Pernes (Pas-de-Calais)

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Pernes
Pernes (Pas-de-Calais)
L'hôtel de ville et la salle des fêtes.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Ternois
Maire
Mandat
Geneviève Janssoone Czajka
2020-2026
Code postal 62550
Code commune 62652
Démographie
Gentilé Pernois
Population
municipale
1 593 hab. (2021 en diminution de 1,67 % par rapport à 2015)
Densité 348 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 29′ 06″ nord, 2° 24′ 41″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 182 m
Superficie 4,58 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Pernes
(ville-centre)
Aire d'attraction Auchel - Lillers
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Pernes
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Pernes
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Pernes
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Pernes

Pernes, parfois appelée Pernes-en-Artois, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 989 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La ville de Pernes est située à presque égale distance de Saint-Pol-sur-Ternoise et de Lillers, à 83 m d'altitude.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes de Pernes
Aumerval Floringhem
Sachin Pernes Camblain-Châtelain
Pressy Marest

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune de Pernes est traversée, d'ouest en est, par la Clarence, cours d'eau naturel de 33 km, qui prend sa source dans le village voisin de Sains-lès-Pernes, au lieu-dit le Buich et se jette dans la Vieille Lys aval au niveau de la commune de Calonne-sur-la-Lys[1], ainsi que par la Ferté, cours d'eau naturel de 5 km, qui prend sa source dans la commune de Valhuon et se jette dans la Clarence au niveau de la commune[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 854 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fiefs à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espace protégé et géré[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9].

Dans ce cadre, le territoire de la commune fait partie d'un espace protégé : le marais de Pernes d’une superficie de 4,919 hectares. Terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[10].

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : le coteau et le bois de Pernes, d’une superficie de 171 hectares et d'une altitude variant de 103 à 177 mètres. Ce site est un ancien lieu d’activité agropastorale du Béthunois lors du siècle précédent[11].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Patrimoine géologique[modifier | modifier le code]

Sur le territoire communal se trouve le site des ichtyofaunes dévoniennes de la carrière de Pernes. Il est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique. C'est une carrière exploitant les grès dévoniens pour la fabrication de granulats[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pernes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pernes, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[16] et 2 901 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,2 %), zones urbanisées (20,4 %), forêts (19,8 %), prairies (18,5 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare Pernes-Camblain en 2012.

Les trains TER Nord-Pas-de-Calais desservent la gare de Pernes - Camblain avec des missions entre les gares de Lille-Flandres, ou de Béthune et de Saint-Pol-sur-Ternoise, ou de Boulogne-Ville.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Pernæ (1069) ; Pernes (1190) ; Perenes (XIIIe siècle) ; Pernez (1474) ; Parnes (xve siècle)[22], Pernes en 1793 et en 1801[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'existence de Pernes remonterait aux environs de 823. Ce bourg gallo-romain dépendait de la riche abbaye de Saint-Riquier dont les moines l'échangèrent à cette époque contre un autre domaine.

En raison des invasions, les constructions défensives se multiplièrent et devinrent peu à peu de véritables forteresses. Le seigneur du lieu édifia son château fort sur une butte au milieu d'un site marécageux alimenté par de nombreuses sources.

À l'image de nombreux villages, Pernes est doté d'un passé riche en souverainetés multiples qui se sont succédé sur ses terres. Parmi ces autorités exerçant le contrôle de la châtellenie, les comtes de Saint-Pol en furent certainement les premiers. En 1569, ils étaient toujours maîtres du château, du moulin, des jardins, des marais dits marais du Comte, de la Prévôté et autres biens d'importance.

Ce n'est qu'en 1627 que le domaine et la baronnie furent vendus à François de Cuinchy ; son fils, endetté, dut le céder à son créancier, Pierre de Predhomme d'Hailly, en 1648. Le village resta sous la gestion des Cuinchy jusqu'à l'extinction de la lignée, en 1772. Par la suite la seigneurie échut au comte de Wassier. En dépit de l'émigration du comte à l'étranger, en 1792, la Révolution ne dépouilla pas la famille de son droit de propriété, car elle était de nationalité belge.

