Peter Ustinov
Nom de naissance | Peter Alexander Ustinov |
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Naissance |
Swiss Cottage (Londres, Royaume-Uni) |
Nationalité | Britannique |
Décès |
(à 82 ans) Genolier (Vaud, Suisse) |
Profession | Acteur, écrivain, réalisateur |
Films notables | Billy BuddL'Héroïque ParadeLola MontèsQuo vadisSpartacus |
Peter Alexander Ustinov CBE, né le 16 avril 1921 à Londres (Royaume-Uni) et mort le 29 mars 2004 à Bursins, Suisse, est un écrivain, comédien et metteur en scène de théâtre et de cinéma, scénariste et producteur de cinéma britannique. Parlant couramment plusieurs langues, il intervenait régulièrement dans le doublage de ses propres films pour leurs versions internationales.
Biographie
Homme aux talents multiples, Peter Alexander baron von Ustinov est né en 1921 à Swiss Cottage à Londres. Son père, le baron Jona Ustinov Jona (né Jonas Freiherr von Ustinov) (alias Klop Ustinov (Клоп Устинов))(en russe : Иона барон фон Устинов), était un journaliste d’ascendance russe et allemande. Sa mère, Nadia (Nadejda Leontievna), était une artiste peintre française avec des ascendances italiennes et fille de Louis Benois, architecte impérial russe d'origine française.
Dans les années 1960, il est devenu résident suisse afin d'échapper au système fiscal britannique de l'époque qui taxait fortement les hauts revenus.
Il a été marié trois fois. Il a épousé en 1940 Isolde Denham (1920-1987), fille de Reginald Denham et Moyna MacGill et demi-sœur d'Angela Lansbury. Ils eurent une fille Tamara et divorcèrent en 1945. Le 15/02/1954, il a épousé Suzanne Cloutier, comédienne et réalisatrice canadienne (10/07/1923 – 02/12/2003). Ils eurent trois enfants, deux filles (Pavla et Andrea) et un fils (Igor). Ils divorcèrent en 1971. Épousée le 17 juin 1972, Hélène du Lau d'Allemans (27/06/1926-14 mai 2014) l’a accompagné jusqu’à sa mort.
Tamara, née le 25/07/1945, est comédienne en Angleterre.
Pavla, née le 02/06/1954, actrice, réalisatrice, scénariste, éditrice et productrice, vit à Los Angeles.
Igor, né le 30/04//1956, est sculpteur et vit à Lausanne.
Andréa, née le 30/03/1959, est créatrice de bijoux aux Baléares.
Le théâtre
Peter Ustinov fit ses études à la prestigieuse Westminster School de Londres. Pendant ses études, il envisagea d'angliciser son nom en Peter Austin ; un de ses condisciples lui conseilla de supprimer le "von" et de garder "Ustinov". Il quitte la Westminster School à seize ans puis intègre la London Theater School, classe de M. Saint-Denis, pour suivre des cours d’art dramatique. Il y resta de 1937 à 1939. Ustinov intègre en 1937 le Payer's Club où il élabore ses propres sketches satiriques. En 1938, il débute une carrière d’acteur dramatique. Le jeune acteur suit des cours de théâtre, puis fait sa première apparition sur les planches, à l’âge de 18 ans avec grand succès. Ustinov fait preuve très tôt d’un incroyable talent d’imitateur. Après des débuts de comique et d’imitateur dans les théâtres londoniens, il obtient son premier grand rôle dans une revue, en 1940.
C’est en 1940 également, qu’il écrivit sa première pièce de théâtre, Fishing for Shadows. Il joue également cette même année, son premier rôle important dans la revue Swinging the gate. 1940 est une année riche en événements pour Ustinov ; il met en scène la pièce de théâtre House of regrets. Il poursuit dans ce domaine l’année suivante avec sa première mise en scène de théâtre, Squaring the circle. S’ensuit alors une brillante carrière qui se prolongea pendant soixante années.
Le cinéma
Acteur de théâtre, Peter Ustinov jouera néanmoins dans plus de 70 films où il interprète des personnages aussi divers que populaires.
