Liste de personnalités liées à Boulogne-Billancourt

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Beaucoup de gens célèbres sont nés à Boulogne, sans avoir avec cette ville de liens particuliers, ni vécu ni travaillé à Boulogne, du simple fait que la ville accueillait, rue du Belvédère, dans l'ancien hôtel du Duc de Morny, une maternité de luxe, aujourd'hui remplacée par une clinique spécialisée. Cf. en fin d'article Naissance à Boulogne-Billancourt.

Savants et pédagogues

Géographie

Historien

  • Paul Marmottan (1856-1932), historien et documentaliste autodidacte, fondateur de la Bibliothèque Marmotan à Boulogne, destinée à la conservation et la recherche sur les archives de l'Europe napoléonienne.
  • Salomon Reinach, archéologue qui influença Freud par son histoire des religions. La rue où il habita porte aujourd'hui son nom.

Ingénieurs

Médecins

Pédagogues

  • Lady Lydia Detterding, née Pavlovna, épouse du magnat du pétrole Henri Deterding et promotrice en France et en Russie d'écoles de jeunes filles, dont le gymnase russe de Boulogne.
  • Princesse Zénaïde Youssoupoff, fondatrice du gymnase[note 1] russe, aujourd'hui collège Dupanloup, dans l'hôtel Chauveau devenu son hôtel particulier en 1917.

Artistes

Cinéastes et photographes

Peintres et architectes

Sculpteurs

Dessinateurs et autres plasticiens

Musiciens

Humoristes

Artistes de la scène musicale

Comédiens et chansonniers

Magiciens

Cuisiniers

Ecrivains et journalistes

Poètes

Romanciers

Philosophes

Journalistes

Personnalités politiques

Souverains fondateurs

  • Adélaïde, reine de France, seigneur de Montmartre, ayant obtenu en 1134 la séparation du village du bourg d'Auteuil et initié sa vocation viticole.
  • Constance de Castille, reine de France, vraisemblablement donatrice de la première église du village[11].
  • Sainte Isabelle, fondatrice de l'abbaye de Longchamp sur le terrain communal du futur Boulogne (approprié en 1860 par Paris) et instigatrice de la première charte reconnaissant la communauté villageoise, accordée en 1260 par son frère Saint Louis.
  • Henri II, constructeur des portes du Bois de Boulogne et de l'enceinte séparant définitivement le village du bois jusqu'alors exploité par les boulonnais.
  • Louis XIV, constructeur du premier axe du village (actuel avenue Jean Baptiste Clément), du premier pont de Sèvres et de la route y conduisant (actuelle rue du Vieux Pont de Sèvres).
  • Marie Antoinette, constructeur sur sa cassette personnelle d'un des principaux axe actuel, qui porte son titre (route de la Reine).
  • Napoléon Ier, constructeur, sur son décret, du nouveau pont de Sèvres, en pierre.
  • Napoléon III, fit exécuter par son préfet Haussmann en 1860 la spoliation de Longchamp, la réunification de Boulogne et de Billancourt et la construction d'un axe les reliant (actuel boulevard Jean Jaurès, principale rue de la ville).
  • Philippe le Long, fondateur de Notre Dame de Boulogne et de la paroisse de Boulogne La Petite en 1330 où il est décédé deux ans plus tard.

Personnages historiques

Politiciens contemporains

Entrepreneurs

Financiers

  • Pierre Deschiens, principal traitant sous Louis XIV et, semble-t-il, premier propriétaire foncier privé de Boulogne en son temps, à l'origine des prémisses de l'urbanisation de village.
  • Joseph Fleuriau, seigneur d'Armenonville, secrétaire (ministre) aux finances de Louis XIV, fit construire vers 1702 à l'emplacement de l'actuel hôpital Ambroise Paré, sa résidence à l'origine du parc Rothschild et des lotissements alentours.
  • Marthe Hanau, la Banquière, promotrice associée à Émile de Girardin de la cité Georges Sorel derrière la poste centrale, habitante de la rue de la Tourelle.
  • Albert Kahn, banquier et collectionneur philanthrope.
  • Nicolas Mollien, contrôleur des finances sous Louis XVI, ministre du Trésor Public sous Napoléon, promoteur d'une comptabilité nationale en partie double, résident en villégiature dans son domaine de quatre hectares autour de l'actuelle rue Mollien qu'il céda à la veuve Fessart.
  • Jacob Rothschild, banquier, acquéreur des terrains d'Armenonville (futur château Rothschild) et de ceux à l'origine du stade Le Gallo et alentours.

