Paule (Côtes-d'Armor)

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Paule
Paule (Côtes-d'Armor)
La chapelle de Lansalaün.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes du Kreiz-Breizh
Maire
Mandat
Martine Bou-Anich
2020-2026
Code postal 22340
Code commune 22163
Démographie
Gentilé Paulois
Population
municipale
679 hab. (2021 en diminution de 6,47 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 14′ 13″ nord, 3° 26′ 37″ ouest
Altitude Min. 108 m
Max. 298 m
Superficie 37,56 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Carhaix-Plouguer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rostrenen
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Paule

Paule [pol] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Ses habitants sont les Paulois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte topographique de la commune de Paule.

Paule est une commune rurale située au sud-ouest du département des Côtes-d'Armor et fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fisel.

La commune est traversée dans sa partie nord par une portion aujourd'hui déclassée du canal de Nantes à Brest qui a remplacé un ancien cours d'eau disparu, dont la vallée est à 135 mètres d'altitude à son entrée et vers 110 mètres à sa sortie du territoire communal (une petite partie du finage communal se trouve au nord de cet ancien cours d'eau transformé en canal (ce versant nord montant jusqu'à 191 mètres d'altitude au nord-ouest de Kerléran). La commune s'étend surtout au sud de cette vallée et est très vallonnée dans sa partie méridionale. Des hauteurs appartenant à la chaîne des Montagnes Noires, qui s'élève jusqu'à 288 mètres pour sa partie située dans la commune près du lieu-dit bien nommé Bellevue y offrent de jolis points de vue. La commune possède plusieurs bois, le principal étant le bois de Coat Meur, pour partie situé sur la commune voisine de Plévin, mais aussi le bois du Cren et d'autres.

Le territoire de la commune est traversé dans sa partie nord par la route nationale 164, et dans sa partie sud par la route départementale 3 (axe routier Quimper-Gourin-Rostrenen-Saint-Brieuc), qui suit la ligne de crête, ainsi que le sentier de grande randonnée 37.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Paule
Le Moustoir Maël-Carhaix
Plévin Paule Glomel
Langonnet (Morbihan)

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 112 mm, avec 14,9 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rostrenen à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 146,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Paule est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carhaix-Plouguer, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,2  % 47
Terres arables hors périmètres d'irrigation 59,4 % 2258
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 12,0 % 458
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 11,1 % 424
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 6,0 % 230
Forêts de feuillus 7,9 % 299
Landes et broussailles 0,9 % 34
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,4 % 52
Marais intérieurs 0,05 % 2
Source : Corine Land Cover[13]

Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouve les graphies Poul vers 1330 dans les bénéfices du diocèse de Cornouaille et Poull en 1368 dans la même source, Paoul en 1407 et en 1673[14], Paole en 1562, Paol en 1677 et Paule apparaît pour la première fois écrit ainsi en 1790.

En breton Paoul.

Le nom de Paule correspond au mot breton poull = « mare, étang, endroit humide », et n'a rien à voir avec sainte Paule, ni avec saint Pol Aurélien (Saint-Pol-de-Léon). Il est probable que la proximité entre le nom initial Poull et celui de Paul (graphie trouvée en 1599) ait conduit rapidement à donner comme saint éponyme à la paroisse saint Paul (de Léon), confondu par la suite avec la sainte romaine Paule, dont la statue se trouve dans l'église paroissiale[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Le tumulus de Kergroas[modifier | modifier le code]

Deux tumulus voisins, distants de 80 m, d'une trentaine de mètres de diamètre chacun, datant de l'Âge du bronze sont situés à Kergroas en Paule : fouillés entre 2002 et 2004, ils comprenaient deux sarcophages, chacun d'un demi tronc d'arbre évidé recouvert d'une planche de bois ; chacun était recouvert d'un petit tumulus de terre grise (provenant d'une zone humide voisine) ; l'ensemble avait été ensuite agrandi afin de recevoir de nouvelles sépultures, datées de l'âge du bronze moyen, une vingtaine de défunts en tout, certains enterrés dans de simples fosses, d'autres dans des cercueils faits de planches de bois ou de dalles de schiste soigneusement assemblées ; certains d'entre eux, demeurés étanches, ont livré des squelettes, ce qui est rarissime en raison de l'acidité et de l'humidité des terres en Bretagne. Cette nécropole a servi pendant plusieurs siècles[16],[17].

