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Maria Elisabeth of Hohenlohe-Weikersheim (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Agathe-Marie de Hanau (en)
Anne Madeleine de Hanau-LichtenbergVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Jeanne d'Oettingen-Oettingen
Dorothée Diane de Salm-Mörchingen (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Blason

Philippe-Wolfgang de Hanau-Lichtenberg est né le à Bouxwiller. Il meurt à l'âge de 45 ans le à Bouxwiller et est enterré le à Lichtenberg. Le , jour de la mort de son père Jean-Reinhard Ier de Hanau-Lichtenberg, il hérite du comté de Hanau-Lichtenberg et devient ainsi le septième comte de Hanau et sire de Lichtenberg. Sa gouvernance s'est déroulée durant les terribles années de la guerre de Trente Ans.

Enfance et jeunesse[modifier | modifier le code]

Fils du comte Jean-Reinhard Ier de Hanau-Lichtenberg (1569-1625) et de la comtesse Marie-Élisabeth de Hohenlohe-Neuenstein (1576-1605). Il fréquenta l'université de Strasbourg. Son Grand Tour le mena en France, en Italie et en Angleterre.

Famille[modifier | modifier le code]

Philippe-Wolfgang se maria deux fois:

  1. Le avec la comtesse Jeanne d'Oettingen-Oettingen, née le , décédée le à Strasbourg, d'abord inhumée en cette ville à Saint-Pierre, sa dépouille fut plus tard transférée à Bouxwiller et placée au côté de celle de son époux[1]. De cette union sont issus :
    1. Jean-Louis, né le à Strasbourg, décédé le à Bouxwiller, et inhumé en ce lieu.
    2. Anne Élisabeth, née le à Bouxwiller, et décédée le à Bouxwiller et inhumée en ce lieu.
    3. Frédéric Casimir, né le , et décédé le .
    4. Dorothée Élisabeth, née le à Bouxwiller, et décédée le et inhumée en ce lieu.
    5. Jean-Philippe de Hanau-Lichtenberg, né le (calendrier julien) à Bouxwiller, décédé le à Babenhausen.
    6. Jeanne Julienne, née le [2] à Bouxwiller et décédée le à Bouxwiller.
    7. Jean-Reinhard II, né le (calendrier julien) à Bouxwiller et décédé le à Bischofsheim am hohen Steg)
    8. Sophie-Éléonore, née le à Bouxwiller et décédée le (calendrier julien) à La Petite Pierre non mariée, vivant avec sa sœur Agathe Christine, inhumée à Bouxwiller[3].
    9. Agathe-Christine, née le et décédée le , épouse du comte palatin Léopold-Louis de Pfalz-Veldenz-Lützelstein
    10. Christian Eberhard, né le (calendrier julien) à Strasbourg et décédé le à Strasbourg), inhumé à Bouxwiller[4].
  2. Il épouse le la Rheingräfin (de) Dorothée Diane de Salm (de) née le à Créhange, décédée le à Wörth am Rhein, veuve du comte Philippe-Louis de Ribeaupierre († ). Elle fut inhumée à Bouxwiller[5]

Règne[modifier | modifier le code]

Les principaux problèmes survenus au cours de son règne ont pour cause directe la guerre de Trente Ans. La tradition rapporte qu'il gouverna lui-même son comté ce qui l'obligea à être souvent sur les routes d'Allemagne[6]. Ses incessants voyages seraient la cause de son décès prématuré.

Il chercha à poursuivre l'action que son père engagea au cours de ce conflit, à savoir une politique de neutralité. Les résultats furent assez mitigés. En effet, en 1631, le bailliage de Babenhausen fut ravagé. La ville et son château furent occupés et pillés par les troupes impériales. Un an plus tard, en 1632, elles furent suivies par les troupes suédoises du comte Wolf Heinrich von Isenburg. Du au la ville fut assiégée, sans succès, par les Impériaux de Philippe de Mansfeld. En 1636, le bailliage de Babenhausen fut a nouveau occupé.

Les possessions comtales situées en Alsace furent elles aussi durement touchées par le conflit. Là aussi les Impériaux brûlèrent et pillèrent de nombreuses localités. Philippe-Wolfgang engagea bien des mesures militaires d'attaque et défense. Mais ses moyens limités ne lui permirent pas de défendre efficacement son comté contre ses adversaires. En 1633, les suédois investirent ses biens en Alsace, avec son lot de pillage et de destruction. Le , non loin de Pfaffenhoffen, les Suédois affrontèrent avec succès les troupes lorraines dans le camp des Impériaux. Lorsque la Suède s'allia avec la France, Bouxwiller, Ingwiller et Pfaffenhoffen furent occupées par les troupes françaises. Par la suite, les Impériaux du maréchal Matthias Gallas envahirent le comté ; là, la ville de Wörth am Rhein (Palatinat) fut pillée par deux fois. Encore plus tard, Le duc Bernard de Saxe-Weimar, dans le camp des protestants, installa son quartier général à Brumath. Le comte Jacques Jean de Hanau-Münzenbourg (1612-1636) tomba près de Saverne et fut inhumé en l'église Saint-Nicolas de Strasbourg. En 1638, Bouxwiller fut pillée par les Croates. Pour défendre ses intérêts, Philippe-Wolfgang se plaça sous la protection du roi de France pour échapper aux ambitions du duc de Weimar, militaire doué mais sans possessions territoriales personnelles et qui durant ce conflit chercha à se constituer un État en Alsace.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alfred Matt, « Philippe Wolfgang de Hanau », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 15, p. 1402
  • (de) Reinhard Dietrich: Die Landesverfassung in dem Hanauischen (= Hanauer Geschichtsblätter, Band 34). Hanau 1996, (ISBN 3-9801933-6-5)
  • (de) M. Goltzené: Aus der Geschichte des Amtes Buchsweiler. In: Pay d’Alsace. Heft 111/112, S. 64f.
  • (de) Wilhelm Morhardt: Hanau alt's – in Ehren b'halt's – Die Grafen von Hanau-Lichtenberg in Geschichte und Geschichten (= Babenhausen einst und jetzt, Band 10). Babenhausen 1984.
  • Fritz Roth (de): Restlose Auswertung von Leichenpredigten und Personalschriften für genealogische und kulturhistorische Zwecke. Band 6, Boppart 1970.
  • (de) Reinhard Suchier: Genealogie des Hanauer Grafenhauses. In: Festschrift des Hanauer Geschichtsvereins zu seiner fünfzigjährigen Jubelfeier am 27. August 1894. Hanau 1894.
  • (de) Georg Wittenberger: Stadtlexikon Babenhausen. Babenhausen 1995.
  • (de) Ernst J. Zimmermann: Hanau Stadt und Land. 3. Auflage, Hanau 1919, ND 1978.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Zu ihrem Tod erschien 1641 in Straßburg eine Leichenpredigt von Jacobus Hindermeier. Nachweis: Roth, Nr. R 5018.
  2. Maison de l'Histoire (Darmstadt), réserve D7, 1/.
  3. Leichenpredigt von Sebastian König. Nachweis: Gustav Früh u.a.: Die Leichenpredigten des Stadtarchivs Braunschweig. Band 3, Hannover 1979. Signatur: Bd. 34 Nr. 10.
  4. Leichenpredigt von Jakob Hindermeier. Nachweis bei Fritz Roth (de): Restlose Auswertung von Leichenpredigten und Personalschriften für genealogische Zwecke. Band 6, Boppard 1970
  5. Nachweis bei Roth, Nr. 5024.
  6. Vgl.: Leichenpredigt, nach Roth, R 5018, Band 6, S. 14f.