Industriels

  • Ernest Archdeacon, fondateur de l'Aéro-Club de France qui inventa à Boulogne l'aéromotocyclette, l'hydravion (avec Gabriel Voisin) et le hors-bord et y fit sur la Seine les premiers essais des deux derniers.
  • Denis Auboyer, inventeur en 1984 du sous-titrage laser, gérant du groupe de post-production Monal (CMC, LVT, RGB - Rive Gauche Broadcasting, Elude, Digimage etc.)
  • Marcel Dassault, dont la première usine, ouverte en 1914 à l'angle de la rue Danjou et de la rue du vieux Pont de Sèvres (actuelle rue Marcel Dassault) pour fournir des hélices en bois aux usines Kelner, prototypa en 1950 le premier avion à réaction français, l'Ouragan.
  • Robert Esnault-Pelterie, physicien, inventeur de l'aileron d'avion, du manche à balai, du moteur en étoile, du réacteur de propulsion et de la fusée à combustible liquide dans son laboratoire REP rue Brégère, aujourd'hui Esnault-Pelterie.
  • Dick, Henri et Maurice Farman, fondateurs de la Société générale des transports aériens rue de Silly, qui fusionnera pour donner Air France.
  • Joseph Frantz, pilote d’essai, premier à abattre un avion allemand en 1914, fondateur en 1920 au 25 avenue des Moulineaux (aujourd'hui angle de la rue de Seine et de l'avenue Pierre Grenier) d'un atelier de réparation de moteurs d’avions devenu en 1924 usine de traitement de surface des métaux, dédoublé au début des années 1960 au 7 rue Nationale.
  • Jean-Baptiste Emile Gaget, repreneur avec Gauthier en 1875 des établissements parisiens Monduit et Béchet, première chaudronnerie (25 000 mètres carrés de couverture par an), habitait rue Gutenberg. Il réalisa en particulier la Statue de la Liberté dont les miniatures, distribuées à l'inauguration, sont à l'origine de la diffusion du terme, prononcé à l'anglaise, de gadget[13], dont l'étymologie elle-même reste cependant méconnue[14].
  • Marcel Henriot (1894-1986), constructeur aéronautique dont l'usine, 84 rue d'Issy, produisit, de 1909 à 1939, soixante modèles d'avions.
  • Henry Kapférer, pionnier de l'aéronautique qui fit sa carrière à Boulogne, où il est enterré.
  • Jacques Kelner, constructeur aéronautique rue du vieux Pont de Sèvres de 1915 à 1937 qui bénéficia de la collaboration de Guynemer pour lequel il réalisa le SPAD avec des hélices Dassault.
  • Louis Renault, industriel qui eut une influence décisive sur l'économie française et la ville de Boulogne.
  • Colonel Charles Renard, meudonnais fondateur à Boulogne, rue de Bellevue, avec son frère, le commandant Paul Renard, de la société des trains Renard. Le savoir-faire technique de cette usine est une des principales origines de l'industrialisation des autres ateliers boulonnais.
  • Emile Salmson, ingénieur mécanicien dont les usines, détruites lors de la Seconde Guerre mondiale, étaient aux Longs Prés.
  • Armand Seguin chimiste, fondateur d'une manufacture de tannage sur l'île Madame, anciennement de Sève, qui a pris son nom depuis
  • Paul-Adolphe Souriau, ingénieur fondateur de l'entreprise d'électronique Souriau, devenue filiale de Framatome.
  • Édouard Surcouf, aérostier qui transféra en 1900 les Ateliers du Champ de Mars rue de Bellevue, première industrie aéronautique à Boulogne, où Gabriel Voisin se formera au dessin industriel et qui deviendra la Société Astra de Constructions Aéronautiques.
  • Gabriel Voisin, inventeur, avec Ernest Archdeacon, de l'hydravion et fondateur avec son frère Charles de la société Automobiles Avions Voisin, rue de la Ferme.
  • Michel Wibault, ingénieur aéronautique, concepteur des avions de chasse modernes et en particulier de la poussée vectorielle, avait entre 1919 et 1931 son bureau d'études puis atelier, la SAMW, à Billancourt.

