Parti pirate international

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 4 novembre 2014 à 17:51 et modifiée en dernier par Chosex007 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Parti pirate international
Carte de l'organisation
Pays où l'on trouve un parti pirate national lié au PPI.
Situation
Création [1]
Type Politique
Langue Anglais
Organisation
Membres Partis pirates nationaux reconnus
Effectifs 28 partis membres et 6 observateurs[2]
Coprésidents Maša Čorak et Koen De Voegt[3]

Site web pp-international.net

Le Parti pirate international (PPI) est une organisation regroupant les Partis pirates du monde entier. Le premier parti fut le Piratpartiet suédois, fondé le .

Le PPI est régi par un conseil, mené par deux coprésidents[4] qui sont actuellement Grégory Engels et Vojtěch Pikal. La ligne à suivre, la gouvernance, les listes de diffusion, la communication interne, les relations avec les instances internationales, la coordination de la fondation de partis pirates nationaux et les demandes d'affiliation sont à la charge de l'Assemblée générale du PPI qui doit se réunir au moins une fois par an[5].

Le Parti pirate international défendant des idées de partage des données s'est permis de demander son adhésion à l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) en tant que membre observateur mais cette requête lui a été refusée[6]. En revanche le statut d'observateur lui a été accordé pour la réunion interministérielle de l'OMC en décembre 2013 à Bali[7].

Partis pirates à travers le monde

Inspirés par l'initiative suédoise, les partis pirates existent de façon plus ou moins active dans 66 pays[8] (en comptant le Parti pirate européen[9] en cours de formation). Ces partis coopèrent et accordent leurs programmes par le biais du Parti Pirate international[8]. Néanmoins, ils ne sont pas tous reconnus au niveau national et à ce jour le Parti pirate international regroupe 28 partis en tant que membres ordinaires et 6 organisations en tant qu'observatrices.

En , les différents partis pirates se réunissent à Vienne, en Autriche pour discuter de l'avenir du mouvement. La conférence est intitulée Politique étape suivante !? Pirates à Bruxelles en 2009 !?. L'événement est organisé par l'Académie des beaux-arts de Vienne et plusieurs groupes militants[10]. La dernière conférence du PPI s'est tenu les 14 et 15 avril 2012 à Prague en République tchèque, une discussion s'est tenue sur l'avenir et les objectifs du Parti pirate européen[11].

Liste de partis pirates

Les Partis pirates membres ordinaires du Parti pirate international

Les membres ordinaires doivent être des partis

  • adhérant aux statuts et aux buts de l'association
  • employant le mot pirate dans leur nom
  • avec un fonctionnement basé sur des principes démocratiques.

Il ne peut y avoir plus de un membre ordinaire par pays[réf. nécessaire].

Depuis la dernière assemblée de 2012 à Prague il y a 28 membres ordinaires [12]:

Les Partis pirates membres observateurs du Parti pirate international

Partis pirates ayant demandé l'adhésion ordinaire au Parti pirate international

Partis pirates ayant demandé l'adhésion en tant que membre observateur au Parti pirate international

Partis pirates actifs, mais non enregistrés

En outre, il y a des discussions (principalement sur le PPI[8] et facebook) au sujet de former des partis en Norvège, en Bosnie-Herzégovine, en Colombie, au Costa Rica et au Venezuela.

Résultats électoraux

Suède

Élections générales suédoises de 2006
0,63 % des suffrages exprimés
Élections européennes de 2009
7,1 %, 1 puis 2 eurodéputés élus

Allemagne

Après la Suède en 2006 le Parti pirate allemand, en 2008, devient le deuxième Parti pirate à se présenter à une élection.

Élections législatives régionales allemandes de 2008
0,3 % dans l'État de Hesse[51]
0,2 % dans l'État de Hambourg
Élections régionales allemande de 2009
0,5 % dans l'État de Hesse
1,9 % dans l'État de Saxe[52]
1,8 % dans l'État de Schleswig-Holstein[53]
Élections européennes de 2009
0,9 %
Élections municipales de 2009 en Rhénanie-du-Nord-Westphalie
1,77 % à Münster, 1 élu.
1,75 % à Aix-la-Chapelle, 1 élu.
Élections fédérales allemandes de 2009
2,0 %[54]
Élections régionales de 2011 de Berlin le
Le Parti pirate allemand obtient 8,9 % des suffrages et 15 élus, devançant les libéraux (FDP) du Parlement[55].
Élections législatives régionales de 2012 en Rhénanie-du-Nord-Westphalie le
Les Pirates obtiennent 7,8 % des suffrages et finissent devant Die Linke en gagnant 20 députés.

France

En septembre 2009, en France, le Parti pirate est le troisième parti pirate se présentant à une élection.

Élections législatives partielles le 20 septembre 2009 dans la dixième circonscription des Yvelines
2,08 % (472 voix) [56],[57]
Élections législatives partielles le 4 juillet 2010 dans la dixième circonscription des Yvelines
0,66 % (178 voix)[58]
Élections législatives françaises de 2012
101 candidats[59]

Finlande

Élection municipale partielle à Loviisa le
0,2 % (17 voix)[60]

Islande

Élection législative de 2012
Trois députés à l'Althing[61].

