Kalinago

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Famille kalinagos, telle qu’imaginée par Jean-Gabriel Stedman en 1818 (Stedman est mort en 1797).

Les Kalinagos[1], Caraïbes, Karibs ou Caribes, sont des populations autochtones originaires du Nord du Venezuela ayant migré vers les îles des Caraïbes vers la fin du IXe siècle de notre ère[2]. Le nom international de « Caraïbes » leur a été définitivement attribué après l'arrivée des Européens dans le Nouveau Monde. De ce fait, ce peuple préfère l’appellation Kalinagos plus proche de leur nom originel (Kali'nas) tel qu'il a été enregistré par le prêtre missionnaire français Raymond Breton au début du XVIIe siècle, les hommes s'appelaient eux-mêmes Callinago et les femmes Calliponam.

Les Caraïbes ont nommé l'actuelle Dominique Wai`tukubuli qui signifie « Grand est son corps » et « Hairoun », non traduit, l'île de Saint-Vincent[3]. Ils donneront leur nom à la mer de l'Amérique centrale, devenue la mer des Caraïbes.

À la suite du premier contact avec les kalinagos, Christophe Colomb note dans son journal qu'on lui a rapporté l'existence : « Des hommes avec un seul œil, d'autres ayant des museaux de chien, se nourrissant de chair humaine : sitôt qu'ils capturaient un ennemi, ils le décapitaient, buvaient son sang et ils lui coupaient la nature ». Il semble que ce soit le résultat de l'imagination des Européens :

« Cannibale » a pour origine un terme arawak, caniba, déformation de cariba, mot par lequel les Indiens Carib des Petites Antilles s'auto-désignaient. Dans leur bouche et dans leur langue, le mot signifiait, semble-t-il, « hardi », « homme courageux ». En revanche, pour les Arawaks de Cuba, (Grandes Antilles), victimes des incursions répétées et sanglantes de leurs ennemis Carib, qui ne cessaient de remonter d'île en île, toujours plus au nord, le terme de cariba comportait une connotation extrêmement négative. C'est cette dernière qui prévalut, dans le discours prétendument factuel de Colomb, infléchissant d'emblée l'image du Carib, insensiblement transformé en redoutable et pittoresque cannibale[4]. »

La désignation des Caraïbes dans la langue arawak, cariba, a par ailleurs été transposée, via l'espagnol, dans de nombreuses langues européennes, par exemple le français, donnant l'adjectif et substantif « cannibale ».

Culture[modifier | modifier le code]

Bien que nomades à l'origine, ils se sont installés dans plusieurs régions du territoire vénézuélien, exploitant l'agriculture avec des cultures telles que le maïs et le manioc. Ils étaient également des chasseurs de cerfs, habitués à pêcher et à cueillir des fruits pour compléter leur régime alimentaire[5].

À un moment donné, ils ont connu un essor considérable dans le commerce basé sur le troc, réussissant à échanger du sel, du poisson, du maïs, des bijoux et même des esclaves avec d'autres tribus[5].

Leur structure sociale était basée sur un chef appelé « cacique ». Il était comme le représentant légal de son peuple devant les autres tribus et les affaires qui se déroulaient, mais cela ne le rendait pas pour autant supérieur aux autres[5].

Les chamanes ou les prêtres occupaient également un rang élevé parmi les autochtones, car ils étaient responsables de la guérison et de la médiation entre le monde des vivants et le monde spirituel[5].

Société[modifier | modifier le code]

Femme Caraïbe des Antilles de l’Amérique. Gravure de 1742.

Bien que la base de leur société soit patriarcale, les femmes étaient grandement respectées et jouaient un rôle important au sein de la société. Elles produisaient vêtements, nourriture et étaient chargées de l’agriculture, décidant même de la période de semence et de celle de la récolte. Elles s’occupaient aussi des tâches ménagères et élevaient les jeunes enfants[6].

Les récits des explorateurs du XVIIe siècle rapportent qu’à l’instar d’autres tribus sud-américaines, les femmes caraïbes vivaient avec les enfants dans des maisons séparées de celles des hommes. Ces derniers se consacraient à la guerre[6].

Les Caraïbes étaient organisés de façon plus égalitaire que les Taïnos. Les caciques et les chefs de guerre, en dehors de leurs fonctions, n’étaient pas plus haut gradés que les autres villageois[6].

