Paul-Romain Chaperon

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Paul-Romain Chaperon né en 1808 à Libourne et mort en 1879 à Épinay-sous-Sénart, est un polytechnicien, ingénieur et industriel français ayant notamment été l'un des jeunes ingénieurs pionniers des chemins de fer, il est[1] avec Pierre-Dominique Bazaine (1809-1893) l'un des deux directeurs de la construction du Chemin de fer de Strasbourg à Bâle. Il deviendra directeur à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM).

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Jean-Alexis Chaperon négociant à Libourne, il entre à l’École polytechnique en 1827, puis à l’École des ponts et chaussées en 1829. Paul-Romain Chaperon se marie avec Adélaïde-Zoé de Castex, fille du général Castex, le samedi à Strasbourg. Sa fille Hélène épouse Pierre Alphonse Martin Lavallée et sa fille Marguerite épouse le magistrat Gaston Laurent-Atthalin en 1874[2].

En 1837, il est à Neuf-Brisach, attaché au service des travaux du Rhin lorsqu'il est chargé par Nicolas Koechlin de faire, avec Pierre-Dominique Bazaine, l'avant projet du chemin de fer de Strasbourg à Bâle. En 1838, son administration l'autorise à se charger de la construction de ce chemin de fer depuis sa résidence de Strasbourg[3]. Il devient un pionnier[4] des chemins de fer en étant ingénieur, directeur des travaux au chemin de fer de Strasbourg à Bâle, avec son collègue et ami Pierre-Dominique Bazaine.

En 1845, il est chargé[5], avec l'ingénieur Adolphe Jullien, de la construction de la ligne Paris-Lyon pour la compagnie de Charles Seguin et Isaac Pereire.

En 1860[6], il est directeur du chemin de fer de Paris à Lyon. En 1867[7], il est directeur de la construction à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), Paulin Talabot en est alors le directeur général.

Il a 71 ans lorsqu'il meurt le à Épinay-sous-Sénart.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Pierre-Dominique Bazaine et Paul Romain Chaperon, Chemins de fer d'Alsace. Leur description complète, tracé, terrassement, travaux d'art, voies en fer, stations de toutes classes, ateliers, matériel de locomotion (planches), 1844, Paris, Carilian-Goeury.

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • 1841, nommé chevalier de la Légion d'honneur
  • 1858, nommé officier de la Légion d'honneur

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Société industrielle de Mulhouse (France), Histoire documentaire de l'industrie de Mulhouse et de ses environs au XIXe siècle : (Enquête centennale), Veuve Bader, 1902 extraits (consulté l22 mai 2011).
  2. Joseph Blondel, « M. Gaston Laurent-Atthalin », in Association amicale des secrétaires et anciens secrétaires de la conférence des avocats à Paris, Bulletin annuel, no 36, 1914, p. 156.
  3. Pierre-Dominique Bazaine, « Notice biographique sur M. Chaperon », dans Chemin de fer de Strasbourg à Bâle - notes et documents, Imprimerie nouvelle (association ouvrière, Paris, 1892, p. 15 intégral.
  4. Auguste Perdonnet, Notions générales sur les chemins de fer: suivies Des biographies de Cugnot, Séguin et George Stephenson; d'un mémoire sur les avantages... et d'une bibliographie raisonnée, E. Lacroix, 186?, p. 56 intégral (consulté le 22 mai 2011).
  5. Site culture.gouv.fr, Lyon 2e arrondissement : voie ferrée lire (consulté le 22 mai 2011).
  6. France. Conseil supérieur de l'agriculture, du commerce, et de l'industrie, Enquête: Industrie métallurgique, Imprimerie impériale, 1860, p. 191 intégral (consulté le 22 mai 2011).
  7. Universal Exhibition (1867, Paris), Catalogue général: exposition Universelle de 1867 à Paris. Des arts libéraux : matériel et applications ; (Groupe II, Classes 6 à 13), Dentu, 1867 p. 101 lire (consulté le 22 mai 2011).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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