Pascal Dagnan-Bouveret

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 1 novembre 2014 à 09:21 et modifiée en dernier par HunsuBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Pascal Dagnan-Bouveret

Pascal Dagnan-Bouveret[1], né à Paris le 7 janvier 1852 et mort à Quincey, dans l'agglomération de Vesoul, le 3 juillet 1929, est un peintre français.

Biographie

Fils d'un tailleur parisien, Pascal Dagnan-Bouveret est élevé à Melun chez son grand-père Gabriel Bouveret. En 1869, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. Il se lie d'amitié à cette époque avec Jules Bastien-Lepage et Gustave Courtois, avec lequel il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine.

Il est classé second au concours du prix de Rome en 1876, puis part en Franche-Comté où il se consacre aux scènes de la vie quotidienne d'inspiration naturaliste. Ce n'est qu'après la mort de son ami Bastien-Lepage en 1884 qu'il connaît le succès public.

À partir de 1885, il visite souvent la Bretagne qui lui inspire de nombreuses toiles. Le Pardon en Bretagne lui vaut un médaille d'honneur à l'exposition universelle de 1889.

Dans les années 1896-1897, il s'intéresse à des sujets religieux, et vers la fin de sa carrière il exécute surtout des portraits. Il reçoit le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le 27 octobre 1900.

Le peintre catalan Jean Sala, ainsi que le peintre chinois Xu Beihong, sont ses élèves.

Il meurt à Quincey le 3 juillet 1929, dans sa maison rue de la Craie.

Il laisse de nombreuses oeuvres au musée Georges-Garret de Vesoul.

Œuvres dans les collections publiques

Notes et références