Philippe Sollers

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Philippe Sollers
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Philippe Sollers en 2011.
Nom de naissance Philippe Joyaux
Naissance (87 ans)
Talence
Activité principale
Distinctions
Auteur
Genres

Œuvres principales

Paradis (1981)
Femmes (1983)
Paradis II (1986)
La Guerre du goût (1996)

Philippe Sollers, Philippe Joyaux à l'état civil[2] né à Talence en Gironde le , est un écrivain français. Il a également publié sous le pseudonyme de Philippe Diamant[2].

Biographie

Issu d'une famille d'industriels de la région bordelaise, Philippe Joyaux fait ses études au lycée de Talence (futur lycée Victor-Louis) de la 6e 1A en 1946/47 jusqu'à la 1re 1B en 1951/52. Il déménage à Paris en 1955 pour faire ses études supérieures au lycée Sainte-Geneviève de Versailles puis à l'ESSEC. Délaissant sa scolarité, il rencontre Francis Ponge lors des conférences de ce dernier à l'Alliance française et commence à fréquenter les milieux littéraires parisiens.

Philippe Sollers à Bordeaux dans le parc de la propriété familiale en 1937 avec sa mère et sa sœur Annie.

Premières publications

En 1957, il publie Le Défi, son premier texte[3], dans la revue Écrire dirigée par Jean Cayrol aux Éditions du Seuil. En 1958, il devient célèbre en publiant son premier roman, Une curieuse solitude. Ses premières œuvres, de facture classique, suscitent alors des critiques élogieuses de la part de François Mauriac et de Louis Aragon[4].

En 1960, Philippe Sollers participe à la fondation de la revue Tel Quel aux Éditions du Seuil et en devient rapidement le principal animateur. Les textes publiés dans la revue revisitent les œuvres de nombreux auteurs, dont certains sont méconnus ou controversés : Lautréamont, Dante, Artaud, Bataille, Joyce, Derrida, Foucault, Barthes.

En 1962, pour éviter d'être mobilisé en Algérie, Philippe Sollers simule la schizophrénie et reste pendant trois mois sous observation à l'hôpital militaire de Belfort. Il sera réformé après l'intervention d'André Malraux.

Une nouvelle écriture

En parallèle, délaissant le style classique de son premier roman, Philippe Sollers publie, en 1961, Le Parc (pour lequel il reçoit le Prix Médicis), puis L'Intermédiaire en 1963. Ses travaux romanesques suivants témoignent d'une recherche stylistique marquée par l'abandon des structures narratives traditionnelles, l'influence de la culture chinoise et par l'exploration des limites de l'écriture et de l'abstraction. Cela le conduit, dans un premier temps, à écrire des textes structurés de façon rationnelle. Ainsi, Drame (1965) est construit selon une structure de 64 sections, analogue à celle de l’échiquier et du yi jing[4]. Poursuivant dans cette veine, Nombres (1968) est un texte découpé en 25 cycles successifs de quatre séquences, rappelant la structure d'un carré en perpétuelle rotation[4].

Dans un second temps, son écriture évolue vers une tendance à l'éclatement des structures avec Lois (1972), qui explore les rapports du langage, de l'histoire et de l'inconscient[4]. Cette œuvre est, en particulier, très marquée par l'influence de Finnegans Wake de James Joyce, dont Philippe Sollers traduit à la même époque des passages avec Stephen Heath.

Fasciné par la scansion des textes religieux (en particulier de la Bible), il en vient à abandonner toute ponctuation visible pour libérer son expression avec H (1973) qu'il présente dans Italiques et réfère à Ezra Pound qui selon lui est allé au delà de l'écriture automatique. Dans la foulée, il entame, à partir de 1974, la rédaction continue de Paradis, qui paraît sous la forme d'un feuilleton dans Tel Quel jusqu'en 1982. Ce roman, considéré par beaucoup comme l'œuvre majeure de Philippe Sollers, se présente comme une « machine » capable d'enregistrer et re-transcrire « tout ce qui est dit » à l'heure post-moderne[4]. Paradis 1 est publié en 1981, suivi de Paradis 2 en 1986. En 2000, Philippe Sollers déclare, au cours d'un entretien, que la rédaction de cette œuvre est toujours en cours[5].

Intérêt pour la Chine

Admirateur de la Chine, il entrevit, au-delà de son engagement maoïste, à la suite de la révolte de mai 1968, l'influence culturelle croissante de l'empire du Milieu en ce début de XXIe siècle.

