Paul Véronèse
Naissance | |
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Décès | Venise, République de Venise |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Paolo Caliari |
Activité | |
Formation | |
Maître | |
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Mouvement | |
Influencé par | |
Fratrie | |
Conjoint |
Elena Badile (d) |
Enfants |
Gabriele Caliari (en) Carlo Caliari |
Les Noces de Cana, Le Repas chez Levi |
Paolo Caliari, dit Véronèse, né en 1528 à Vérone et mort le à Venise, est un peintre maniériste italien.
Bien qu'il ait joui d'une réelle popularité de son vivant, notamment à Venise, il fut ignoré des critiques de son temps qui parlent de l’art vénitien, seul Francesco Sansovino parlant de lui dans son Guide de 1556. Pourtant, Véronèse constituait avec Titien et Le Tintoret le triumvirat des peintres vénitiens de la Renaissance tardive.
Véronèse est connu comme un grand coloriste ainsi que pour ses décorations illusionnistes (trompe-l’œil) en fresque et huile. Ses travaux les plus connus sont des cycles narratifs raffinés, exécutés selon le style dramatique et coloré des maniéristes, avec des arrangements majestueux et scintillants.
Son véritable patronyme reste inconnu : le peintre ayant signé successivement Paolo Spezapedra (surnom paternel), Paolo di Gabriele, Paolo da Verona ou Paolo Caliaro (probable nom d’emprunt). La tradition de l’histoire de l'art parle de Paolo Caliari. Finalement, il sera connu sous le nom de « Véronèse » en raison de son lieu de naissance à Vérone.
Biographie
Enfance et formation
Véronèse est né vraisemblablement en 1528. Son père, Piero di Gabriele, est architecte et tailleur de pierre comme l'avaient été ses parents. Avec son épouse, Catarina, ils eurent dix enfants dont Véronèse, qui fut le septième et Benedetto de dix ans son cadet.
Très jeune, il commence par travailler dans l'atelier de son père à Rome. Il y acquiert une habileté de modeleur pour les figures et les ornements en relief. Toutefois, il manifeste très vite un penchant pour la peinture ce qui amène son père à le placer comme apprenti chez l'un de ses oncles Antonio Badille, issu d'une vieille famille de peintres locaux et qui possédait un atelier. Il étudie alors, outre les œuvres de Badille, qui deviendra plus tard son beau-père, celles des autres artistes de Vérone et des alentours comme les fresques et tableaux de Giovanni Maria Falconetto, Domenico et Francesco Morone, Girolamo Dai Libri, Giovanni Francesco Caroto, Francesco Torbido, etc.
De cet apprentissage auprès de l'école véronaise et des peintres locaux, il acquiert beaucoup de connaissances en matières d'architecture et de perspective, mais aussi la vivacité et l'élégance dans les figures, la dignité et le naturel dans les expressions, l'éclat et l'harmonie dans le jeu des colorations.
Alors qu'il n'avait pas encore vingt ans, Paul Véronèse avait déjà signé plusieurs retables pour des églises de Vérone et décoré des façades de maisons, ce qui lui avait donné une certaine réputation. Parmi les retables, il faut citer la pala qui est l'un des premiers chef-d'œuvre de Véronèse réalisée avant 1548 pour la chapelle de la famille Bevilacqua-Lazise.
Des débuts prometteurs
En 1548, il quitte sa ville natale et, grâce à sa renommée grandissante, il obtient et exécute plusieurs commandes. Il se rend quelque temps à Trévise où, en 1551; l'architecte Michele Sanmicheli le charge, avec le peintre Giovanni Battista Zelotti de décorer la villa Soranza, près de Castelfranco Veneto, qu'il venait de construire. Son travail y est remarqué par le cardinal Ercole Gonzague qui, l'année suivante, lui commande un tableau pour la cathédrale de Mantoue, la Tentation de saint Antoine (Musée des beaux-arts de Caen).