Suisse

Élection municipales de 2010 à Winterthour le
1,1 % (16 754 voix), 1 élu[62].
Élections cantonales Bernoises de 2010
0,7 % (3 912 voix)[63]
Élection au Conseil des Etats du 11 mars 2012 - Fribourg
3,9 % (3 271 voix)[64]

Autriche

Élection municipale à Bregenz
1,62 %[65]
Élection municipale à Innsbruck
3,81 %, 1 élu[66]

Postes gouvernementaux ou régionaux

Printemps arabe 2011 : le Parti pirate accède à la notoriété durant la révolution tunisienne de 2011, quand plusieurs de ses membres sont arrêtés pour leur participation aux protestations. Durant la semaine qui suit le vide politique après la fuite du président Zine el-Abidine Ben Ali, l'un de ces détenus, Slim Amamou, appartenant aujourd'hui au Parti Pirate, est choisi pour le poste nouvellement créé de secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports () dans le gouvernement d'union nationale[67] mis en place par Mohamed Ghannouchi.

Notes et références

  1. http://www.pcworld.fr/internet/actualites,naissance-parti-pirate-international,486821,1.htm
  2. http://www.pp-international.net/about
  3. http://piratetimes.net/the-two-persons-who-plan-to-steer-ppi-on-a-true-course
  4. Statuts du Parti pirate international, article XIII.
  5. Statuts du Parti pirate international, articles IX à XI.
  6. https://www.partipirate.org/spip.php?article203
  7. Guillaume Champeau, « Le Parti Pirate obtient le statut d'observateur à l'OMC », Numerama, jeudi 21 novembre 2013 à 16h44 (consulté le ).
  8. a b et c http://www.pp-international.net/
  9. http://ppeu.net/?lang=fr
  10. http://www.nextsteppolitics09.org/
  11. http://ppeu.net/?page_id=269&lang=fr
  12. http://int.piratenpartei.de/Members_of_the_PPI
  13. http://www.pirateparty.org.au/
  14. http://www.piratenpartei.at/
  15. http://www.pirateparty.be/
  16. http://www.partido-pirata.org/
  17. http://pirateparty.efb.bg/
  18. http://www.piratepartyofcanada.ca/
  19. a et b http://pirata.cat/
  20. http://www.piratpartiet.dk/
  21. http://www.partidopirata.es/wiki/Portada
  22. http://www.piraattipuolue.fi/
  23. http://www.partipirate.org
  24. http://www.pirateparty.gr/
  25. http://www.partito-pirata.it/
  26. http://pirateparty.kz/
  27. http://www.piratepartei.lu/
  28. http://partipirate.ma
  29. http://www.pirateparty.co.nz/
  30. a et b http://piratenpartij.nl
  31. http://www.partidopiratapt.eu/
  32. http://www.ceskapiratskastrana.cz/
  33. http://partidulpiratilor.ro/
  34. http://www.pirateparty.org.uk/
  35. http://pirateparty.ru/
  36. http://www.piratskapartija.com/
  37. http://www.partipirate.ch/
  38. http://piratim.org
  39. http://piraadipartei.ee/
  40. http://www.piratskastrana.sk/
  41. http://www.pirateparty.org.ua/
  42. http://www.partido-pirata.com.ar/
  43. http://www.partidopirata.cl/
  44. http://www.piratepartycyprus.com/
  45. http://www.pirate-party.us/
  46. http://pirateparty.gr/
  47. http://piratupartija.lt/
  48. http://partidopiratamexicano.org/
  49. http://korsanpartisi.org
  50. http://partidopirata.org.uy/
  51. http://www.pp-international.net/node/403
  52. Piraten ziehen in Stadträte ein (German), gulli.com, 30 août 2009
  53. Landtagswahl in Schleswig-Holstein am 27. September 2009
  54. http://www.statistik-sh.de/WSD09/LW09/la_4_2_5.htm
  55. http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/09/19/le-parti-pirate-entre-au-parlement-du-land-de-berlin_1574139_651865.html
  56. http://www.01net.com/editorial/506297/le-parti-pirate-recolte-2-pour-cent-des-voix-a-une-election-legislative/
  57. http://www.yvelines.pref.gouv.fr/sections/l_etat_en_mouvement/elections/elections_politiques/legislative_partiell/downloadFile/attachedFile_4/feuille_de_resultats_LG10_cab.pdf?nocache=1253525184.79
  58. Résultats 1er tour sur le site de la Préfecture
  59. Julien L., « Le Parti Pirate présentera plus de 100 candidats aux législatives », Numerama, mardi 15 mai 2012 à 17 h 17 (consulté le ).
  60. http://192.49.229.35/K2009LOV/s/tulos/kutulos_loviisa.html
  61. AFP, « Le Parti pirate islandais, premier au monde à entrer dans un Parlement national », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  62. http://wiki.piratenpartei.ch/wiki/Gemeinderatswahlen_Winterthur_2010
  63. http://www.sta.be.ch/wahlen10/requestDispatcher.aspx?method=read&sprache=f&typ=17&wk=F
  64. http://www.fr.ch/cha/fr/pub/elections/conseil_des_etats/resultats.htm
  65. http://www.piratenpartei.at/vorarlberger-piraten-erreichen-162-bregenz
  66. http://www.cyberpresse.ca/international/europe/201204/15/01-4515555-le-parti-des-pirates-fait-son-apparition-en-autriche.php
  67. (fr) Guillaume Champeau, « Arrêté sous Ben Ali, le blogueur Slim Amamou devient ministre ! », Numerama, 17 janvier 2011

Lien externe