Son engagement l'amène aussi à défendre les thèses de Maria-Antonietta Macciocchi[6] au début des années 1970 ou à dénoncer, à la fin des années 1990, la « France moisie », pour illustrer la xénophobie latente présente, selon lui, dans l'opinion française[7]. Tout en étant un auteur prolifique, Philippe Sollers apparaît souvent dans les médias comme un personnage controversé et provocateur (« une façon d'étudier sur le vif la croyance sociale aux images », selon ses propres termes[8]), et pour casser l'image traditionnelle des écrivains et agacer ses détracteurs[5].

En novembre 1976, avec quelques intellectuels dont Maria-Antonietta Macciocchi et Pierre Halbwachs, il signe un texte, publié dans le journal Le Monde, critiquant la nouvelle ligne chinoise menée par Deng Xiaoping et soutenant Jiang Qing, veuve de Mao et arrétée dans la nuit du 6 au 7 octobre, leader de la Bande des quatre[9],[10].

Philippe Sollers, reconnaîtra plus de trente ans après la justesse des analyses de Simon Leys qui fut un des premiers sinologue à dénoncer le régime maoïste dans son ouvrage Les Habits neufs du président Mao publié en 1971[11] :

« Trente ans ont passé, et la question reste fondamentale. Disons-le donc simplement : Leys avait raison, il continue d’avoir raison, c’est un analyste et un écrivain de premier ordre, ses livres et articles sont une montagne de vérités précises, ... ».

À partir des années 1980

En 1982, Philippe Sollers arrête la publication de Tel Quel aux Éditions du Seuil et crée la revue L'Infini aux éditions Denoël puis, rapidement, aux éditions Gallimard. Il entame alors la publication d'une série de romans écrits dans une veine plus « figurative » que les précédents, sans toutefois revenir à la structure du récit narratif[4]. Influencé par la lecture de Céline, Paul Morand et des grands auteurs américains — William Faulkner, Ernest Hemingway, Henry Miller, William S. Burroughs, Jack Kerouac ou encore Charles Bukowski —, il publie Femmes. Ce roman, empruntant au style de Louis-Ferdinand Céline, analyse entre autres les conséquences du féminisme et des bouleversements politiques et artistiques de l'histoire à travers la vie aventureuse d'un journaliste américain. Le pouvoir et la sexualité sont étudiés et exposés à partir de la thèse : « Le monde appartient aux femmes. C'est-à-dire à la mort. Là-dessus tout le monde ment. » Son écriture est de plus en plus marquée par une utilisation du cut-up et de la réflexion intérieure.

Suivent d'autres ouvrages dans le même esprit : Portrait du joueur (retour aux sources en Gironde et passion épistolaire), Le Cœur absolu (récit de libertinages), Les Folies françaises (inceste heureux et culture française), Le Lys d'or (traitement de la frigidité par la lecture), La Fête à Venise (réflexion sur la peinture autour des figures de Watteau, Warhol, Monet et Cézanne), Studio (réflexion sur la poésie autour des figures de Rimbaud et de Hölderlin), Passion fixe (le couple et la littérature), L'étoile des amants (l'évasion et la nature) et, enfin, Une vie divine (Nietzsche, la philosophie et les femmes).

L'essayiste et biographe

Sollers est également l’auteur d'essais d'histoire de l’art, dont il a une conception fondée sur la défense de l'individu, de la création et du plaisir (Théorie des exceptions, La Guerre du goût, Éloge de l'infini, Fleurs). Principalement axé sur la littérature (Dante, Sade, Lautréamont, Proust, Genet, Kafka, etc.), la musique (Bach, Haydn, Mozart, Miles Davis) et les arts plastiques (peintres vénitiens et de la renaissance italienne, peinture française du XVIIIe siècle, impressionnistes, peintres modernes américains), son propos se développe néanmoins dans tous les domaines (théologie, philosophie, histoire, sociologie, psychanalyse)[12].

Sollers a écrit plusieurs monographies sur des artistes (Watteau, Picasso, Fragonard, Bacon, Cézanne, Rodin) et trois biographies romancées (Vivant Denon, Casanova, Mozart).

L'éditeur, et intellectuel français

Philippe Sollers au bureau de L'Infini aux éditions Gallimard en octobre 1992.