Ce peuple n’avait pas de grands états ou d’aristocratie, il avait un Grand Conseil qui restait informé de l’état des différentes localités, grâce aux caciques qui s’en occupaient[6].

Vêtements[modifier | modifier le code]

La principale coutume des autochtones vénézuéliens appartenant au groupe ethnique des Caraïbes était de recouvrir leurs organes génitaux et de s’appliquer sur le corps des peintures créées avec des colorants d'origine végétale et minérale[5].

Ces créations corporelles, en plus de servir de protection contre les moustiques, servaient également de symboles pour distinguer les familles les unes des autres. Ils avaient l’habitude de porter le nom de la famille peint sur le visage et de dessiner au colorant noir l'animal qui les représentait[5].

Artisanat[modifier | modifier le code]

Les Amérindiens des Caraïbes, encore aujourd'hui, sont largement connus pour leurs grandes créations et confections de vannerie autochtone utilisant diverses fibres tirées de l'environnement les entourant comme matière première[5].

Même sur les marchés populaires, il est courant de voir des paniers, des récipients, des plats que les habitants de la tribu utilisent tous les jours pour stocker de la nourriture[5].

Religion[modifier | modifier le code]

Les Caraïbes étaient, comme souvent dans les tribus aux alentours du Venezuela, un peuple polythéiste. Leurs dieux étaient représentés par la nature qui les entourait[5].

Des phénomènes tels que la pluie, le feu, les astres (le soleil et la lune) représentaient les dieux créateurs du monde, des hommes et de tout ce qui existait.

Alimentation et mythe du cannibalisme[modifier | modifier le code]

Le mythe du cannibalisme des Kalinagos, représentés ici avec des cornes de diable par John Hamilton Moore en 1778.

Les récits des explorateurs et les déformations du nom nous poussent à penser que ce peuple était anthropophage. Cependant, des récentes découvertes des chercheurs nord-américains montrent qu'il ne s'agit là que de simples spéculations, sans réelle preuve tangible[7]. En effet, des analyses faites sur leurs ossements montreraient des traces de poisson et de maïs, ainsi que d'animaux locaux.

Relations avec les Européens[modifier | modifier le code]

Lorsque Christophe Colomb arrive aux Bahamas le , il rencontre les Lucayens. Sur l'île de Cuba les habitants sont au nombre de 120 000. Ils sont de différentes nations, mais les Taïnos dominent en nombre.

Diego Velázquez de Cuéllar et ses hommes se lancent dans la conquête et le pillage du territoire. Ils s’approprient les terres, réduisent les Karibs en esclavage et accaparent l’or. En moins de dix ans d’échange colombien, de à , la population de l'île est décimée, résistant mal aux nouvelles maladies introduites par les colons, aux guerres et au travail imposé par les conquistadors espagnols.

Révoltes indigènes[modifier | modifier le code]

En situation coloniale, et particulièrement dans tout le Nouveau Monde dans les années 1500, après les premiers contacts, et les nécessaires cultures vivrières pour une petite minorité (entrante), divers scénarios sont possibles. Le plus fréquent est l'implication, domination, soumission, relégation, déportation (pour travail forcé / servage / esclavage (esclavage des Amérindiens)) de tout ou partie de la population indigène, l'accaparement de(s) terres coutumières (collectives, traditionnelles), la déforestation pour l'élevage et/ou la culture d'exportation. Le choc des cultures signifie aussi conflit des agricultures, principalement du fait des compagnies commerciales européennes. Dans le contexte caribéen, parmi d'autres, le tabac, l'indigo, le coton et la canne à sucre vont être pour longtemps des éléments déterminants (emploi, production, export). La rapide importation d'esclaves d'origine ouest-africaine est évidemment une donnée complémentaire.

Après plaintes, protestations, promesses ou négociations (ou non), des oppositions se manifestent de la part des indigènes, suivies de révoltes logiques, souvent violentes. Peu sont documentées. Les suites son prévisibles : répression, poste militaire, fortification, tout un cycle de dysfonctionnements.