La forteresse de Paule[modifier | modifier le code]

Paule : statues du second âge du fer (Musée de Bretagne, Rennes).
Statue de buste à la lyre (« barde ») datant de La Tène, découverte lors de fouilles de la forteresse de Paule.

L'habitat fortifié de Paule, forteresse celte protohistorique appelée couramment forteresse de Paule, date du Ve siècle av. J.-C. au Ier siècle apr. J.-C., sur le territoire des Osismes.

Il a été fouillé entre 1988 et 2001. Dès le Ve siècle av. J.-C. au moins se trouvait là une ferme fortifiée, ceinte d'un enclos carré de 30 m de côté délimité par une palissade, un autre enclos plus petit, lui aussi de forme carrée, situé à proximité, abritait le cimetière familial. Cette ancienne ferme fortifiée par la suite transformée en forteresse à multiples fossés et remparts, la plus grande enceinte englobant une dizaine d'hectares, fut la résidence assez luxueuse, presque un château avant la lettre, d'une famille aristocratique des IIe siècle et Ier siècles av. J.-C. Peu à peu, c'est une véritable agglomération, vaste d'une trentaine d'ha, qui se développa, ayant à ses portes un atelier de métallurgie. Des milliers de tessons d'amphores, qui avaient contenu du vin venant d'Italie, ont été découverts. Quatre statuettes, des bustes, probablement des effigies d'ancêtres de cette famille, ont aussi été trouvées dans un des fossés sur le site. L'un de ces bustes est orné d'un torque en tôle d'or, signe de bravoure et de dignité, et d'un instrument de musique à sept cordes, une lyre, indiquant qu'il s'agit d'un barde. Cette résidence aristocratique, incendiée vers - 170 av. J.-C., fut immédiatement reconstruite. Les fondations d'un vaste bâtiment édifié vers - 150 av. J.-C. (une vingtaine de trous correspondant aux fosses d'implantation des poteaux qui supportaient la charpente ont été retrouvés) dans un enclos délimité par un talus et une palissade : il s'agit probablement d'un grenier à grains sur pilotis[16].

Les chercheurs ont aussi mis au jour, au fond d'un puits, 57 objets en bois, éléments d'une machine hydraulique construite entre 68 et 27 avant J.-C., laquelle reste à ce jour le plus ancien exemple historique connu d'utilisation du mécanisme de la bielle[18].

Yves Ménez[19] pense que Paule était le centre d'activités commerciales importantes, que les dirigeants du site avaient un statut social élevé (de grands aristocrates gaulois osismes) ; on a trouvé par exemple sur le site de nombreuses amphores qui avaient servi à transporter du vin venu de Méditerranée, ce qui illustre le prestige des maîtres du lieu[20].

À 100 m du camp, au nord, se trouve la source principale de l'aqueduc romain de Vorgium (Carhaix). Cet aqueduc, long de 27 km a fait l'objet d'une étude globale menée par A. Provost et L. Aubry, qui a restitué l'ensemble de son tracé. « La conduite était constituée d'un canal maçonné enduit de mortier de tuileau de teinte rose, rendu plus étanche par les morceaux de tuile pilée qui y ont été incorporés. L'aqueduc était le plus souvent couvert de dalles de schistes recouvertes d'une mince couche de terre. Ainsi pouvait-on facilement accéder à la conduite pour les opérations d'entretien ». Un tunnel long de 900 mètres fut foré dans le schiste à 25 mètres de profondeur sous une colline à Kervoaguel en Le Moustoir pour permettre le passage de l'eau, des puits espacés de 20 à 44 mètres ayant servi à évacuer les déblais lors du creusement du tunnel[16].

L'ancienne voie romaine de Vorgium (aujourd'hui Carhaix) à Darioritum (aujourd'hui Vannes) passait le long du camp de Saint Symphorien, et passait aussi par Castennec.