Hommes d'affaires

Sportifs

Pilotes

Cyclistes

Coureurs à pieds

  • Ahmed Boughéra El Ouafi, marathonien, champion olympique en 1928, décolleteur chez Renault qui s'entrainait au COB, le club de son employeur.
  • Michel Jazy, plusieurs fois champion du monde à la course sur longues distances, formé initialement au COB, Club Olympique de Billancourt.

Patineurs sur glace

Joueurs de balle

Héros

  • Capitaine Couchot (1847-1871), jeune boulonnais, père de famille sans fortune[15], engagé volontaire pendant le siège de Paris en novembre 1870 comme officier des gardes nationaux dans le 72e bataillon de marche, aussitôt envoyé au front dans les tranchées de Bondy, vainqueur d'une tranchée ennemie le 18 janvier pendant la bataille de Buzenval, mort sabre au clair avec deux de ses lieutenants de dix sept ans et leurs sections le 19 janvier 1871 sur les hauteurs dominants sa ville natale après avoir reçu l'ordre de retraite. L'ensemble du bataillon eut quatre-vingts morts ou blessés. Leur vaillance força l'admiration des officiers d'active prussiens qui le dirent au cours des pourparlers. Cet exemple, parmi d'autres, de courage donné par les « citoyen soldats » provoquera un espoir de résistance et un sentiment d'unité nationale qui détermineront les Fédérés à refuser l'armistice en vigueur à partir du 28 janvier, entrainant l'insurrection de le Commune initialement soutenue par le maire d'Auteuil Henri Martin et conduite militairement par le général Dombrowski au Point du Jour. Il sera célébré par la municipalité chaque année jusqu'en 1914 au cours d'un cortège commémoratif à la Colonne Buzenval et en 1881 par le nom de deux rues, la rue de Buzenval, renommée Anna Jaquin en 1938, et la rue Couchot[16].
  • Marcel Bontemps (1913-1992) élécricien à Dammartin-en-Goële, où il s'est marié le 9 juin 1928 avec une couturière parisienne[17], puis chez Renault, promoteur de la résistance au sein des usines dès 1940 et organisateur du réseau M-4 dans le village de Charny puis conseiller municipal de Boulogne-Billancourt de 1945 à 1959. En 1944, il livrait au nez et à la barbe des autorités une automitrailleuse sortie des usines à un maquis du Morvan issu des usines Schneider du Creusot[18].
  • Pierre Grenier, viroflaysien employé municipal de Boulogne aux convictions humanistes affirmées, chargé, comme d'autres, en 1941 par le maire André Morizet d'évacuer clandestinement en Zone Libre des prisonniers politiques évadés, arrêté à Angoulême le 7 février 1942, fusillé au Mont Valérien le 29 avril 1942, honoré[19] par le changement du nom de l'avenue des Moulineaux le 23 octobre 1944.
  • Constant Le Maître, salarié chez Renault, un des organisateurs de la Résistance dans les usines, arrêté en 1942, déporté à Mauthausen où il est décédé dans l'année, laissant une veuve, un fils et une fille[18].
  • Constant Le Maître (1923-1943), son fils et homonyme, employé aux studios de Boulogne, arrêté en 1943 au domicile familial, 1 passage Legrand, et désigné comme otage, fusillé l'année même au Mont Valérien[18].
  • Georges Libert, pilote de la Croisière Noire puis d'Air Bleu, affecté en 1941 à l'admninistration civile de l'aviation à Vichy, il se sert de sa position pour transmettre des renseignements à la Résistance puis rejoint en juillet 1943 par avion la France Libre à Londres, d'où il conduira des missions consistant à déposer en avion des agents de renseignement en zone ennemie. Il habitait Boulogne après guerre.