Vers 1720-1740, Pierre-Albert Hespel (1704-1743), est dit seigneur de Pernes. Fils de François-Séraphin Hespel II (1653-1718), écuyer, seigneur de La Vallée (sur Wavrin), bourgeois de Lille, puis rewart (chargé de la police) de Lille, et de Marie-Élisabeth Vanlaer, il est baptisé à Lille le . Il devient bourgeois de Lille le , puis capitaine au régiment de La Vallière, ensuite au régiment de Guise, chevalier de Saint-Louis. Il meurt à Lille le . Il prend pour femme à Douai le Marie-Marguerite-Charlotte Hattu, fille de Maximilien, seigneur de Véhu, et de Marie-Marguerite-Charlotte de la Haye. L'épouse, baptisée à Tournai le , veuve de Pierre-Joseph de Buissy, meurt à Lille le , à 77 ans[24].

Le dimanche 25 août 1793, les habitants d'Aumerval près de Pernes, se révoltent contre une nouvelle réquisition militaire décrétée deux jours plus tôt par la Convention nationale pour aller combattre les Autrichiens, les Prussiens et les Anglais aux frontières du Nord et les contraindre à livrer leurs chariots, leurs chevaux et une partie de leurs récoltes. Les paysans de la région abattent les arbres de la liberté, s’arment de fusils, de sabres et de fourches. Des hommes se réfugient dans les bois alentour pour organiser la résistance. Joseph Lebon, délégué de la Convention nationale à Arras, disposant des pleins pouvoirs envoie sur place des artilleurs et quatre cents gardes nationaux et applique une répression sanglante.

Le nom sous lequel l'affaire est passée à la postérité, « petite Vendée du Nord », a été donné par Joseph Lebon (Terreur dans le Nord-Pas-de-Calais)

Durant la Première Guerre mondiale, jusqu'au mois d', Pernes se trouve sur la ligne de communication des armées françaises puis britanniques. Toutefois l'avance allemande de ce mois obligea les unités médicales à se replier sur la commune.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

Le siège de l'ancienne communauté de communes du Pernois en 2013.

La commune était le siège de la petite communauté de communes du Pernois créée fin 1993.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [25] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[26]. À l'initiative des intercommunalités concernées[27], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[28] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [29],[30].

La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [31].

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Heuchin[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis la Libération[32]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Marcel Dollet   Brasseur
Conseiller général d'Heuchin (1945 → 1955)
Maire de Nédonchel (1929 → 1946)
1947 1948 Abel Courtois    
1948 1953 Paul Molon    
1953 1959 Maurice Tel    
1959 1963 Marcel Dollet    
1963 1965 Jean Crépy    
1965 1965 Marcel Dollet    
1965 1989 Luce Leleu PCF  
1989 2001 Michel Bécu    
mars 2001 mars 2020 Jean-Marie Olivier LREM Conseiller général d'Heuchin (2006 → 2015[33])
Réélu pour le mandat 2014-2020[34],[35]
24 mai 2020 En cours
(au 2 avril 2022)
Geneviève Janssoone Czajka   Profession intermédiaire de la santé et du travail social
Élue pour le mandat 2020-2026[36],[37]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].

En 2021, la commune comptait 1 593 habitants[Note 4], en diminution de 1,67 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
630746661708810902952962953
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8468691 0059961 0631 0171 0661 1271 141
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1621 2751 3061 4671 3711 3631 3691 4721 601
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 7351 6961 6531 5161 5361 6281 6601 6611 629
2015 2020 2021 - - - - - -
1 6201 6061 593------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 795 hommes pour 864 femmes, soit un taux de 52,08 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
3,6 
6,6 
75-89 ans
13,2 
16,7 
60-74 ans
18,1 
18,5 
45-59 ans
16,5 
18,7 
30-44 ans
18,8 
17,2 
15-29 ans
13,9 
21,7 
0-14 ans
15,9 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Associations[modifier | modifier le code]

Pernes dispose de nombreux associations, qui participent à la vie de la commune, manifestations locales, etc

  • Les amis du terroirs, organise des expositions sur l'histoire de la commune, ou sur des thèmes divers.
  • Les ch'tis pistons, association de vielles voitures, qui participe activement à la vie de la commune avec l'auto rétro, le traditionnel rassemblement de voiture, qui se déroule tous les ans, en début mai
  • La chorale « chœur en fête » créée en 2005, elle a fêté ces 10 ans il y a peu de temps en 2015
  • L'harmonie Municipale « L'espérance », 'est la plus vielle association du village, fondée en 1897, elle est l'âme de la commune, elle participe à toutes les manifestations commémoratives, anime la fête de la musique, la ste cécile leurs sainte patronne et leur concert annuel se déroule en avril.
  • les médaillés du travail
  • l'association des anciens combattants
  • le club du 3e Âge
  • ALPE, une association de réinsertion
  • les restos du cœur, qui aide les plus démunis avec la distribution de denrées alimentaires
  • le secours catholique
  • Pernes Escalade

