Parti démocrate de la gauche

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Parti démocrate de la gauche
(it) Partito Democratico della Sinistra
Image illustrative de l’article Parti démocrate de la gauche
Logotype officiel.
Présentation
Personnages clés Achille Occhetto
Massimo D'Alema
Walter Veltroni
Piero Fassino
Fondation
Fusion de Parti communiste italien
Disparition
Fusionné dans Démocrates de gauche
Siège Via delle Botteghe Oscure, 4 - Rome
Organisation de Jeunesse Sinistra Giovanile (SG)
Journal L'Unità
Positionnement Centre gauche
Idéologie Social-démocratie
Social-libéralisme
Affiliation européenne Parti socialiste européen
Affiliation internationale Internationale socialiste
Adhérents 989 708 (1991)
Couleurs Rouge
Site web www.pds.itVoir et modifier les données sur Wikidata

Le Parti démocrate de la gauche (en italien, Partito Democratico della Sinistra, PDS) est un parti politique italien fondé en 1991 et dissous en 1998.

Historique[modifier | modifier le code]

Il est né de la dissolution du Parti communiste italien lors du tournant de Bologne, au moment de son XXe congrès ; le PDS était alors conçu comme une évolution vers l'économie de marché de l'ancien courant communiste italien[1]. Son premier président est Stefano Rodotà.

Lors des élections générales de 1992, il obtient, à la Chambre des députés, 16,11 % des voix et 107 élus, et au Sénat 17,04 % et 64 sénateurs.

Aux élections européennes de 1994, il obtient 19,09 % et 16 députés européens. La même année, lors des élections générales, il obtient, à la chambre des députés, 20,36 % des voix et 109 sièges, et dans le cadre de l'alliance des progressistes, 76 sièges au Sénat.

Enfin, lors des élections générales de 1996, il obtient 21,11 % et 172 sièges à la Chambre des députés, et, dans le cadre de la coalition de l'Olivier, 102 sièges au Sénat. Allié à des partis issus de la Démocratie Chrétienne, il porte à la tête du gouvernement Romano Prodi, ancien proche d’Aldo Moro[1].

Il est dissous en 1998 au sein d'un nouveau parti, les Démocrates de gauche.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Gaël Brustier, « L’Italie, le pays où la gauche a disparu », sur Slate.fr,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]