L'enceinte carolingienne de Bressilien[modifier | modifier le code]

En 2009, des fouilles ont mis au jour les fossés qui délimitaient l'enceinte carolingienne de Bressilien ; les fondations de plusieurs bâtiments formant un complexe résidentiel de type aristocratique ont été dégagées par l'équipe de l'archéologue Joseph Le Gall[21] : il s'agit d'« une enceinte circulaire de 80 mètres de diamètre, délimitée par un fossé profond de 2,60 m et bordé d'un large talus (...) Dans sa partie haute, (...) les fondations maçonnées d'une salle large de 10 m et longue de 17 m avaient été préservées. Cet édifice monumental faisait partie d'un ensemble de bâtiments comprenant une cave et un puits. La partie haute du site est occupée par des "fonds de cabane", constructions en partie excavées dans le sol, qui servaient notamment pour des activités artisanales et par de nombreux silos à grains[22],[23]. Un fragment de coupe en verre du VIIIe siècle superbement décorée et deux monnaies d'argent du IXe siècle y ont été mis au jour »[16].

Non loin de là, à environ 300 m, ont été retrouvés les restes de la chapelle Saint-Symphorien et les fouilles entreprises ont permis entre autres de trouver un fermoir de livre plaqué d'argent, trois deniers de l'époque de Charlemagne, un fragment de croix ou de reliquaire orné de motifs d'inspiration irlandaise caractéristiques de la seconde moitié du VIIIe siècle ou du IXe siècle, qui attestent de la présence à cet endroit de personnages puissants liés à la fois à l'Empire franc et à l'Irlande ; une cloche à main[24] conservée dans la chapelle Saint-Symphorien jusqu'à sa démolition et qui se trouve désormais dans l'église paroissiale Sainte-Paule[15] est aussi caractéristique de la liturgie alors pratiquée chez les Celtes des Îles Britanniques[16],[25].

Le Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

La forêt de Brocéliande s'étant prononcée Bresilien, Arthur de la Borderie fait le lien avec le toponyme Bressillien, lieu-dit situé sur la commune de Paule, pour y fixer les limites de la grande forêt armoricaine[26] mythique[27], thèse infirmée par les travaux de palynologie et de microsédimentologie[28].

Au Moyen Âge, le territoire de la paroisse de Paule, qui dépendait de la baronnie de Rostrenen, fut divisé en cinq seigneuries : Paule, Le Dréortz, Brécilien (Bressilien), Liscuit, Kerjan.

Bressilien (Brécilien) comporte une ancienne motte féodale qui mesurait entre 45 et 100 mètres de diamètre, située en aval de la source pérenne qui alimentait l'aqueduc romain de Carhaix (Vorgium), mais le château situé sur cette motte a été détruit dans des temps si reculés qu'il n'existe aucune trace de son passé. En 1682, déjà il est écrit dans une déclaration de la seigneurie de Paule : « Le chasteau de Brécilien, à présent sous bois de haulte futaie, l'emplacement duquel est entouré de fossés »[29].

Au nord du site carolingien de Bressilien, à une distance d'environ 500 mètres, un manoir du XIVe siècle, a été fouillé en 2009. Son plan rectangulaire comprenait une grande pièce centrale carrée de 12,5 m de côté, comprenant une vaste cheminée et deux fenêtres, avec sur les deux côtés une cuisine et un cellier surmontés de chambres. Le manoir a été détruit par un incendie, peut-être lors de la guerre de succession de Bretagne[16].

Une autre motte féodale existe à Kerjan. Le château correspondant était encore habité en 1547 par Yves de Bouteville, seigneur baron du Faouët et ses ancêtres le possédaient de temps immémorial[15].

Castellaouénan a été le site de trois châteaux successifs : le plus ancien, datant de l'époque gauloise, était sur un rocher et entouré de trois enceintes de terre ; un second fût construit au Moyen-Âge, entouré d'une enceinte rectangulaire avec quatre tours dans les angles ; il fut habité par la famille de Kerlaouénan, puis par celle de Poulmic. Un troisième château a été construit au XIXe siècle par la famille Saisy de Kerampuil.

La seigneurie du Dréortz ou Dréors (dont le château éponyme se trouvait dans la paroisse de Priziac) fut pendant de nombreuses générations propriété de la famille Le Scanff entre 1409 et 1600 environ[15].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Paule est un démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Plévin[30].