C'est surtout en jouant le rôle d’Hercule Poirot, le célèbre détective créé par Agatha Christie, que Peter Ustinov se fit connaître du grand public, dans Mort sur le Nil, Meurtre au soleil, Le Couteau sur la nuque, Drame en trois actes, Poirot joue le jeu, Rendez-vous avec la mort, et aussi grâce à son incarnation de Néron dans Quo Vadis. Mais sa carrière ne se limite pas à ces deux rôles.
Il débuta au cinéma en interprétant un prêtre dans One of Our Aircraft Is Missing en 1942-1943. En collaboration avec Eric Ambler, il écrit son premier scénario de film, The Way Ahead (1942-1943). En 1945, Peter Ustinov vend son premier scénario de film, The True Glory. En 1946, il réalise son premier film et le coproduit School for Secrets, pour le Ministère de l'Aviation britannique, à partir d'une idée d'une idée de l'officier du service des radars Patricia Moyes. Il s’agit d’un drame qui se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. Suivront les comédies Vice versa (1948) et Private Angelo (1949) ainsi que le film d’aventures Billy Budd (1962) et la comédie Lady L (1965).
Sur grand écran, Peter Ustinov se singularise aussi en jouant des personnages particulièrement couards et antipathiques tels que l’empereur Néron dans Quo Vadis (1951) de Mervyn LeRoy, le Monsieur Loyal qui exhibe Lola Montès dans le film homonyme (1955) de Max Ophüls, un trafiquant d’esclaves dans Spartacus (1960), ou un escroc dans Topkapi (1964). Ces deux dernières prestations (Spartacus et Topkapi) lui valurent un Oscar pour le meilleur acteur dans un second rôle (1961 et 1965).
Un autre rôle l’attend dans le drame d’Yves Boisset, Un taxi mauve. Au terme de sa carrière, et dans les années 1980-90, il personnifie avec talent le vicomte de Mirabeau dans La Révolution française (1989) sous la direction de Robert Enrico. Puis il semble vouloir délaisser le grand écran au profit de budgets plus serrés pour le compte de la télévision.
La télévision
Au petit écran, et déjà dans les années 1970, sa carrière d’acteur du 7e Art prend un nouveau départ avec la télésuite Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli, où il interprète Hérode, le roi des Juifs.
L'écrivain et conteur
Ustinov fut tout au long de sa longue carrière : acteur, metteur en scène, écrivain, récitant d’ouvrages musicaux et humoriste. En tant que romancier, Ustinov est connu pour ses talents de conteur. Il a même enregistré des disques qui connurent un véritable succès.
L'homme de conviction
Il était aussi un ambassadeur aimable de l’UNICEF. C'est à ce titre qu'il vint passer une semaine à Bruxelles, début 1999, à l'invitation de Marc Lerchs et de Ghislain Belmans, les concepteurs d'Houtopia, la Cité des Enfants à Houffalize, pour réaliser un tournage multimédia pendant une semaine au Cirque Royal, où il s'agissait d'expliquer les droits de l'enfant en cinq langues à des enfants dont l'âge était compris entre 4 et 12 ans. Ustinov se rendit aussi à Berlin en mission de l'UNICEF, en 2002, pour voir pour la première fois le cercle des United Buddy Bears (en français Les Oursons unis), porte-parole d'un monde plus paisible entre les nations, les cultures et les religions. Il se prononça alors en faveur de l'ajout d'un ours irakien aux 140 pays déjà représentés. Ce fut chose faite un an plus tard, lorsqu'il inaugura, en qualité de parrain de l'édition 2003, la deuxième édition des United Buddy Bears à Berlin.
Peter Ustinov fonda l'Institut Ustinov en 2003 à Vienne[1]. afin de créer des universités au niveau international, dans le but de réunir des connaissances sur les différentes cultures. Il a aussi œuvré pour soutenir la création artistique et spirituelle afin d'améliorer la situation sociale et, spirituelle ainsi que la santé des enfants et des jeunes sans distinction d'âge, d'origine ethnique ou de croyance religieuse[2].