La dernière grande révolte semble s'être déroulée à Saint-Christophe en 1626, selon Jean-Baptiste Du Tertre (1610-1687), religieux et botaniste. Cela concerne, entre autres, parmi les colons français : Thomas Warner (1580-1649), Pierre Belain d'Esnambuc (1585-1636), François Levasseur (?-1652). Le chiffre évoqué de 4 000 insurgés interroge : le chef kalinago Ouboutou Tegremante (en) aurait su réunir les Amérindiens mécontents de diverses îles. Une première embuscade aurait causé la mort d'une centaine de colons anglais et français. La répression aurait provoqué le massacre de 2 000 révoltés, et la fuite des autres. Ils sont pourchassés, et les survivants sont expulsés en 1640 sur l'île de la Dominique. Peu après, arrivent les premiers bateaux négriers (en colonie française, à Saint-Christophe) : le commerce des esclaves (commerce triangulaire) est autorisé par Louis XIII en 1642, pour les possessions françaises. La Réserve Caraïbe (1763, Territoire Kalinago) serait un des derniers témoignages dans la sous-région.

Caraïbes et Arawaks[modifier | modifier le code]

Il était jusqu'à très récemment, couramment admis que les Arawaks avaient été exterminés par les Caraïbes[8],[9]. Cependant il semble que cette affirmation ne soit plus aussi nettement acceptée[10].

Thèse de l'absence d'extermination[modifier | modifier le code]

Gravure pour un ouvrage de Charles Edwin Taylor (d) (1888).

Les enjeux économiques de la colonisation expliqueraient en grande partie que se soit forgée une histoire largement légendaire où des populations « caraïbes », sauvages mangeurs d'hommes, auraient exterminé d'hypothétiques populations arawaks pacifiques enlevant et réduisant en esclavage leurs femmes[10].

De nombreux travaux récents tendent à démontrer que ce schéma a souvent été évoqué dans l'histoire pour justifier l'extermination d'un peuple par un autre [réf. nécessaire]. Il s'agirait en quelque sorte d'une auto-justification : certes, les Européens auraient exterminé les « Caraïbes », mais ce ne serait qu'un juste retour des choses, ces populations étant censées avoir fait de même avec leurs prédécesseurs.

Ce schéma se retrouve toujours plus ou moins développé par les chroniqueurs et perdure jusque dans des ouvrages récents et est encore enseigné dans les écoles. Il faut simplement remarquer que la polysémie des termes Arawaks et Caraïbes, recouvrant aussi bien des populations amazoniennes, des familles linguistiques et les protagonistes du « pseudo » drame des chroniqueurs, fait que les archéologues évitent de les employer pour se cantonner aux caractérisations purement archéologiques des différentes cultures mises en évidence dans les Antilles[réf. nécessaire].

Thèse de l'extermination[modifier | modifier le code]

Cette thèse[11], longtemps indiscutée, définit deux peuples : les Arawaks et les Caraïbes. Les premiers qui constituent un peuple de marins définissent une société peu belliqueuse et qui nous a légué de nombreuses poteries très ouvragées. Les seconds constituent un peuple aux aptitudes guerrières plus grandes qui par une politique d'expansion a exterminé le peuple arawak, en consommant la chair des vaincus et prenant comme femmes les veuves de ces derniers. En l'absence de tradition écrite, il est impossible de se fier à d'autres sources que celles des premiers explorateurs-colons. Les éléments plaidant en faveur de cette thèse sont :

  • existence de trois langues, l'une parlée par les femmes et considérée comme 100 % arawak et celle des hommes, mélange de caraïbe et d'arawak ainsi qu'un dernier langage consacré à la guerre ;
  • existence avérée de deux familles culturelles différentes (tradition de poteries très différentes) ;
  • écrits des premiers colons et notamment l’Anonyme de Carpentras qui livre un des récits les plus crédibles sur les petites Antilles avant l’installation des puissances coloniales[12].

Thèse intermédiaire[modifier | modifier le code]

Si l'existence de deux « peuples » différenciés est contestable (les notions de caraïbes et Arawaks sont des termes polysémiques selon l'interlocuteur qui les emploie[réf. nécessaire]), les vestiges archéologiques mettent en évidence, notamment par le style des poteries au moins trois styles archéologiques dont les deux derniers pourraient être appliqués aux termes Arawaks et caraïbes. L'histoire humaine étant riche en épisodes d'élimination de peuples par d'autres, il est possible qu'une vague ait pu chasser la précédente. Cependant, cette élimination a très bien pu se faire de façon culturelle sans prépondérance guerrière[13].