Outre Castellaouénan, quatre autres châteaux ou manoirs existaient à Paule : Kéranguével, Kerjean (Kerjean), Kerloguennic (daté de 1577) et Lansalaun (XVIe siècle)[31].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Paule en 1778 :

« Paule ; sur une hauteur ; à 12 lieues à l'est-nord-est de Quimper, son évêché ; à 18 lieues de Rennes et à 2 lieues de Carhaix, sa subdélégation et son ressort. On y compte 1 800 communiants[Note 3] ; la cure est à l'alternative. Ce territoire est arrosé de plusieurs ruisseaux qui coulent dans les vallons et vont se jeter dans la rivière d'Aulne. On y voit des terres bien cultivées, des prairies et des landes, principalement à l'est et au sud de ce bourg, où sont les Montagnes Noires. Le manoir de Ker-an-Guével est dans cette paroisse[32]. »

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Paule en 1845 :

« Paule ; commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Quehelan, Kerleran, Lansalaun, Keranguevel, Keramprovost, Saint-Éloy, Saint-Anaon, Kerdehel, Keraffan, Botlan, Bressilien, Kerhouarn, Kerroulaire, Keriou, Kerandeurquet, Kerfuloc'h, Kerouzellec, Castellouenan, Saint-Augard, Kersac'h-Coat, Kersac'h-Bihan, Rufiliou, Toulballec, Kerdescouarn, Berlivet. Superficie totale : 3 757 hectares, dont (...) terres labourables 1 992 ha, prés 445 ha, bois 234 ha, vergers et jardins 73 ha, landes et incultes 858 ha (...). Moulins : 4 (de Kereffaut, de Tronjoly, de Stang-en-Dour, de Keryer-Gars, à eau). Outre l'église paroissiale, on voit en cette paroisse les chapelles de Saint-Éloy et de Saint-Amand. Il y a foire pour les bestiaux le 25 avril. Géologie : schiste argileux. On parle le breton[33]. »

Le comte Louis Marie Emmanuel de Saisy de Kerampuil[Note 4] est maire de Paule entre 1859 et 1889.

La ferme-école de Castellaouénan est fondée en 1849 ; elle recevait chaque année une trentaine de jeunes gens venant de tout le département qui y rêvaient une instruction agricole[34].

En 1858 le manoir de Kerloguennic est restauré par le comte Adolphe Jégou du Laz[Note 5] et son épouse, Marie de Saisy de Kerampuil [Note 6], écrivaine (auteure notamment de La baronnie de Rostrenen, La baronnie du Faouët, etc..).

Le bois de Kerjean, situé à l'extrême sud de la commune, prolongement oriental du Bois de Conveau, était un lieu très prisé pour la chasse au loup, comme en témoigne ce témoignage de Frank Davies[35] datant de 1854 :

« Le monument de Du Botdéru était le lieu de réunion le plus ancien des chasseurs de loups dans la forêt de Conveau, un endroit sauvage et désolé, éloigné de toute habitation humaine. (...) Un sentier étroit, tracé par les charbonniers, nous conduisit bien vite à l'endroit désigné. Un joli pilier surmonté d'une croix et entouré avec goût d'une plantation circulaire de chênes et de pins d'Autriche (...) avait été érigé à la mémoire du fameux chasseur et portait sur un de ses côtés l'inscription suivante : "À la mémoire du comte du Botdéru[36]; pair de France, le nemrod de nos forêts"[37]. »

En fait ce monument d'environ 6 mètres de haut, qui existe toujours (mais la plaque portant l'inscription a disparu pendant la Seconde Guerre mondiale) est situé juste au sud de Kerlescouarn dans le Bois de Kerjean[38].

Joachim Gaultier du Mottay écrit en 1862 que Paule dispose d'une école de garçons accueillant 40 élèves. Il précise que la chapelle Saint-Symphorien est alors en ruine, que la seule industrie de la commune « consiste en l'exploitation de quelques carrières d'ardoises assez médiocres » et que Paule est « une des communes du département (...) où l'on garde avec le plus de ténacité les vieilles superstitions bretonnes »[34].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Paule : le monument aux morts.

Le monument aux morts de Paule porte les noms de 70 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[39].

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Paule porte les noms de 27 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi elles Jean Bonhomme, marin à bord du contre-torpilleur Bison, disparu en mer au large de la Norvège lors du naufrage de son bateau le  ; Marcel Le Goff, résistant FFI, fusillé le à La Pie, décoré de la Légion d'honneur, de la Médaille militaire, de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance ; René Guégan, résistant FTPF, fusillé le à Lansalaun ; André Gouriou, réfractaire au Service du travail obligatoire, résistant FTPF, fusillé à Kerbernès le , ainsi que Laurent Caradec[40] ; Lucien Devedec, Joseph Le Goff et André Ruelleux, fusillés le même jour à Croas Ty Nevez[41] ; Jean Le Bris, autre résistant, tué à l'ennemi le lendemain à Kerhouarn, brûlé vif dans la ferme incendiée, alors qu'il était blessé (tous ces résistants étaient membres du bataillon Guy Moquet)[39].