Sollers, qui habite régulièrement à Venise ou à l'île de Ré, dirige également la collection L'Infini et participe au comité de lecture des éditions Gallimard. En tant que directeur de collection chez Gallimard, il a contribué à la publication des œuvres de Frédéric Berthet, Jean-Jacques Schuhl, Gabriel Matzneff, Marc-Edouard Nabe, David di Nota ou Yannick Haenel[13].

En revanche, il a, en 1992, fait le choix éditorial de refuser Hygiène de l'assassin, le premier roman à succès d'Amélie Nothomb[14].

Figure du paysage intellectuel et littéraire français de la seconde moitié du XXe siècle, Philippe Sollers fut proche, au cours des années 1960-70, entre autres de Jacques Lacan, de Michel Foucault, de Louis Althusser et, surtout, de Roland Barthes, qui sont décrits dans le roman Femmes (1983).

Dans un entretien publié en juin 1992 dans art press, il décrit ironiquement Althusser comme un personnage empêtré dans la métaphysique, « surveillé jour et nuit par les flics de la métaphysique… il n’a pas trouvé autre chose à faire qu’à supprimer le pauvre être humain féminin qui vivait à ses côtés, dont on a appris d’ailleurs, après sa mort, et comme par hasard, qu’elle était juive ». On entendra également après la mort d’Althusser, Sollers défendre la thèse selon laquelle l’exclusion de Lacan de l’École Normale supérieure en 1969 n’avait pas pu se faire sans l’accord de Jacques Derrida et de Louis Althusser. Il y reviendra encore le 6 septembre 2011, lors d’une réunion organisée à Paris par Jacques-Alain Miller, dans ces termes : « Althusser et Derrida s’étaient tous les deux employés à rétablir l’ordre des choses qui était l’ordre communiste… » L'exclusion ne put donc se faire qu'avec leur accord. Après s’en être pris violemment à d’autres intellectuels, il revient encore à la charge : « Lacan a-t-il été expulsé oui ou non de l’ENS? sur le propos de qui… en embuscade ? d’Althusser et de Derrida, eux-mêmes à l’époque très impliqués dans la question cruciale du PCF… »[15].

Reposant essentiellement sur des éléments autobiographiques ou « autofictifs », son œuvre romanesque témoigne d'un rejet des structures narratives traditionnelles. Au-delà des multiples recherches formelles qui ponctuent ses romans, l'écriture de Philippe Sollers se caractérise par une constante à travers l'emploi d'un style parlé combinant la voix, la musique et le théâtre à la manière d'un opéra. Un thème récurrent de son œuvre concerne la lutte (une « guerre » selon les termes de Sollers) de l'individu créatif à la recherche du bonheur face à la société improductive, falsificatrice et répressive. Ses travaux critiques illustrent également ce thème, en défendant une conception de l'histoire de l'art, où les artistes sont considérés comme des « exceptions » à la société et la création artistique comme une « expérience des limites »[16].

« Hommage » à sa notoriété, Sollers apparaît comme personnage dans un bon nombre d'œuvres de tiers. Il est évoqué, par exemple, dans La Tache (et dans Opération Shylock), de Philip Roth, ou encore dans Les Particules Élémentaires de Michel Houellebecq.

Vie privée

Philippe Sollers est marié, depuis 1967, à Julia Kristeva, sémiologue, écrivain et psychanalyste d’origine bulgare, et fut également durant plus de cinquante ans un intime de Dominique Rolin (1913-2012)[17].

Œuvres

Essais

  • Francis Ponge (présentation et anthologie), Seghers, 1963 ; rééd. 2001
  • L’intermédiaire, Le Seuil, 1963
  • Logiques, Le Seuil, 1968
  • L’écriture et l'expérience des limites, Le Seuil, 1968
  • Sur le matérialisme, Le Seuil, 1974
  • Théorie des exceptions, Folio, 1985
  • Improvisations, Gallimard, 1991
  • Liberté du XVIIIe (extraits de La Guerre du goût), Gallimard, 2002
  • La Guerre du goût, Gallimard, 1994
  • Sade contre l'Être suprême, précédé de Sade dans le temps, Gallimard 1996
  • La Littérature contre Jean-Marie Le Pen. À propos du roman de Mathieu Lindon : « Le Procès de Jean-Marie Le Pen », P.O.L, 1998
  • L’Année du tigre, journal de l'année 1998, Le Seuil, 1999
  • Éloge de l'Infini, Gallimard, 2001
  • Illuminations à travers les textes sacrés, Robert Laffont, 2003
  • Dictionnaire amoureux de Venise, Plon, coll. Dictionnaire amoureux, 2004
  • Le Saint-Âne, Verdier, 2004
  • Logique de la fiction, Cécile Deffaut 2006
  • Fleurs, Hermann, 2006
  • Guerres secrètes, Carnets nord, 2007
  • Grand Beau Temps (aphorismes et pensées choisies), Le cherche midi, 2009
  • Discours parfait, Gallimard, 2010
  • Vers le Paradis, Desclée de Brouwer, 2010
  • Fugues, Gallimard, octobre 2012
  • Portraits de femmes, Flammarion, 2013

