Philéas Jaricot

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Philéas Jaricot
Biographie
Naissance
Décès
(à 33 ans)
Lyon, France
Nom de naissance
Nicolas Philéas Jaricot
Nationalité
Formation
Séminaire de Sainte-Foy-l'Argentière (Rhône) et séminaire Saint-Sulpice (Paris)
Activité
Prêtre catholique
Père
Antoine Jaricot
Mère
Jeanne Lattier ép. Jaricot
Fratrie
Autres informations
Religion
Membre de

Nicolas Philéas Jaricot, communément appelé Philéas Jaricot, né le à Lyon (France) et décédé le à Lyon, est un prêtre catholique français des Missions étrangères de Paris.

Se destinant à partir comme missionnaire en Chine il collabore avec sa sœur Pauline Jaricot à la récolte de fonds pour les missions étrangères.

Biographie[modifier | modifier le code]

Philéas Jaricot est le sixième enfant de sa famille (sur sept).

Le , il entre à la Congrégation des Messieurs de Lyon, dont son frère Paul est également membre[1],[2].

Le préfet de la congrégation, Mathieu Garnier, l'affecte à la section de la charité, dont il devient le secrétaire. C'est à ce titre que l'abbé Rondot lui demande de venir en aide aux missionnaires de la rue du Bac.

Encouragé par son supérieur, le père Charles-François Langlois, il organise des collectes de fonds pour les missionnaires envoyés en Extrême-Orient, notamment en Chine, par les Missions étrangères de Paris[3].

À partir de 1818, il encourage sa sœur Pauline Jaricot dans son projet de fonder une œuvre d'aide aux missions catholiques (ce qui sera à partir du l'asociation de la Propagation de la foi, qui deviendra à son tour le 3 mai 1922 l'Œuvre pontificale de la propagation de la foi).

En 1819 (à 23 ans), il entre au séminaire de Sainte-Foy-l'Argentière (Rhône)[4].

Le , il rejoint le séminaire Saint-Sulpice (Paris), où il se destine à devenir missionnaire en Chine.

Le 20 décembre 1823, il est ordonné prêtre.

Le 30 novembre, 1826, il est nommé aumônier à l'Hôtel-Dieu (hôpital) de Lyon.

A Philéas qui voudrait aller en Chine, Pauline exprime son souhait de le suivre. Philéas lui répond que ce n’est pas possible : « Pauvrette, tu peux pas, mais tu prendras un râteau, tu ramasseras des tas d’or, tu me les enverras »[5]

Il entretient, avec sa sœur Pauline une correspondance active, en partie consacrée à son rêve d'assurer un soutien financier aux missions. Une partie de cette correspondances a été publié dans l'ouvrage Quelques pages de souvenirs sur la courte vie d'un vrai prêtre de Jésus-Christ[6] consacré à Philéas Jaricot.

Le (33 ans) décès de Philéas Jaricot[7] sans qu'il est eut le temps de partir en missions à l'étranger.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Gabrielle CADIER-REY, « Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, Tome V : Les protestants », Clio, no 2,‎ (ISSN 1252-7017 et 1777-5299, DOI 10.4000/clio.508, lire en ligne, consulté le )
  2. MAYEUR Jean-Marie, MONTCLOS Xavier de, Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, Volume 6, p.127
  3. « Conférence sur Pauline Jaricot et la mission », sur www.vatican.va (consulté le )
  4. Julia John M Kelly Library Rare Books - University of Toronto, Vie nouvelle de Pauline-Marie Jaricot : fondatrice de la Propagation de la foi et du rosaire vivant, Paris : V. Palmé, (lire en ligne)
  5. « 26 octobre - De l’intuition à la réalisation de l’Œuvre de la Propagation de la Foi », sur www.ppoomm.va (consulté le )
  6. Marius de Auteur du texte Xaintes et Nicolas Philéas (Abbé) Auteur du texte Jaricot, Quelques pages de souvenirs sur la courte vie d'un vrai prêtre de Jésus-Christ : [Philéas Jaricot] / par Marius de Xaintes, (lire en ligne)
  7. Archives historiques et statistiques du département du Rhone, Volumes 11-12, p.334.

Sources bibliographiques[modifier | modifier le code]