Par la suite, il décore la villa Emo à Fanzuolo, un hameau de la commune de Vedelago dans la province de Trévise, construite par l'architecte Andrea Palladio, qu'il avait rencontré à Vicence. On lui confie également la décoration du palais du Collatéral, à Thiene où, toujours en compagnie de Giovanni Battista Zelotti, il réalise, dans un style déjà très libre et personnel, plusieurs peintures de l'histoire ancienne (Xerxès recevant les présents de Cyrus, le Mariage de Massinissa et de Sophonishe, Mucius Scaevola se brûlant le poing, le Festin d'Antoine et de Cléopâtre).
En 1560, il fait un voyage d’étude à Rome où il découvre Raphaël et Michel-Ange. Il y séjourne pendant deux ans.
L'installation à Venise
En 1552, il obtient une première commande pour l'église San Francesco della Vigna à Venise pour laquelle il réalise la Conversation sacrée. L'année suivante, sa réputation toujours grandissante amène le père Bernado Torlioni, prêtre de l'église San Sebastiano à Venise que Véronèse avait rencontré à Vérone, à le faire venir auprès de lui pour lui confier les peintures de l'église.
Il s'installe donc à Venise en 1553. Les commandes officielles sont nombreuses car il est devenu le « peintre de la République ». Il réalise notamment, en compagnie des peintres Giambattista Ponchino et Giovanni Battista Zelotti, les fresques des salles du conseil des Dix au palais des Doges. Véronèse exécuta notamment un médaillon qui décorait, en son centre, le plafond de la Salle des audiences : Jupiter foudroyant les Vices. Il décore également la salle de la Boussolla d'un Saint Marc couronnant les Vertus qui est à présent au musée du Louvre.
En 1555, il entreprend la réalisation du plafond de la sacristie de l'église San Sebastiano avec le Couronnement de la Vierge et les Quatre évangélistes. On lui demanda ensuite des panneaux ronds, ovales ou carrés, destinés à être insérés dans le plafond de la nef. Il y raconte trois scènes du Livre d'Esther, entourées d'ages, de balustrades décoratives et de figures allégoriques : Esther présentée au roi Assuérus, le Couronnement d'Esther et le Triomphe de Mardochée achevées le , onze mois après leur commande. Cette série de chefs-d'œuvre a fait de cette petite église un lieu de pèlerinage pour tous les peintres postérieurs.
Avec le soutien de Titien et Jacopo Sansovino, il est désigné, avec six autres peintres célèbres dont Battista Franco, Giuseppe Porta, Bartolomeo Ammannati et Le Tintoret, pour participer à la décoration du plafond de la salle de la Libreria de la Biblioteca Marciana (ou bibliothèque Saint-Marc). Il réalise notamment trois allégories (la Musique, la Géométrie et l'Arithmétique, l'Honneur) pour lesquels il obtint une prime, un collier d'or, qui lui est décerné publiquement par Titien.
Veronèse retourne quelques mois à Vérone, sa ville natale. De ce séjour, il laissera une série de peinture dans plusieurs édifices dont l'église Santa Maria della Vittoria (Déposition de Croix) et le musée municipal (Portrait de Pace Guarienti).
La maturité
Véronèse revient à Venise où il est devenu le peintre à la mode, le décorateur favori des nobles et des ecclésiastiques. Sa popularité dépasse le seul cadre de la ville et s'étend aux provinces avoisinantes. Il reçoit des commandes de toute nature, des fresques ou des tableaux, des sujets profanes ou sacrés, des allégories ou des portraits…
Il est de nouveau invité à travailler à l'église San Sebastiano en 1558 où il fut chargé de peindre, sur la partie supérieure des murs, des séquences de la vie du saint. Entre 1559 et 1561, il décora les volets de l'orgue et le panneau de l'autel. On y voit La Vierge en gloire avec saint Sébastien et d'autres saints. Puis, un peu plus tard vers 1565, il réalisa pour le choeur de l'église trois oeuvres illustrant d'autres événements de la vie du saint dont Saint Marc et saint Marcellin encouragés par saint Sébastien sur le chemin du martyre et Le Martyre de Saint Sébastien.[1]
En 1562, Véronèse entreprend la décoration de la villa Barbaro à Maser en Vénétie appartenant à Daniel Barbaro et son frère, Marcantonio. Ceux-ci avaient engagé le célèbre architecte Andrea Palladio en 1556 pour la construction de leur villa et ils confièrent ensuite la décoration picturale à Véronèse que Daniel Barbaro avait rencontré vers 1553, lorsqu'il exécutait ses compositions pour la Salle des audiences au palais des Doges. Véronèse réalise dans cette villa des fresques qui marquent l'apogée de son art parmi lesquelles il faut citer L'Harmonie universelle, ou L'Amour divin entouré des dieux olympiques, Vénus et Vulcain avec Proserpine ou bien encore Bacchus et les nymphes. De très nombreuses pièces sont décorées des fresques de Véronèse et, partout, l'espace architectural est mis au défi grâce à l'usage de trompe-l’œil d'illusions picturales.