Cet homme truculent fait une déclaration serbophobe dans le journal britannique The European en juin 1993, où il affirme : « Les Serbes sont un peuple en deux dimensions avec un besoin de simplicité et d’idéologie si basique, qu’on peut les comprendre sans effort. Ils ont besoin d’ennemis, pas d’amis, pour focaliser leurs idées bidimensionnelles. La vie est pour eux un air simple, jamais une orchestration ni même une harmonie agréable. Les animaux utilisent leurs ressources avec une félicité plus grande que ces créatures attardées dont l’abonnement à la race humaine est périmé depuis longtemps. »
Peter Ustinov quitte la scène…
Depuis 1957, Peter Ustinov vivait retiré dans le village de Bursins, situé dans le canton de Vaud à une vingtaine de kilomètres de Genève, sur les hauteurs de la ville de Nyon, et dominant les bords du lac Léman, en Suisse. C'est dans sa maison qu’il s’éteignit dans la nuit du dimanche 28 au lundi à l'âge de 82 ans. Une crise cardiaque consécutive au diabète eut raison de lui. Il est enterré au cimetière de Bursins. Assista à ses obsèques Carol Bellamy, directrice de l'UNICEF, représentant à cette occasion le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan.
Anecdotes
- Peter Ustinov était polyglotte : il parlait couramment l'anglais, le français, l'italien, l'allemand et le russe. Il affirmait volontiers avoir du sang éthiopien, suisse, italien et français … mais rien d’anglais.
- Il occupait depuis 1989 le fauteuil d’Orson Welles à l’Académie des beaux-arts de Paris.
- Peter Ustinov joua dans le célèbre film de Zeffireli Jésus de Nazareth et, comble de ses compétences, il prête sa voix à la voix anglaise de Prince Jean dans Robin des Bois, de Walt Disney.
Distinctions
Peter Ustinov a reçu de nombreux prix et distinctions.
- En 1951, il obtient un Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation dans Quo vadis.
- Dès 1957, la médaille Benjamin Franklin lui est décernée par la Royal Society of Arts.
- En 1961, il reçoit l’Oscar du meilleur second rôle masculin pour son interprétation dans le film Spartacus.
- En 1964, il se voit remettre le Premier prix du Syndicat des journalistes et écrivains pour son rôle dans la pièce de théâtre intitulée Photo Finish.
- L’année suivante, en 1965, il reçoit son deuxième Oscar du meilleur second rôle masculin pour son interprétation dans le long métrage intitulé Topkapi.
- En 1967, il est fait docteur honoris causa en musique, par le Conservatoire de Cleveland au Royaume-Uni.
- De 1968-1973 il est recteur de l’université de Dundee au Royaume-Uni.
- En 1971, il prétend au titre honorable de docteur en droit honoris causa, à La Salle au College of Philadelphia, aux États-Unis.
- En 1972, il est également docteur ès lettres honoris causa, à l’université de Lancaster, au Royaume-Uni.
- En 1974, ses titres de docteurs s’agrémentent du titre de docteur honoris causa des beaux-arts, décerné par l’université de Lethbridge, au Canada.
- En 1975, il est fait commandeur de l’Ordre de l'Empire britannique (CBE)
- En 1978, le grand prix Unicef lui est attribué pour l’ensemble de son action humanitaire. Cette même année le prix de la Butte, à Paris, lui est remis pour son autobiographie, Cher Moi.
- En 1984, il est de nouveau docteur honoris causa, cette fois à l’université de Toronto, au Canada.
- En 1987, il est élu membre de l’Académie des beaux-arts, le 27 mai, au fauteuil d’Orson Welles.
- En 1988, un autre titre honorifique de docteur honoris causa, lui est offert par l’université de Georgetown, à Washington aux États-Unis d'Amérique.
- En 1990, il est fait chevalier par la reine Élisabeth II du Royaume-Uni[3]. Enfin, il reçoit à Athènes, la médaille d'or de la Ville.
- En 1991, autre titre de docteur honoris causa, à la Faculté de droit d’Ottawa, au Canada.
- En 1992, on lui remet en grande cérémonie le Grand Prix de l'Académie britannique pour l’ensemble de son œuvre cinématographique. Il est également chancelier de l’université de Durham, au Royaume-Uni. Puis une autre distinction le touche, celle de président du World Federalist Movement.