Services publics[modifier | modifier le code]

Pernes est le siège depuis la fin 2016 d'une Maison de services au public où la population a accès aux services et conseils de la Poste, de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), de la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou de la Mutualité sociale agricole (MSA)[43].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La foire de Pernes, organisée conjointement par la commission des fêtes, le Comice agricole du canton, la municipalité de Pernes, le Crédit Mutuel de Pernes, l'harmonie Municipale "L'espérance" et des différents partenaires locaux, accueille chaque année plus de 4 000 visiteurs. La 78e édition de cette foire commerciale et agricole a eu lieu le [44].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre.
Le British Cemetery de Pernes.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Un pan de mur du château, détruit sous la Révolution française, subsiste de nos jours.
  • Hôtel de ville avec horloge de 1586.
  • L'église Saint-Pierre est du XVIe et du XIXe siècles. Les fonts baptismaux du début du XVe siècle sont classés. Sous son parvis (où se trouvait le clocher au Moyen Âge) est enterré un ancien seigneur des lieux.
  • On peut encore voir à Pernes deux moulins à farine. L'un, situé à la Ferté est toujours en activité. L'autre, dans la rue du Guit a cessé de fonctionner il y a plusieurs décennies. Il y avait aussi autrefois un moulin à huile.
  • Le British Cemetery de Pernes, un kilomètre à l'ouest du village, sur la route D 70 (avenue du Président-Kennedy), ce cimetière compte 1099 corps au total (dont 1081 morts de la guerre 1914-1918 et 18 morts de la guerre 1939-1945).
  • La gare de Pernes-Camblain.
  • Ancienne Brasserie-malterie Leleu, puis Leleu Choquet, de 1837[45].
  • Ancienne malterie Salmon Frères, fondée vers 1848 et transformée en logements sociaux après sa fermeture[46].
  • Le monument aux morts guerre 1914-1918 et 1939-1945
  • La maison paulette
  • L'école libre Notre Dames, où fut exécuté par les Nazis en 1944, le résistant Verzel dans la cour de l'école
  • La stèle Quelquejeu, en hommage à un resistant du même nom exécuté par les Nazis

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Mémorial à Alfred Salmon.

Alfred Salmon, homme politique, ancien maire de Pernes.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune de Pernes se blasonnent ainsi :
Parti : au premier de gueules aux trois pals de vair, au chef d'or chargé d'un lambel d'azur, au second d'argent au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Clarence (E3640620 ) » (consulté le )
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Ferté (E3641250 ) » (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Pernes et Fiefs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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  12. « Patrimoine géologique NPC0024 - Ichtyofaunes dévoniennes de la carrière de Pernes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Pernes », sur insee.fr (consulté le ).
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  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Auchel - Lillers », sur insee.fr (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  22. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 292.
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  24. Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p. 721-723, lire en ligne.
  25. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
  26. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  27. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  28. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
    Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
  29. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
  30. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  31. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069,‎ , p. 37-39 (lire en ligne).
  32. a et b « Les maires de Pernes », sur francegenweb.org (consulté le ).
  33. Alexis Degroote, « Pernes : « Je ne serai pas candidat aux prochaines départementales » : Après un hommage aux victimes des attentats de la semaine dernière, le maire Jean-Marie Olivier a présenté ses vœux aux Pernois, leur annonçant notamment qu’il ne briguera pas de nouveau mandat au Département », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Aline Chartrel, « «Toutes les promesses ont été tenues, on n’a pas à rougir de ce mandat», d’après le bilan du maire de Pernes : Cet été, chaque jeudi, nous vous proposons les « Bilans des maires » des principales communes du Ternois. Rendez-vous cette fois-ci avec Jean-Marie Olivier, maire de Pernes, qui fait le point sur un exercice 2008-2014 parfois houleux. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Aline Chartrel, « Pernes - Jean-Marie Olivier reprend sa place de maire, Serge Drèze passe la main », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
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  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  43. Ch. D., « Les services publics réunis au même endroit », L'Abeille de la Ternoise, nos 8618-1715,‎ , p. 24.
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