Gangsters

  • Jacques Mesrine, qui fut arrêté après plusieurs saisons de braquages internationaux le 8 mars 1973 à son domicile de Boulogne.
  • Jocelyne Deraiche, sa compagne arrêtée en même temps et relâchée cinq jours plus tard. Amoureuse passionnée et trompée, elle finira par le rejoindre dans des crimes d'évasion[20].

Notes et références

Notes

  1. Ensemble scolaire allant de la maternelle au lycée
  2. L'établissement, aujourd'hui fermé, se prolonge dans ceux de ses élèves, L’École Internationale de Mimodrame de Paris Marcel Marceau dans le Xe arrondissement, Le Théâtre de l'Ange Fou à Londres, L'Atelier de Belleville dans le XXe arrondissement.

Références

  1. M. Gorboff, Premiers contacts: des ethnologues sur le terrain, p. 156, L'Harmattan, Paris, 2003, ISBN 2-7475-4810-4.
  2. J. Simon, Répertoire des bibliothèques publiques et privées contenant des manuscrits éthiopiens in Revue de l'Orient Chrétien 1931-1932 sous la direction de R. Graffin, v. 28, p. 119, Bureau des Œuvres de l'Orient, Paris, 1932.
  3. G. Szwec, Association Institut de Psychosomatique Pierre Marty Hommage au professeur Léon Kreisler
  4. Hanhart Joel. Haffkine, une esquisse : biographie intellectuelle et analytique de Waldemar Mordekhaï Haffkine. oai:serval.unil.ch:BIB_F2AF8A55848A
  5. D. Couvreur, Bruxelles ville lumière, Le Soir, Bruxelles, 2 décembre 1993.
  6. A. Crassat, Oléolé' exposition à l'Espace Landowski, Service culturel de la Mairie, Boulogne-Billancourt, janvier-mars 2011.
  7. BBI, p. 29, Archives municipales, Boulogne-Billancourt, octobre 2004 BBI 10/2004.
  8. http://www.telerama.fr/musique/ravi-shankar-le-maitre-du-sitar-est-mort,90759.php
  9. L. Pierre-Quint, André Gide, I 3 & III Avec Édouard Ducoté, Stock, Paris, 1952.
  10. J. Noettinger, Air & Cosmos n° 1263, 16 décembre 1989.
  11. Cf. Chapelle Saint Gemme in Histoire détaillée de Boulogne
  12. FAIVRE (Mario) Nous avons tué Darlan, La Table Ronde, (1975)
  13. H. Demory, La liberté éclairant le monde in Le Village d'Auteuil et de Passy n° 553, Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, Paris, février 2003, Site d'Hubert Demory.
  14. gadget - Wiktionnaire
  15. Conseil municipal, Compte rendu des délibérations du 14 novembre, Archives municipales, Boulogne Billancourt, 1881.
  16. E. Couratier, Les rues de Boulogne Billancourt, Chapitre Chemin de la Madeleine, Société historique de Boulogne-Billancourt (dépôt Archives municipales de Boulogne-Billancourt), 1962.
  17. L'Ouest Eclair, p. 5, 17 juin 1928.
  18. a b et c A. Dana, Agenda presse de Boulogne-Billancourt, p.3, Mairie de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, septembre 2007.
  19. E. Couratier, Les rues de Boulogne Billancourt, Chapitre Avenue Pierre Grenier, Société historique de Boulogne-Billancourt (dépôt Archives municipales de Boulogne-Billancourt), 1962.
  20. J. Deraiche, J'ai tant aimé Mesrine, Stanké, Montréal, 1979.