Romans

Monographies

Entretiens

Biographies

Audios

  • La Parole de Rimbaud, Gallimard, collection « À voix haute », 1999
  • Entretien avec Francis Ponge, 6 volumes, Ina, 1999
  • James Joyce, conférence, BnF, coll. « Grandes figures de la littérature mondiale au XXe siècle », 2001
  • Point de lendemain de Vivant Denon, lu par Sollers, éd. De Vive voix, 2005
  • Écoute de Nietzsche, leçon philosophique, Fremeaux, 2008
  • Déroulement du Dao. La Chine dans les romans de Philippe Sollers, Fremeaux, 2008

Vidéos

  • Sollers au paradis / Sollers au pied du mur, 1983, réédité en 2007 par Arcades video
  • Sollers-Godard L'entretien[19], 1983, rééd. 2006 par Arcades video
  • Sollers joue Diderot / Le trou de la vierge, 1984, rééd. 2007 par Arcades video
  • Sollers, l'isolé absolu, Art production et France 3, coll. « Un siècle d'écrivain », 1998
  • Nietzsche, miracle français, Les films du Lieu-dit, 2006
  • Une étrange guerre, film sur Guy Debord « avec Patrick Mosconi comme conseiller, et dont Alice Debord est partie prenante » ; projeté le 19 octobre 2000 sur France 3[20]
  • Sur la Chaîne de PhilippeSollers, « Sollers visite Debord en dehors des relations spectaculaires[21] »
  • Vers le Paradis, Desclée de Brouwer, 2010

Accueil critique

Le sociologue Pierre Bourdieu indique concernant Philippe Sollers :

«   il est l'incarnation idéale typique de l'histoire individuelle et collective de toute une génération d'écrivains d'ambition, de tous ceux qui, pour être passés, en moins de trente ans, des terrorismes maoïstes ou trotskystes aux positions de pouvoir dans la banque, les assurances, la politique ou le journalisme, lui accorderont volontiers leur indulgence. »[22],

Roland Barthes écrit dans le livre Sollers écrivain :

«  L’intelligentsia oppose une résistance très forte à l’Oscillation, alors qu’elle admet très bien l’Hésitation. L’Hésitation gidienne, par exemple, a été très bien tolérée, parce que l’image reste stable : Gide produisait, si l’on peut dire, l’image stable du mouvant. Sollers au contraire veut empêcher l’image de prendre. En somme, tout se joue, non au niveau des contenus, des opinions, mais au niveau des images : c’est l’image que la communauté veut toujours sauver (quelle qu’elle soit), car c’est l’Image qui est sa nourriture vitale, et cela de plus en plus : sur-développée, la société moderne ne se nourrit plus de croyances (comme autrefois), mais d’images. Le scandale sollersien vient de ce que Sollers s’attaque à l’Image, semble vouloir empêcher à l’avance la formation et la stabilisation de toute Image ; il rejette la dernière image possible : celle de : " celui-qui-essaye-des-directions - différentes-avant-de- trouver-sa-voie- définitive " (mythe noble du cheminement, de l’initiation : " après bien des errements, mes yeux se sont ouverts " : il devient, comme on le dit, " indéfendable " !. [23],