La différence linguistique hommes-femmes peut également s'expliquer par des contacts plus approfondis de la gent masculine avec d'autres tribus. Ainsi l'hybride linguistique parlé par les hommes (structure grammaticale arawak avec du vocabulaire caraïbe) pourrait s'apparenter à un sabir[14].

Enfin il est certain que les traditions guerrières alliés à l'anthropophagie rituelle pratiquée par les Caraïbes ont contribué à créer l'image du sauvage propre à promouvoir le bien-fondé de la colonisation. D'après des historiens dont Deidre Rose, l'origine de cette anthropophagie supposée serait liée au rituel aux morts, des ossements étaient conservés dans les maisons[15]. Il reste que des pratiques anthropophages sont bien attestées parmi les peuples amérindiens.

Population actuelle[modifier | modifier le code]

Grâce au relief de la Dominique, le peuple Caraïbe put se cacher des forces européennes. De nos jours, au nord-est de l'île, ils disposent d'un petit territoire de 15 km2, donné par la Couronne britannique en 1903, le Réserve Caraïbe (Territoire Kalinago). Il ne subsiste plus qu'environ 3 000 Caraïbes. En juillet 2003, ils ont fêté la journée du centenaire de leur territoire (100 Years of Territory). Ils élisent leur propre chef, qui était en 2009 Garnet Joseph[16]. Ils seraient les derniers représentants du peuple originel, cependant des mariages sont célébrés avec la population locale.

Il existe également quelques centaines de Caraïbes à Trinidad et un nombre indéterminé à Saint-Vincent. D'autres communautés existent en Amérique du Sud, au Venezuela, en Colombie, au Brésil, en Guyane, au Guyana et au Suriname. Les Caraïbes noirs (appelés les Garifunas) issus du métissage entre des esclaves africains évadés (les nègres marrons) et les Caraïbes rouges ont été déportés de Saint-Vincent par les Britanniques en 1797 sur l'île de Roatán. Ces derniers locuteurs de la langue caraïbe insulaire vivent désormais dans quelques villages d'Amérique centrale sur les côtes Atlantique du Belize, du Guatemala, du Honduras et du Nicaragua[17].

Origine du mot Caraïbe[modifier | modifier le code]

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom Caraïbe signifiait à l'origine « guerrier » en langue arawak[18].

Déformations du nom[modifier | modifier le code]

Le nom « Caraïbe » a fait beaucoup de chemin. Ce nom, originellement « Cariba », a subi maintes modifications :