- L’année 1993, à Londres, le Grand Prix de la critique lui revient. Il en est très honoré.
- En 1994, sans lassitude, le Grand Prix de la culture, en Allemagne lui est officiellement remis ainsi que le Grand prix de la télévision allemande.
- En 1995, le prix de la défense de l'enfance lui est remis par l’ex-président des États-Unis Jimmy Carter au nom de l’UNICEF. Il est à nouveau docteur honoris causa de l’Institut pontifical d'études médiévales, à l’université de Toronto, au Canada. La Belgique n’est pas en reste quand elle lui décerne, à Bruxelles, le degré de docteur honoris causa de l’université libre de Bruxelles. Il fut aussi décoré de l’Ordre national de la Croix du Sud au Brésil, en 1994.
- En 2002, Peter Ustinov reçoit le Prix Conscience Planétaire du Club de Budapest dont il fut membre d'honneur dès l'origine, en 1993[4].
Filmographie
Acteur
Cinéma
- 1933 : The Cat Killed an Elephant, de Malik Aouadi : Kata Man
- 1942 : The Goose Steps Out, de Basil Dearden
- 1942 : Un de nos avions n'est pas rentré (One of Our Aircraft Is Missing), de Michael Powell : Le prêtre
- 1944 : L'Héroïque Parade (The Way Ahead), de Carol Reed : Rispoli, le cafetier
- 1949 : Private Angelo, de Michael Anderson
- 1950 : Odette, agent S 23 (Odette), de Herbert Wilcox : Le lieutenant Alex Rabinovich, alias Arnauld
- 1951 : Quo vadis, de Mervyn LeRoy : Néron
- 1951 : Hotel Sahara, de Ken Annakin : Emad
- 1951 : La Boîte magique (The Magic Box), de John Boulting : Un industriel
- 1954 : Le Beau Brummel (Beau Brummell), de Curtis Bernhardt : George IV, Prince de Galles
- 1954 : L'Égyptien (The Egyptian), de Michael Curtiz : Kaptah
- 1955 : La Cuisine des anges (We're no angels), de Michael Curtiz : Jules
- 1955 : Lola Montès, de Max Ophüls : L'écuyer
- 1956 : I Girovaghi, de Hugo Fregonese
- 1957 : Les Espions, de Henri-Georges Clouzot : Michel Kiminsky
- 1957 : Un Ángel pasó por Brooklyn, de Ladislao Vajda
- 1959 : Adventures of Mr. Wonderbird (a prêter sa voix pour…) de Pierre Grimault
- 1960 : Horizons sans frontières (The Sundowners), de Fred Zinnemann : Rupert Venneker/Robert
- 1960 : Spartacus, de Stanley Kubrick : Lentulus Batiatus
- 1961 : Romanoff and Juliet, de Peter Ustinov
- 1962 : Billy Budd, de Peter Ustinov : Edwin Fairfax Vere
- 1964 : Topkapi, de Jules Dassin : Arthur Simon Simpson
- 1965 : Lady L, de Peter Ustinov
- 1965 : L'Encombrant Monsieur John (John Goldfarb, Please Come Home), de Jack Lee Thompson : Le roi Fawz
- 1967 : Les Comédiens (The Comedians), de Peter Glenville : Ambassadeur Manuel Pineda
- 1968 : Le Fantôme de Barbe-Noire (Blackbeard’s Ghost), de Robert Stevenson : Barbe-Noire
- 1968 : Chauds, les millions (Hot Millions), d'Eric Till
- 1969 : Viva Max, de Jerry Paris
- 1971 : Hammersmith Is out, de Peter Ustinov : Docteur
- 1975 : Objectif Lotus (One of Our Dinosaurs Is Missing), de Robert Stevenson : Hnup Wan
- 1976 : L'Âge de cristal (Logan’s Run), de Michael Anderson : Ballard, le vieil homme
- 1976 : Treasure of Matecumbe, de Vincent McEveety : Dr. Ewing T. Snodgrass
- 1977 : Mon "Beau" légionnaire (The Last Remake of Beau Geste) de Marty Feldman : Markov
- 1977 : Un taxi mauve, d'Yves Boisset : Taubleman
- 1978 : Mort sur le Nil (Death on the Nile), de John Guillermin : Hercule Poirot
- 1978 : Enquête à l'italienne (Doppio delitto), de Steno : Harry Hellman
- 1979 : Ashanti, de Richard Fleischer : Suleiman
- 1979 : Nous maigrirons ensemble, de Michel Vocoret : Victor Lasnier
- 1981 : Charlie Chan and the Curse of the Dragon Queen de Clive Donner : Charlie Chan