Notes et références

Autorité

Notes

  1. Aurélie Filippetti, « Arrêté du 16 janvier 2014 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres », sur le site du ministère de la Culture et de la Communication, (consulté le ).
  2. a et b Son pseudonyme est dérivé de sollus et ars, en latin, « tout entier art ». Philippe Sollers en explique l'origine dans Portrait du Joueur et Un vrai roman - Mémoires. Voir : .
  3. Étant encore mineur lors de la publication de ce texte, Sollers se heurta à l'opposition de ses parents pour signer le contrat d'édition, problème qui fut réglé en utilisant un pseudonyme.
  4. a b c d e et f [Philippe Sollers, Seuil, 1992, Philippe Forrest].
  5. a et b [La Divine Comédie (avec Benoit Chantre), éd. Desclée de Brouwer, 2000].
  6. Histoire de Tel Quel, Philippe Forest, 1995
  7. « La France moisie », Philippe Sollers, Le Monde du 28 janvier 1999
  8. [Philippe Sollers Éloge de l'infini, Gallimard, 2001, Folio, p. 839].
  9. Christophe Bourseiller, Les Maoïstes, la folle histoire des gardes rouges français, 1996, page 411
  10. Claude Hudelot, Quand le maître montre la lune, les imbéciles regardent le doigt. (A l'ombre de la Chine de Mao" (3) 28 août 2013
  11. Philippe Sollers, Deux et deux font quatre
  12. Par exemple dans Discours Parfait, éditions Gallimard, 2010, ou lors de conférences comme celle-ci pour la promotion de L'Éclaircie (2011), que résume ce compte-rendu. Source : Pileface
  13. La collection l'Infini aux Éditions Gallimard.
  14. Article de V. Kirtov du 22 août 2008 sur le site pileface.com
  15. Philippesollers.net.
  16. [Philippe Sollers Théorie des Exceptions, Gallimard, 1985].
  17. Dominique Rolin, grand amour de Philippe Sollers, est morte dans L'Express du 15 mai 2012.
  18. Interview Philippe Sollers pour la revue Lexnews pour son dernier roman.
  19. L'entretien sur pileface.com
  20. Sur pileface.com.
  21. Séquence sur Youtube.
  22. Pierre Bourdieu, Sollers tel quel Libération, 27 janvier 1995
  23. Roland Barthes, Sollers écrivain, Le Seuil, 1979.

Annexes

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Bibliographie

  • Eva Angerer, Die Literaturtheorie Julia Kristevas. Von Tel Quel zur Psychoanalyse, Wien, Passagen, 2007 (ISBN 9783851656923)
  • Roland Barthes, Sollers écrivain, Paris, 1979 (ISBN 2-02-005187-7)
  • Christophe Bourseiller, Les Maoïstes, Paris, 1996, rééd. 2008, Seuil, pp. 249-259, (ISBN 978-7578-0507-7[à vérifier : ISBN invalide])
  • Patrick Combes, Mai 68, les écrivains, la littérature, Paris, L'Harmattan, 350 p. (chap. II et VI sur Sollers), 2008 (ISBN 9782296063402)
  • Gérard de Cortanze, Sollers, vérités et légendes, Éditions du Chêne, 2001 ; Folio, 2007
  • Jacques Derrida, La Dissémination, Paris, 1972, p. 319-407 (ISBN 2-02-001958-2)
  • Pierre Jourde, La Littérature sans estomac, Paris, 2002 (chap. « Le Combattant majeur »)
  • Julia Kristeva, Polylogue, Paris, Seuil, coll. Tel Quel, 1977
  • Michel Foucault, « Distance, aspect, origine : Philippe Sollers », Critique n° 198, novembre 1963
  • Gerhard Kaucic, Timothy Liegeti, Guy Debord, John Zorn, Friederike Mayröcker, « Philippe Sollers : tel quel jardins des plantes et D mots/scribble and voice », in Die Grüne F Abyss. Internationale polylinguale Zeitschrift für Grüne Kultur/Politik, n° 16b, 1996, p. 117 sq.
  • Hilary Clarke, The Fictional Encyclopaedia : Joyce, Pound, Sollers, 1990 (ISBN 0-8240-0006-4)
  • Philippe Forest, Philippe Sollers, Seuil, 1992
  • Philippe Forest, Histoire de Tel Quel, 1960-1982, Seuil, coll. Fiction & Cie, 1998 (ISBN 978-2020173469)
  • Jeanne Polton, L'écriture de la sensualité dans le roman contemporain (Duras, Grainville, Simon, Sollers), Presses universitaires du Septentrion, 1999.
  • Marc-Edouard Nabe, Journal Intime (4 tomes parus), Le Rocher 1992-2000
  • Armine Kotin Mortimer, Paradis : Une métaphysique de l’infini, L’Infini 89 (hiver 2004), pp. 1–124
  • Aliocha Wald Lasowski, Philippe Sollers ou l'art du sublime, Pocket, 2012 (ISBN 978-2266220293)

Liens externes