  • Cariba, Caliba, Caniba, Cannibale ;
  • Calina, Calinago, Kali'na, Kalinago

La déformation de leur nom a donné, dans la langue française, le terme « cannibale », car on a longtemps pensé que ce peuple se nourrissait de chair humaine bien qu'on n'en ait actuellement aucune preuve[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nom donné à la partie du peuple Kali'ha (qui peuplait le nord de l'Amérique du Sud) qui a migré vers les Petites Antilles.
  2. Ile en Ile, « Chronologie précolombienne », sur lehman.cuny.edu, Ile en Ile, 1999-2009 (consulté le ).
  3. (en) Ile en Ile, « The original names of Caribbean/West Indian regions », sur lehman.cuny.edu, Ile en Ile, 1999-2009 (consulté le ).
  4. Natalie Noyaret, Le Vampirisme et ses formes dans les lettres et les arts : Actes de la double Journée d'étude « Des confluences et conflits, le vampirisme et ses formes dans les lettres et les arts », Université de Nantes, 16-17 janvier 2009, organisée par le Centre de recherche sur les conflits d'interprétation, CERCI ; textes réunis et présentés par Nathalie Noyaret XVe – XXIe siècle : 1492-2009, Paris, L'Harmattan, (BNF 42011222, lire en ligne), p. 41.
  5. a b c d e f g h et i (es) « Indígenas caribes : todo lo que necesita saber sobre ellos », sur Conozcamos Las Culturas De Todo El Mundo, (consulté le ).
  6. a b c et d (es) Luis Portillo, « Cultura Caribe », sur Historia Universal, (consulté le ).
  7. a et b (en) Gemma Handy, « Archaeologists say early Caribbeans were not 'savage cannibals', as colonists wrote », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Maurice Barbotin, « Arawaks et Caraïbes à Marie-Galante », Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, FeniXX, nos 11-12,‎ , p. 33 (ISBN 978-2-40223-013-1, lire en ligne).
  9. Maurice Nicolas, La Guadeloupe, Basse-Terre, Libraire Populaire, , 137 p. (ISBN 978-2-40223-013-1, OCLC 654585623, lire en ligne).
  10. a et b Nicolas Rey, Quand la révolution, aux Amériques, était nègre : Caraïbes noirs, negros franceses, et autres « oubliés » de l'histoire, Paris, Karthala, , 221 p. (ISBN 978-2-84586-624-9, lire en ligne), p. 47.
  11. James, Michener, Pocket, , 1203 p. (ISBN 978-2266049856), Chapitre 1
  12. Jean-Pierre Moreau (dir.) (préf. Jean Meyer), Un flibustier français dans la mer des Antilles : 1618-1620 : relation d'un voyage infortuné fait aux Indes occidentales par le capitaine Fleury avec la description de quelques îles qu'on y rencontre, recueillie par l'un de ceux de la compagnie qui fit le voyage, Paris, Seghers, coll. « Étonnants voyageurs », , 315 p. (ISBN 978-2-232-10325-4)
  13. Benoît Bérard, Martinique, terre amérindienne : une approche pluridisciplinaire, Leyde, Sidestone Press, , 280 p. (ISBN 978-9-08890-158-4, lire en ligne), p. 26
  14. H. James Birx, 21st Century Anthropology : A Reference Handbook, vol. 1, Londres, SAGE, , 1099 p. (ISBN 978-1-41295-738-0, lire en ligne), p. 744
  15. Deidre Rose, Bouyon Kultur : Creolization and Culture in Dominica, Dubuque, Kendall Hunt Publishing Company, , 118 p. (ISBN 978-0-75756-037-8, lire en ligne)
  16. (en) « The Carib Indians », sur www.avirtualdominica.com (consulté le ).
  17. « Histoire des Garifunas », sur Garif'Onda Honduras, (consulté le ).
  18. Léon Douay, Études étymologiques sur l’antiquité américaine, Paris, J. Maisonneuve (lire en ligne), p. 22

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  •  Lucien Adam, Grammaire Caraïbe composée par Raymond Breton : suivie du catéchisme caraïbe, Paris, Maisonneuve et Cie, , 54 p. (lire en ligne)
  •  R. Brard, Le dernier Caraïbe, Bordeaux, chez les principaux libraires, , 331 p. (lire en ligne).
  • (es) Julio C. Salas, Los Indios Caribes : estudio sobre el origen del mito de la antropofagia, Barcelone, Lux, , 176 p., 21 cm (OCLC 2660913, lire en ligne).
  • Odile Gannier, Les Derniers Indiens des Caraïbes : image, mythe et réalité, Matoury, Ibis rouge, , 516 p., 24 cm (ISBN 978-2-84450-167-7, OCLC 955143227, lire en ligne).
  •  Gérard Lafleur, Les Caraïbes des Petites Antilles, Paris, Karthala, , 270 p., 22 cm (ISBN 978-2-86537-346-8, OCLC 912588146, lire en ligne)
  • Ernesto Montenegro Perez (thèse d'ethnographie), Le mythe des Caribes : l'émergence du discours ethnographique du XVIe au XVIIIe siècle, Paris, Université Paris-Sorbonne, , 461 p., 2 vol..
  • Jean-Pierre Moreau (Plus ancienne et complète description des Indiens Caraïbes 15 ans avant la colonisation), Un flibustier dans la mer des Antilles 1618-1620, Paris, Payot, .
  • Raymond Breton et Joseph Rennard (dir.), Les Caraïbes, la Guadeloupe, 1635-1656 : histoire des vingt premières années de la colonisation de la Guadeloupe d’après les relations de R. P. Breton, Paris, Librairie Générale et Internationale, (lire en ligne).
  • André Delpuech, « Présences Kalinago en Guadeloupe au XIXe et XXe siècles. Contribution à l’histoire des Amérindiens des Petites Antilles à l’époque contemporaine », Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, no 194,‎ , p. 1–20 (ISSN 0583-8266 et 2276-1993, DOI 10.7202/1099597ar, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Société[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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