Le , huit jeunes résistants pris par surprise par des Allemands de la division de parachutistes Kreta, qui se dirigeait vers le front de Normandie, dans une ferme du hameau de Lamprat en Plounévézel, sont successivement pendus à différents endroits entre Plounévézel et Saint-Caradec, dont l'un, Marcel Le Goff[42] 22 ans, à La Pie, en Paule[43],[44].

Le monument commémoratif des combats du à La Pie en Paule.

Le , Pierre Berthelom, né à La Forêt-Fouesnant en 1917, alias « Fiston », facteur à Paule, commandant FTPF de la compagnie Pierre Louis Menguy, est blessé lors d'un combat contre les Allemands sur le Pont Daoulas à la limite entre Carhaix et Motreff et décède le lendemain[45],[46].

Le maquis du Bois de Conveau et ses environs[modifier | modifier le code]
Les combats de La Pie du [modifier | modifier le code]

Le , des troupes allemandes venues de Brest tentent d'en finir avec ce nid de résistants qui entre autres actions attaque régulièrement les convois allemands au lieu-dit « La Pie » en Paule, entre Carhaix et Rostrenen[47]. Les troupes allemandes subirent de fortes pertes pendant ces combats qui firent 144 victimes françaises[48] (dont 70 résistants tués pendant les combats ou fusillés, 33 résistants morts en déportation, 40 victimes civiles) dont les noms figurent sur le monument commémoratif qui se trouve sur place[49]. Parmi les victimes, plusieurs étaient originaires de Paule : Lucien Devedec, André Gouriou, Jean Le Bris, Joseph Le Goff, Théophile Pencréac'h et André Ruelleux ; d'autres avaient été tués les semaines précédentes (René Guégan, Marcel Le Goff, Jacques Tack)[39]. Deux plaques commémoratives, l'une située au lieu-dit Kerbernès, rappelle que Laurent Caradec et André Gouriou, deux autres résistants, ont été fusillés, également le , à cet endroit[50], et une autre, située au lieu-dit Croaz Ty Névez, que quatre autres (André Ruelleux, Joseph Le Goff, Théophile Pencreach, Lucien Devedec[51]) ont été fusillés le même jour à cet endroit[52],[53].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Maires
Période Identité Étiquette Qualité
1800 1804 Sébastien Cadiou   Anciennement premier adjoint.
Élu après la mort soudaine du maire précédent.
Mai 1804 Juillet 1804 Maurice Vatant   Cultivateur, maire par intérim.
Juillet 1804   François Le Moigne   Choisi par Vatant et Le Bris (président du canton
de Rostrenen).
         
avant 1812 1814 Jean Le Borgne[Note 7]   Cultivateur.
1814 après 1832 Henry Duleslay    
avant 1833 1836 Henry Claude[Note 8]   Cultivateur.
1836   Jean Le Du    
avant 1839   Jean Lucas    
avant 1842   Jean Joseph Le Guern[Note 9]   Laboureur.
1859 1889 Emmanuel de Saisy de Kerampuil   Comte.
1889   Yves Le Guen    
1892   Emmanuel Ruellan du Créhu[Note 10]   Minotier.
avant 1898   Henry Dardis[Note 11]   Instituteur.
1900 1905 Jean Le Fichant[Note 12]    
         
1905 1917 Jean Kervern[Note 13]    
1920 après 1920 Joseph Guern    
Les données manquantes sont à compléter.
novembre 1947 mai 1963
(décès)
Pierre Penanguer[Note 14]    
juin 1963 mars 1977 Jean Goubil[54]    
mars 1977 mars 2001 Yvonne Cougard[55],[Note 15]   Secrétaire de mairie retraitée
mars 2001 27 mai 2020[56] Patrick Lijéour PS Retraité de l'Éducation nationale
27 mai 2020 17 septembre 2023[57]
(démission)
Martine Bou-Anich[58] PS Assistante ressources humaines
Vice-présidente de la CC du Kreiz-Breizh (2020 → 2023)

Mairie[modifier | modifier le code]

Paule : la mairie.

La mairie de Paule se trouve au 1 place de l'Église.