C'est à cette même période, entre 1562 et 1563, que Véronèse peint la plus célèbre de ses œuvres, Les Noces de Cana[2] qui lui avait été commandée pour le réfectoire du monastère bénédictin de Penquesten situé sur l'Île de San Giorgio Maggiore, à Venise. Comme dans d'autres tableaux de Véronèse représentant un banquet[3], la scène reflète les festivités qui étaient courantes à l'époque dans la vie vénitienne. La peinture est immense avec presque dix mètres de large et elle contient plus d'une centaine de personnages, dont les portraits reconnaissables de Titien, de Tintoretto, et de Véronèse lui-même.
Il retourne dans sa ville natale de Vérone où, en 1566, il épouse Elena Badile avec qui il a quatre enfants dont Carlo et Gabriele qui travaillèrent avec lui plus tard.
En 1573, il défie le tribunal de l’Inquisition qui lui reproche des licences prises par rapport aux textes saints dans une Cène et qu’il sera condamné à amender. Véronèse n'en fera rien et rebaptisera simplement l'oeuvre du nom de Le Repas chez Lévi, qu'elle porte encore aujourd'hui, bien qu'il s'agisse en réalité du dernier repas du Christ. On lui reproche d’avoir ajouté à l’épisode religieux quantité de personnages secondaires et anecdotiques, dont un perroquet ou encore deux hallebardiers buvant et un serviteur saignant du nez. La réponse nous est restée : « Nous, les peintres, prenons des libertés tout comme les poètes et les fous ».
La dernière période
Entre 1575 et 1577, Véronèse réalise, au palais des Doges, le Triomphe de Venise pour la salle du Grand Conseil et les Allégories de la Vertu pour la salle du Collège qui comptent parmi ses grands chefs-d’œuvre.
À partir de 1575, Véronèse s'intéresse davantage aux paysages, il abandonne progressivement les grandes compositions et porte plus d'intérêt aux petits formats où il s'exprimera d'une manière très lyrique. C’est de cette époque que datent les scènes mythologiques comme L’Enlèvement d'Europe et La Mort de Procris.
Il envisagea pourtant de concourir pour l'exécution d'une représentation du Paradis au Palais des Doges. Ce concours eut ieu entre 1578 et 1582. Les artistes vénitiens les plus importants participèrent dont le Tintoret et Palma le jeune. Véronèse fut déclaré lauréat avec Francesco Bassano, et il lui fut confié l'exécution du groupe central. Il ne réalisa pas ce projet, mais on peut voir à Lille une esquisse qu'il avait préparée pour ce concours. Un nouveau concours fut organisé à la mort de Véronèse et c'est Jacopo Tintoretto qui réalisa le travail avec son fils.[4]
Il meurt d’une pneumonie en 1588 à l'âge de 60 ans et est enterré dans l'église de San Sebastiano dont il a peint un grand nombre de fresques.
Après son décès, son frère Benedetto Caliari et deux de ses fils, Carlo et Gabriele qui hérite de l'atelier de Véronèse, achèvent certaines peintures que le maître n'avait pas finies sous le nome des « Haeredes Pauli ». Gabriele sera le dernier survivant de cet atelier et continue à peindre au moins jusqu'en 1603[5].
Son œuvre
Véronèse suivit le courant baroque, dans une aspiration au maniérisme.
Son œuvre comporte de nombreuses fresques d'inspiration religieuse mais également des tableaux profanes, essentiellement mythologiques ou allégoriques. Il met souvent en scène des tableaux monumentaux.
