Paulus Bor

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Paulus Bor
Naissance
Décès
Nationalité
néerlandaise
Drapeau des Provinces-Unies Provinces-Unies
Activité
Lieux de travail
Mouvement
Influencé par

Paulus Bor (Amersfoort, vers 1601 – id., ) est un peintre néerlandais (Provinces-unies) du siècle d'or.

Biographie[modifier | modifier le code]

Paulus Bor est né vers 1601 à Amersfort dans une riche famille catholique – il épousera d'ailleurs une femme issue elle aussi d'un milieu aisé.

En 1623, il entreprend un voyage d’étude à Rome, où il fait partie des fondateurs des Bentvueghels. Ils lui donnent le surnom d’Orlando. Il séjourne d'abord dans la paroisse Sant'Andrea dell Fratte puis, en 1624-1625, il partage une maison avec les peintres Jan Linsen et Michelangelo Cerquozzi à la Piazza di Spagna et la Strada dell'Olmo[1].

Il rentre à Amersfoort en 1626. Dès cette année-là, il devient membre de la guilde de Saint-Luc locale ; celle-ci n’aurait toutefois été pleinement reconnue qu’en 1630[2]. Par la suite, Jacob Van Campen l'invite à participer à la décoration du palais Huis Honselaarsdijk[3] de Frédéric-Henri d'Orange-Nassau. En 1656, il devient régent de l’hospice « De Armen de Poth » à Amersfoort.

Il meurt dans sa ville natale le .

Style pictural[modifier | modifier le code]

L'Annonce à la Vierge de sa mort prochaine, huile sur toile, 1635-1640 (Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa).

Étant donné sa situation, c’est avec une certaine liberté que Bor put exercer son art : liberté de thèmes, et de travailler en fonction de son inspiration. Le catalogue de son œuvre picturale recense vingt-six tableaux.

Le style de Bor s’apparente dans une certaine mesure à celui des peintres d’Utrecht de l’époque. Au départ, il réalisa des scènes historiques aux accents caravagesques mais, assez rapidement, ses œuvres ont été dominées par un classicisme proche de celui de Jacob Van Campen, qui vécut lui aussi à Amersfort. Ses tableaux, par des compositions inhabituelles, leur technique quelque peu primitive et la représentation qui y est faite d’objets mystérieux, laissent un sentiment d’étrangeté.

Œuvres[modifier | modifier le code]


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie (RKD).
  2. RKD.
  3. Laissé à l’abandon après la mort de Guillaume III, le palais fut finalement démoli en 1815, à l’exception de ce qu’on appelle la « Cour » de Honselersdijk (Hof van Honselersdijk) et de quelques autres bâtiments annexes ; la « Cour » est devenu aujourd’hui un foyer social, sous le nom de Nederhof.
  4. Stilleven met kist, zadeltas, stokbeurs en boek
  5. Bacchus, Poznan (rkd)
  6. Ariane Poznan (rkd)
  7. Madeleine, Walker Art Gall. (rkd)
  8. Moïse, Rijksmuseum
  9. De Annunciatie door Gabriël aan de Maagd van haar ophanden zijnde dood
  10. Le sujet, tiré de la Légende dorée de Jacques de Voragine, est parfois appelé la Seconde Annonciation
  11. acqu. Sotheby's, 14 mai 2002
  12. De Tovenares ou Sibylle
  13. Enchanteresse, Metropolitan
  14. Cydippe, Rijksmuseum
  15. tableau adjugé 28 800 livres lors d'une vente aux enchères chez Bonhams, à Londres le 7 juillet 2010, n° 33 du catalogue.
  16. tableau exposé par le marchand Jacques Leegenhoek au salon Paris-Tableau, novembre 2011.
  17. Tableau de la donation Baderou, dont l’attribution est incertaine

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