Canton[modifier | modifier le code]

Paule fait partie du canton de Maël-Carhaix.

Joël Le Croissier est conseiller général PS du canton de Maël-Carhaix depuis 1988.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Paule fait partie de la communauté de communes du Kreiz-Breizh, une communauté de 28 communes dont l’action concerne 11 domaines :

  • L’aménagement de l’espace communautaire,
  • Le développement économique,
  • Le tourisme,
  • Le logement et le cadre de vie,
  • L’élimination et la valorisation des déchets ménagers et des déchets assimilés,
  • L’environnement,
  • L’enfance et la jeunesse,
  • L’initiation, la formation, l’enseignement de la musique, du chant et de la danse,
  • Le transport souple à la demande,
  • L’assainissement non collectif,
  • La production d’énergie.

La communauté de communes du Kreiz-Breizh appartient au Pays Centre Ouest Bretagne, qui regroupe 108 communes.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[60].

En 2021, la commune comptait 679 habitants[Note 16], en diminution de 6,47 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6641 3791 2191 3561 6861 4821 7081 7201 625
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5371 4831 6501 6001 6391 4541 4971 6891 721
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8121 8901 9271 8881 8001 6951 5221 4731 202
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 094962811716627652708722699
2015 2020 2021 - - - - - -
726682679------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte trois monuments immobiliers protégés au titre des monuments historiques :

La commune compte d’autres biens immeubles d’intérêt historique :

  • le site de Saint-Symphorien (site double : gaulois, et carolingien) ;
  • le manoir de Keranguevel dont l'édification s'étend du Moyen Âge au XVIIIe siècle, résidence privée de la famille de Crevoisier d'Hurbache ;
  • la motte de Brécillien ;
  • le manoir de Kerloguennic édifié au XIXe siècle par la famille Jégou du Laz, résidence privée de la famille de Lager.

L'église paroissiale Saint-Paule a été construite en 1897-1898 sur les plans de l'architecte Ernest Le Guerranic par un entrepreneur de Coray, Canivet ; son clocher en béton date du milieu du XXe siècle[70]. On y trouve une cloche de bronze datée du VIe siècle et qui provient de l'ancienne chapelle Saint-Symphorien, aujourd'hui disparue[71].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Personnes en âge de communier.
  4. Louis Marie Emmanuel René de Saisy de Kerampuil, né le à Glomel, décédé le au château de Castellaouénan en Paule.
  5. Adolphe Jégou du Laz, né le à Saint-Pol-de-Léon, décédé le à Châteaulin.
  6. Marie de Saisy de Kerampuil, comtesse Jégou du Laz, née le à Glomel, décédée le au château de Kerloguennic en Paule.
  7. Jean Le Borgne, né le à Rostrenen, décédé le à Paule.
  8. Henry Claude, né le à Paule, décédé le à Paule.
  9. Jean Joseph Le Guern, né le à Paule, décédé le à Paule.
  10. Emmanuel Ruellan du Créhu, né le au manoir de Keranguével à Paule, décédé le à Paule.
  11. Henry Sardis, né vers 188, décédé le à Paule.
  12. Jean Louis Le Fichant, né le à Paule, décédé après 1905.
  13. Jean Pierre Marie Kervern, né le à Plévin, mort pour la France le à Auberive (Marne).
  14. Pierre Marie Penanguer, né le à Paule, décédé le à Paule.
  15. Yvonne Cougard, née le 26 avril 1925 à Paule, décédée le 4 septembre 2021 à Maël-Carhaix
  16. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

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  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  19. Conservateur en chef du Service régional de l'archéologie
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  24. Elle fut exposée à l'exposition universelle de 1867 et est classée par les monuments historiques
  25. Guillaume Sarah, « Les sites d’occupation du haut Moyen Âge de Saint-Symphorien et de Bressilien à Paule (Côtes-d’Armor). Synthèse des campagnes 2008-2010 et étude pluridisciplinaire du matériel monétaire », The Journal of Archaeological Numismatics,‎ , p.217-236 (lire en ligne).
  26. Une carte de la "forêt de Bressilien" est reproduite dans l'escalier de la mairie de Paimpont
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  28. Jacques Briard, Dominique Marguerie, Anne Gebhardt et Guirec Querré, « Archéologie et environnement en forêt de Broceliande », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 86, no 10,‎ , p. 397-403.
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  32. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 3, (lire en ligne).
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