Il utilise des couleurs accentuées, il représente des scènes très détaillées, des personnages nettement dégagés des fonds, avec de forts contrastes, des architectures théâtrales et rythmées. Sa palette claire, ses ombres colorées, son univers poétique, la grâce sensuelle de ses personnages et son sens du décor en font un maître incontournable de la peinture du XVIe siècle.
Ses plus fameuses peintures murales demeurent celles décorant la villa Barbaro, à Maser (Vénétie), ensemble illusionniste prenant place dans une architecture conçue par Andrea Palladio.
Il est également célèbre pour sa série de portraits aux visages éblouissants de naturel. Le maître s'intéresse surtout aux visages.
À sa mort, en 1588, Véronèse ne laisse pas d’école, mais son œuvre va influencer toute la peinture postérieure et de nombreux artistes comme Vélasquez ou Rubens puis, au XIXe siècle, les coloristes européens dont Delacroix et Cézanne.
Quelques œuvres
Nom de l'œuvre | Date | Type | Dimension | Lieu d'exposition | Image |
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Le Banquet du riche Épulon ou Le Mauvais riche | 1550 | Huile sur toile | |||
Saint Antoine tourmenté par les démons | 1552-1553 | Huile sur toile | |||
Jupiter foudroyant les Vices | 1553 v. | Huile sur toile | |||
Saint Marc couronnant les vertus | 1554 v. | Huile sur toile | provient du palais des Doges |
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Junon dispensant ses dons à Venise | 1554-1556 | Huile sur toile | |||
Le Couronnement de la Vierge | 1555 | Huile sur toile | |||
L'onction de David | 1555 | Huile sur toile | |||
Portrait de femme, La Belle Nani | 1555-1560 | Huile sur toile | |||
La Musique fait partie d'un ensemble de 21 médaillons réalisés pour le plafond de la Bibliothèque[6] | 1556-1557 | Huile sur toile | |||
Annonciation | 1555 v. | Huile sur toile | |||
La Répudiation de Vasti | 1555-1556 | Huile sur toile | |||
Esther et Assuréus ou Le Couronnement d'Esther | 1555-1556 | Huile sur toile | |||
Le Triomphe de Mardochée | 1555-1556 | Huile sur toile | |||
La Vierge à l'Enfant avec une petite martyre et saint Pierre | 1555-1560 | Huile sur toile | |||
Iseppo da Porto avec son fils Adriano | 1556 | Huile sur toile | |||
Jésus parmi les docteurs dans le Temple | 1558 | Huile sur toile | |||
L’Assomption de la Vierge | 1558 v. | Huile sur toile | |||
Les Pèlerins d'Emmaüs | 1559-1560 | Huile sur toile | |||
Portrait d'un homme | 1560 v. | Huile sur toile | |||
La Résurrection du Christ | 1560 v. | Huile sur toile | ... | ||
Bacchus, Vertumne et Saturne | 1560-1561 | Fresque | |||
Persée délivrant Andromède | 1560 v. | Huile sur toile | |||
Giustiniana Giustiniani et sa nourrice | 1560-1561 | Fresque | |||
La Madeleine repentante | 1560-1575 | Huile sur toile | |||
Vénus et Adonis | 1561 | Huile sur toile | |||
Rebecca et Éliézer | 1550-1580 | Huile sur toile | |||
La Piscine probatique | 1559-1560 | Huile sur toile | |||
Le Mariage mystique de sainte Catherine | 1560-1565 | Huile sur toile | |||
Vierge en gloire avec saint Pierre et saint Paul] | 1562 v. | Huile sur toile | |||
Saint Jean-Baptiste prêchant | 1562 v. | Huile sur toile | |||
La Vierge entourée des saints | 1562 v. | Huile sur toile | |||
Vénus et Mercure présentent à Jupiter Éros et Anteros | 1562 v. | Huile sur toile | |||
Les Noces de Cana | 1563 | Huile sur toile | |||
La Sainte Famille | 1564 | Huile sur toile | |||
La Sainte Famille avec sainte Barbe et le petit saint Jean | 1564 v. | Huile sur toile | |||
