Philippe Gille

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Philippe Émile François Gille, né le à Paris où il est mort le dans le 17e arrondissement[1],[2], est un journaliste, librettiste d’opéra français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Secrétaire du Théâtre Lyrique en 1861, il était un ami intime de Jules Verne ayant fait partie, dans sa jeunesse, du groupe des Onze-sans-femme[3].

Il tenait une chronique littéraire au Figaro sous le titre « Bataille littéraire ».

Il épousa la fille du compositeur Victor Massé. Leur fils Victor Gille (1884-1964), à qui Franz Liszt aurait donné sa première leçon de piano à l’âge de deux ans, fut élève de Louis Diémer au Conservatoire et plus tard un interprète reconnu de Chopin.

Il travailla aussi avec Eugène Labiche pour des pièces de théâtre comme Garanti dix ans ou Les Trente Millions de Gladiator.

Philippe Gille fut élu à l’Académie des beaux-arts[4] en 1899.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès n° 598 (vue 20/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement, registre des décès de 1901. Gaston Calmette, directeur du Figaro, figure comme déclarant dans l'acte.
  2. Georges Moreau, Revue universelle : recueil documentaire universel et illustré, vol. 11, Paris, Larousse, 1901, p. 430.
  3. Voir le Bulletin de la Société Jules-Verne 166 (juin 2008) pages 16-22, avec cinq lettres de Verne à Gille.
  4. Section VI : Membres libres Fauteuil 8.

Liens externes[modifier | modifier le code]