- 1981 : La Grande Aventure des Muppets de Jim Henson : Truck Driver
- 1981 : The Search for Santa Claus de Stan Swan : Le grand-père
- 1982 : Meurtre au soleil (Evil Under the Sun), de Guy Hamilton : Hercule Poirot
- 1984 : Memed my Hawk, de Peter Ustinov : Abdi Aga
- 1988 : Rendez-vous avec la mort (Appointment with Death), de Michael Winner : Hercule Poirot
- 1989 : La Révolution française, de Robert Enrico et Richard T. Heffron : André-Boniface-Louis-Riquetti, vicomte de Mirabeau
- 1990 : Au bonheur des chiens (C'era un castello con 40 cani), de Duccio Tessari : Le vétérinaire Muggione
- 1992 : Lorenzo (Lorenzo's Oil), de George Miller : Professeur Gus Nikolais
- 1998 : Stiff Upper Lips, de Gary Sinyor : Horace
- 1999 : Le Célibataire (The Bachelor), de Gary Sinyor : Grand-Père James Shannon
- 2002 : The Will to Resist, de James Newton
- 2002 : Luther, de Eric Till : Fredrick le sage
Télévision
- 1966 : Hallmark hall of fame de George Schaefer (saison 16, épisode 1) (dans le rôle de Socrates), avec Geraldine Page et Anthony Quayle
- 1970 : Hallmark hall of fame (saison 19, épisode 3) (dans le rôle de Abbel Shaddick), avec Peter Bonerz et Anne Collings
- 1971 : Hallmark hall of fame de George Schaefer (saison 20, épisode 3) (dans le rôle de Gideon), avec David Barton et Robert Casper
- 1973 : Burt Bacharach: Opus No. 3 de Dwight Hemion, avec Burt Bacharach et Bette Midler
- 1976 : Kein Abend wie jeder andere d'Hermann Leitner (dans le rôle d'Antiquiätenhändler), avec Heinz Rühmann
- 1977 : Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli (dans le rôle d'Hérode le Grand) avec Robert Powell, Anne Bancroft et Claudia Cardinale
- 1978 : Le voleur de Bagdad de Clive Donner (dans le rôle du Calife, avec Kabir Bedi, Marina Vlady, Terence Stamp et Roddy McDowall
- 1980 : Strumpet City (saison 1, épisode 1) (dans le rôle du Roi Edward VII), avec Frank Grimes et David Kelly
- 1982 : Wortwechsel, avec Jacqueline Stuhler
- 1983 : Imaginary Friends de Michaël Darlow, avec Roger Rees
- 1984 : Abgehört de Rolf von Sydow, avec Peer Augustinski
- 1985 : Le Couteau sur la nuque de Lou Antonio (dans le rôle d’Hercule Poirot), avec Faye Dunaway et David Suchet
- 1986 : Meurtre en trois actes de Gary Nelson dans le rôle d’Hercule Poirot), avec Tony Curtis
- 1986 : Poirot joue le jeu de Clive Donner (dans le rôle d’Hercule Poirot), avec Jean Stapleton et Nicollette Sheridan
- 1989 : Le tour du monde en 80 jours de Buzz Kulik (dans le rôle du Détective Wilbur Fix), avec Pierce Brosnan et Eric Idle
- 1990 : L'orchestre
- 1993 : Wings of the Red Star MIG Force
- 1995 : The old curiosity shop de Kevin Connor (dans le rôle du grand-père), avec Alan Barry et Adam Blackwood
- 1999 : Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland) de Nick Willis (dans le rôle du Morse), avec Tina Majorino, Whoopi Goldberg et Robbie Coltrane
- 1999 : La Ferme des animaux : Sage l'Ancien
- 2000 : Les heures historiques de Hans-Christoph Blumenberg (dans le rôle d'Igor Maximytschew), avec Rudolf Wessely
- 2001 : Victoria et Albert de John Erman (dans le rôle du Roi William IV), avec Victoria Hamilton et Jonathan Firth
- 2002 : Salem Witch Trials de Joseph Sargent (dans le rôle de William Stroughton), avec Kirstie Alley et Henry Czerny
- 2003 : Winter Solstice de Martyn Friend (dans le rôle d'Hughie McLellan), avec Jan Niklas
Producteur
- School for Secrets (1946), de Peter Ustinov ;
- Vice Versa (1948), de Peter Ustinov ;
- Private Angelo (1949), de Michael Anderson ;
- Billy Budd (1962), de Peter Ustinov.