Gentilhomme en pelisse | 1565 | Huile sur toile | |||
Saint Marc et saint Marcellin encouragés par saint Sébastien sur la voie du martyre[1] | 1565 | Huile sur toile | |||
Le Martyre de saint Sébastien | 1565 | Huile sur toile | |||
Portrait de femme | 1565 | Huile sur toile | |||
La résurrection du fils de la veuve de Naïm | 1565-1570 | Huile sur toile | |||
La Famille de Darius devant Alexandre | 1565-1570 | Huile sur toile | |||
Portrait de Daniele Barbaro | 1565-1567 | Huile sur toile | |||
Allégorie de la sagesse et de la force ou Omnia Vanitas | 1567-1568 | Huile sur toile | |||
Honneur et Vertu fleurissent après la mort | 1567-1568 | Huile sur toile | |||
La Résurrection du Christ | 1570 v. | Huile sur toile | |||
Portrait d'une femme vénitienne | 1570 v. | Huile sur toile | |||
Garçon au lévrier | 1570 v. | Huile sur toile | |||
Allégorie de l'Amour I (Union Heureuse) | 1570 v. | Huile sur toile | |||
Allégorie de l'Amour II (Infidélité) | 1570 v. | Huile sur toile | |||
Allégorie de l'Amour III (Respect) | 1570 v. | Huile sur toile | |||
Allégorie de l'Amour IV (Désenchantement) | 1570 v. | Huile sur toile | |||
La Découverte de Moïse | 1570-1575 | Huile sur toile | |||
La Vision de sainte Hélène | 1570-1579 | Huile sur toile | |||
Moïse sauvé des eaux | 1570-1580 | Huile sur toile | |||
Portrait d'un sculpteur (Alessandro Vittoria) | 1570-1585 | Huile sur toile | |||
Les Noces de Cana | 1571 | Huile sur toile | |||
La Présentation de la famille Cuccina à la Vierge | 1571 | Huile sur toile | |||
Allégorie de la bataille de Lépante | 1572 v. | Huile sur toile | |||
Cène de saint Grégoire le Grand | 1572 | Huile sur toile | |||
Le Repas chez Levi | 1573 | Huile sur toile | Provient du couvent des Santi Giovanni e Paolo |
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Le Martyre de sainte Justine | 1573 v. | Huile sur toile | |||
Adoration des Mages | 1573] | Huile sur toile | |||
Minerve rendant hommage à Venise | 1575 | Huile sur toile | |||
Le Mariage mystique de sainte Catherine | 1575 v. | Huile sur toile | Provient de l'autel principal de l'Église Santa Caterina |
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Vénus, Mars et Cupidon avec un cheval | 1575 v. | Huile sur toile | |||
Bethsabée au bain | 1575 v. | Huile sur toile | |||
Le Triomphe de Venise | 1575-1577 | Huile sur toile | |||
Mars et Neptune | 1575-1578 | Huile sur toile | |||
Venise, la Justice et la Paix | 1575-1578 | Huile sur toile | |||
Venise recevant l'hommage d'Hercule et de Cérès | 1575-1578 | Huile sur toile | Provient de la salle du Magistrato du Palais des Doges |
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La Dialectique ou La Diplomatie | 1575-1578 | Huile sur toile | du Palais des Doges |
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La Mise au Tombeau | 1575-1580 | Huile sur toile | |||
L'Evanouissement d'Esther | 1575-1580 | Huile sur toile | |||
Gentilhomme tenant un chapeau à la main | 1576-1578 | Huile sur toile | |||
Mercure, Hersé et Aglauros | 1576-1584 | Huile sur toile | [7] | ||
Le Repas chez Simon le pharisien | 1576 | Huile sur toile | |||
Mars et Venus réunis par Cupidon | 1578v. | Huile sur toile | |||
Annonciation | 1578 | Huile sur toile | |||
Esquisse pour le Paradis | 1578-1582 | Huile sur toile | |||
L’Enlèvement d’Europe | 1580 | Huile sur toile | Vient du Palais Contarini à San Samuele[6] |
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Jésus et le centurion | 1580 v. | Huile sur toile | |||
