Paule Régnier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Paule Régnier
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
MeudonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinctions
signature de Paule Régnier
Signature

Paule Régnier, née à Fontainebleau (Seine-et-Marne) le et morte à Meudon (Hauts-de-Seine) le [1], est une femme de lettres française, lauréate du Grand prix du roman de l'Académie française en 1934.

Biographie[modifier | modifier le code]

Paule Joseph Marie Eugénie Charlotte Régnier, née à Fontainebleau, est atteinte à dix-huit mois d'une tuberculose osseuse, qui la rend bossue[2]. Elle grandit à Versailles où son père, officier de carrière avait été envoyé en 1890 et où il installe sa famille quand les obligations du métier militaire le font changer de résidence[3]. Après la mort de son père en 1902, sa mère s'installe avec elle et ses deux sœurs aînées à Paris[3]. Après le mariage de celles-ci, Paule Régnier restera seule avec sa mère jusqu'à la mort de cette dernière en 1926[3].

Secrètement amoureuse de Paul Drouot avant sa mort en 1915, elle contribue à entretenir la mémoire de l'écrivain et publie en 1923 un essai sur lui[4].

Son roman La Vivante Paix obtient le Prix Balzac en 1924[5], Heureuse faute obtient le Prix Paul Flat de l'Académie française[6] en 1929 et L'Abbaye d'Évolayne obtient le Grand prix du roman de l'Académie française en 1934[7].

Après son suicide en 1950[4], une partie de son journal (de 1921 à 1950) est publié chez Plon en 1953. La Bibliothèque municipale de Charleville-Mézières conserve, dans son fonds Paule-Régnier (cote Ms 471), quatre cahiers supplémentaires, datés de décembre 1910 à 1935[8].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Publications posthumes
  • Journal, préface de Jacques Madaule, 1953[9]
  • Fêtes et Nuages, chronique d'une enfance, 1956
  • Lettres, 1956

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Seine-et-Marne, commune de Fontainebleau, acte de naissance no 111, année 1888 (avec mention marginale de décès) (page 41/87)
  2. Martine Bercot et Catherine Mayaux, Poésie et liturgie : XIXe – XXe siècles, Peter Lang, , 344 p., p. 67, Bruno Curatolo « Poétique et liturgie de la douleur: l'exemple de Paule Régnier »
  3. a b et c Paule Régnier, Journal, Paris, Plon, , 296 p.
  4. a et b Bruno Curatolo, « Paule Régnier (1888-1950) », Nuit blanche, le magazine du livre, no 119,‎ , p. 56–60 (ISSN 0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne, consulté le )
  5. « Le Prix Balzac », sur Gallica, L'Œuvre, (consulté le )
  6. « Prix Paul Flat », sur Académie française (consulté le )
  7. « Grand Prix du Roman », sur Académie française (consulté le )
  8. Philippe Lejeune, « Où trouver des journaux ? », Genesis. Manuscrits – Recherche – Invention, no 32,‎ , p. 190–192 (ISSN 1167-5101, DOI 10.4000/genesis.544, lire en ligne, consulté le )
  9. Les manuscrits du Journal sont conservés à la Bibliothèque municipale de Charleville-Mézières au sein du Fonds Paule-Régnier, cote Ms 471.

Liens externes[modifier | modifier le code]