- Comme réalisateur
Homme aux talents multiples, il s’investit en tant que scénariste et entreprend la réalisation des films Billy Budd en 1962 et Lady L en 1965.
Parmi sept longs métrages les plus connus, citons :
- School for Secrets (1946) ;
- Vice Versa (1948) ;
- Private Angelo (1949) ;
- Romanoff and Juliette (1961)
- Billy Budd (1962) en coll. avec De Witt Bodeen ;
- Lady L (1965) en coll. avec Carlo Ponti ;
- Hammersmith is Out (1972)
- Memed, my Hawk (1984).
- Comme scénariste
- The Way ahead (1944), de Carol Reed ;
- School for Secrets (1946), de Peter Ustinov ;
- Vice Versa (1948), de Peter Ustinov ;
- Billy Budd (1962), de Peter Ustinov ;
- Lady L (1965), de Peter Ustinov.
- Memed, my hawk, (1984), de Peter Ustinov.
Doublage
- 1968 : The Story of Babar, the Little Elephant d'Ed Levitt et Bill Melendez (voix du narrateur), avec B.J. Baker
- 1971 : Babar comes to America d'Ed Levitt et Bill Melendez (voix du narrateur), avec Sue Allen
- 1972 : Clochemerle (voix du narrateur), avec Roy Dotrice et Wendy Hiller
- 1973 : Robin des Bois de Wolfgang Reitherman (voix du Prince John et du Roi Richard)), avec Brian Bedford
- 1977 : The mouse and his child de Charles Swenson et Fred Wolf (voix de Manny le rat), avec Cloris Leachman et Sally Kellerman
- 1978 : Winds of change de Takashi (voix du narrateur)
- 1978 : Tarka l'Otarie de David Cobham (voix du narrateur), avec Peter Bennett et Edward Underdown
- 1981 : Grendel Grendel Grendel d'Alexander Stitt (voix de Grendel), avec Keith Michell et Ed Rosser
- 1981 : Docteur Snuggles de Jeffrey O'Kelly (voix du Docteur Snuggles), avec Lambert Hamel
- 1998 : L'Histoire du soldat d'Igor Stravinsky avec Jean Cocteau et Igor Markevitch
- 1988 : Pit et le vaste monde de Kaj Pindal (voix du narrateur)
- 1989 : Granpa de Dianne Jackson (voix de Granpa), avec Emily Osborne
- 1995 : The Phoenix and the Magic Carpet de Zoran Perisic (voix du grand-père), avec Dee Wallace-Stone
- 1999 : La ferme des animaux de John Stephenson (voix du Vieux Major), avec Kelsey Grammer et Ian Holm
Théâtre
Auteur
Peter Ustinov est aussi l’auteur talentueux de pièces de théâtre. On lui doit l’écriture de :
- The Banbury Nose (1941)
- The Love of Four Colonels (L’amour des quatre colonels) (1951)
- Romanoff and Juliet (Romanoff et Juliette) (1956)
- The Empty Chair (La chaise vide) (1956)
- Paris is not so gay (Paris n’est pas si gai) (1958)
- Photo Finish (1962)
- The Unknown Soldier and His Wife (Le soldat inconnu et sa femme) (1967), Théâtre des Ambassadeurs, 1969
- Halfway up the Tree (1967)
- Beethoven’s Tenth (1982)
- 1982 : La Dixième de Beethoven, mise en scène Philippe Rondest, Théâtre de la Madeleine
- Comme de mal entendu créée à Londres en 1974
- 1985 : Comme de mal entendu, mise en scène Michel Bertay, Théâtre de la Madeleine
Comédien
- 1938, dans le rôle de Waffles dans The Wood Demon
- 1939, dans le rôle de L’Evêque dans L’Evêque de Limpopo land
- 1940, dans le rôle de M. Lescure dans Fishing for Shadows
- 1946, dans le rôle de Pétrovitch dans Crime et Châtiment
- 1948, dans le rôle de Caligula dans Frenzy, adapté d’une pièce d’Ingmar Bergman.