La mort de Procris | 1580 | Huile sur toile | |||
Vénus et Adonis | 1580 | Huile sur toile | |||
Moïse sauvé des eaux | 1580 | Huile sur toile | |||
Le Baptême du Christ | 1580 | Huile sur toile | |||
Conversion de saint Pantaléon | 1580 v. | Huile sur toile | |||
Lucrèce | 1580 | Huile sur toile | |||
Jésus dans le jardin soutenu par un ange | 1580 v. | Huile sur toile | |||
La Prédication de saint Antoine aux poissons | 1580 v. | Huile sur toile | |||
La Vision de sainte Hélène | 1580 v. | Huile sur toile | |||
Judith et Holopherne | 1580 v. | Huile sur toile | |||
Saint Jérôme | 1580 v. | Huile sur toile | Provient de l'Église Sant'Andrea della Zirada |
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L'évêque san Nicolo est accueilli à Mira | 1580-1582 | Huile sur toile | Plafond de l'église détruite San Nicolo de Bari à Venise |
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Saint Marc, saint Jacques, saint Jérôme et le Christ mort soutenu par des anges | 1581-1582 | Huile sur toile | |||
Saint Marc, saint Jacques, saint Jérôme et le Christ mort soutenu par des anges | 1581-1582 | Huile sur toile | |||
Pietà | 1581-1582 | Huile sur toile | |||
Le Calvaire | 1582 v. | Huile sur toile | |||
Baptême et les tentations du Christ | 1582 | Huile sur toile | |||
La Nativité | 1582-1583 | Huile sur toile | |||
Judith et la tête d'Holopherne | 1583-1585 | Huile sur toile | |||
Le Martyre et la Dernière Communion de sainte Lucie | 1585-1586 | Huile sur toile | |||
Le Baptême du Christ | 1588 | Huile sur toile | [9] | ||
Portrait d'Agostino Barbarigo | Huile sur toile | ||||
Suzanne au bain | Huile sur toile | ||||
Léda et le cygne | Huile sur toile | ||||
La Femme de Zébédée intercédant pour ses fils auprès du Christ | Huile sur toile | ||||
Hercule, Déjanire et le centaure Nessus | tardive | Huile sur toile | |||
Esther and Asuerus | Huile sur toile |
Notes et références
- Clare Robertson, Véronèse, Réunions des Musées nationaux Zwemmer, , 64 p. (ISBN 2-7118-2708-9), p. 17-18
- Véronèse avait réalisé deux ans plus tôt, vers 1560, un autre tableau nommé Les Noces de Cana.
- Voir notamment Le repas chez Levi, Le repas chez Simon le pharisien
- Marie-Hélène Lavallée, Guides Collections : Palais des Beaux Arts de Lille, Réunion des Musées Nationaux, (ISBN 2-7118-3516-2), p. 158
- Philippon C, Le repas chez Lévi, une oeuvre des Haeredes Pauli, Dossier de l'art n° 217, avril 2014, p 92-95
- Giovanna Nepi Sciré, La Peinture dans les Musées de Venise, Editions Place des Victoires, , 605 p. (ISBN 978-2-8099-0019-4), p.316-340
- Hérmes, Hersé et Aglauros au Fitzwilliam
- http://www.polomuseale.firenze.it/archiviofotografico/Esito.aspx
- Baptême du Christ, Courtauld Institut
Voir aussi
Articles connexes
- Le nom de fantaisie vert Véronèse donné au XIXe siècle à une teinte de vert.
Bibliographie
- Anne Sophie Molinié : Véronèse le triomphe de la couleur, Éditions À propos, 2009
- Antoine-Orliac : Paul Véronèse et la splendeur vénitienne, Mercure de France, 39e année, tome CCVI, no 726, 15 septembre 1928, p. 513-538
- David Rosand : Peindre à Venise au XVIe siècle. Titien, Véronèse, Tintoret, Flammarion, Paris, 1997
- Jean-Marc Irollo : Véronèse ou le miracle des Noces, Réunion des musées nationaux, 1992
- Andreas Priever : Véronèse, Könemann, 2001
- John Steer : La Peinture vénitienne, Thames & Hudson, 1990
- Pierre Dantraique : La Peinture vénitienne, Ides et Calendes, 1989
- Terisio Pignatti : Véronèse : catalogue complet des peintures, Éditions Bordas, 1992