Philippe Guibourgé

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Philippe Guibourgé
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 54 ans)
ClichyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Philippe Guibourgé est un styliste français né le à Fontainebleau et mort le à Clichy[1].

Connu pour avoir travaillé aux côtés de Jacques Fath puis Marc Bohan, il est avec Adeline André le créateur de la ligne de prêt-à-porter Miss Dior.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dès l'âge de quinze ans, il dessine des robes pour ses amies puis réalise ses premières créations[2].

Après avoir montré un croquis à Jacques Fath[3], il débute chez le couturier vedette des années 1950 où il reste quatre ans, participant à la création de la ligne de prêt-à-porter « Fath Université », puis travaille avec Antonio del Castillo chez Lanvin durant trois ans[2]. En , il intègre la maison Dior comme assistant de Marc Bohan.

Deux ans plus tard, il prend la responsabilité de la collection « Colifichets »[n 1] destinée à la boutique, la direction style de la maison[4] ainsi que la direction du studio de création de licences[5].

Le New York Times titre : « Philippe Guibourgé : un enfant terrible chez Dior » en 1967 lors de la création de la ligne Miss Dior[2]. Son départ, après quinze ans dans la maison Dior[3], marque la disparition de cette ligne de prêt-à-porter.

Il intègre alors la maison Chanel, qui refusait jusque-là de vendre du prêt-à-porter et accessoires de grande diffusion, comme directeur artistique de cette ligne complémentaire[2], « Création Chanel », entité créée par les Parfums Chanel et indépendante de la haute couture[3]. Il quitte Chanel en 1982 et fonde sa propre marque[6].

Appelé un « designer fantôme », parce que bien que connu des professionnels il est inconnu du grand public[7], il meurt le [6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « le colifichet est un mot français qui veut dire frivolité. les frivolités de monsieur Guibourgé comprennent aussi bien des tenues d'après-ski que des tenues d'hôtesse ou de campagne, ainsi que des robes et imperméables. » in : Gloria Emerson, New York Times, 5 janvier 1967, citée dans Dior, les années Bohan[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « matchID - moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. a b c d et e Jean-Luc Dufresne, Musée Christian-Dior et al., Dior, les années Bohan, Versailles, Art Lys Eds, , 96 p. (ISBN 978-2-85495-373-2), p. 22 à 25
  3. a b et c « Philippe Guibourgé », L'Officiel hommes, Éditions Jalou, no 7,‎ , p. 138 (lire en ligne, consulté le )
  4. Didier Grumbach 2008, p. 113
  5. Didier Grumbach 2008, p. 117
  6. a et b (en) « Philippe Guibourge, French Designer, Dies », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le )
  7. (en) « Guibourge, Creator of Ready-to-Wear Fashions, Dies at 54 », sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le )