- 1951-1952, dans le rôle de Carabosse dans L’Amour des quatre colonels
- 1956, dans le rôle du Général dans Romanoff and Juliet
- 1962, dans le rôle de Sam Old dans Photo Finish
- 1968, dans le rôle de L’Archevêque dans The unknow soldier and his wife
- 1974, dans le rôle de Boris Vassilievitch dans Who’s who in hell ?
- 1979, dans le rôle du roi Lear dans Le Roi Lear
- 1983-1984 et 1987-1988, Titre rôle à l’affiche dans La Dixième de Beethoven
- 1990-1993, Lui-même dans Une soirée avec Peter Ustinov
Livres
C’est en 1960 qu’il s’investit dans la littérature avec un recueil de nouvelles, Add and Dash of pity.
Il a rédigé pas moins de quinze manuscrits dont :
- 1960, Add a dash of pity, roman (2e éd. 1993), We where only human, livre d’illustrations satiriques. Tr. fr. Un soupçon de pitié, Paris, Julliard, 1960.
- 1961, The Loser, roman.
- 1966, Frontiers of the sea, nouvelles.
- 1971, Krumnagel, nouvelle (2e éd. 1993).
- 1977, Dear Me, autobiographie. Tr. fr. Cher Moi, Paris, Stock.
- 1983, My Russia, portrait actuel de l’ex-URSS. Tr. fr. Ma Russie, Paris, Buchet-Chastel, 1985.
- 1989, The Desinformer, nouvelle. Notice sur la vie et les travaux d’Orson Welles (Publications de l’Institut de France).
- 1990, The old man and M. Smith, roman. Tr. fr. Le vieil homme et M. Smith, Paris, Belfond, 1996.
- 1991, Ustinov at large, ensemble d’articles.
- 1993, God and the state railways, nouvelles. Still at large, ensemble d’articles.
Notes et références
- (de) - Site Institut Ustinov
- (en) Remise du Prix Conscience Planétaire à Peter Ustinov et présentation de son action humanitaire
- London Gazette : n° 52543, p. 8207, 28-05-1991
- (en) Source officielle du site du Club de Budapest
Articles connexes
- Club de Budapest dont Peter Ustinov fut membre d'honneur depuis sa création.
Liens externes
- (de) Institut Ustinov
- Modèle:BCU écrivain vaudois
- « Peter Ustinov » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- Vidéo: Peter Ustinov 1961, à propos de son film Billy Budd, un reportage sur le site des archives de la Télévision suisse romande
- Naissance en avril 1921
- Naissance à Camden (borough londonien)
- Décès en mars 2004
- Décès à 82 ans
- Famille Benois
- Écrivain britannique du XXe siècle
- Dramaturge anglais du XXe siècle
- Acteur anglais
- Oscar du meilleur acteur dans un second rôle
- Docteur honoris causa
- Commandeur de l'ordre de l'Empire britannique
- Knight Bachelor
- Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle
- Écrivain de langue anglaise
- Militaire britannique de la Seconde Guerre mondiale
- Club de Budapest
- Personnalité d'origine russe
- Personnalité britannique d'origine allemande
- Personnalité britannique d'origine française
- Acteur ayant incarné Néron
- Primetime Emmy Award du meilleur acteur